Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

XXI
La condition qui comprend toutes les autres

Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. Jean XV: 7.

 

Dans nos relations avec Dieu, la promesse et les conditions qui s'y rattachent sont inséparables. Si nous remplissons ces conditions, Dieu tiendra sa promesse. Ce qu'Il sera pour nous dépend de ce que nous voulons être pour lui.
« Approchez-vous de Dieu et Il s'approchera de vous ». (Jacques IV, 8).

Ainsi la promesse illimitée accordée à la prière : demandez ce que vous voudrez, dépend de cette condition simple, naturelle, mais positive : Si vous demeurez en moi. C'est Christ que le Père exauce toujours ; ÊTRE et DEMEURER EN LUI, c'est le moyen de faire accepter notre prière. Demeurer en lui entièrement et complètement, nous donne le droit de demander ce que nous voudrons, et la promesse se réalisera pour nous. Si nous comparons cette promesse avec l'expérience faite par tant de chrétiens, nous ne pouvons qu'être frappés de la terrible différence qui existe entre elles. Qui peut compter le nombre infini de prières qui s'élèvent et n'obtiennent aucune réponse? Il n'y a qu'une manière d'expliquer ce fait.

Ou nous ne remplissons pas les conditions requises, ou Dieu ne tient pas sa promesse.
Les chrétiens sont peu disposés à admettre l'un ou l'autre; dès lors ils ont imaginé un moyen pour sortir de ce dilemme. Ils ajoutent à la promesse une clause qui la modifie, mais que le Seigneur n'y a point mise : « Si telle est la volonté de Dieu! » Par là, ils conservent l'intégrité de Dieu et la leur, du même coup. Oh! s'ils voulaient seulement accepter la promesse et la tenir ferme telle qu'elle est, s'en remettant à Christ du soin de défendre la vérité!

Le Saint-Esprit leur ferait voir que cette promesse n'a été faite qu'à ceux qui demeurent réellement en Christ, dans le sens où Il l'entend lui-même. Le même Esprit, les amenant à confesser que, de leur côté, ils n'ont pas rempli la condition requise, ils comprendraient qu'il est dès lors tout naturel que leur prière n'ait pas été exaucée. Si le Saint-Esprit les éclaire, ils ne tarderont pas à être avertis de la faiblesse de leurs prières et en chercheront la raison. C'est alors qu'ils obtiendront la bénédiction de demeurer pleinement en Christ. « Si vous demeurez en moi ».

Lorsqu'un chrétien grandit dans la grâce, et la connaissance du Seigneur Jésus, il lui arrive souvent de voir les paroles de Dieu grandir en même temps et se révéler à lui d'une manière toute nouvelle et plus profonde. Il peut se reporter au jour où telle parole de Dieu s'est illuminée pour lui et se réjouir de la bénédiction qu'elle lui a apportée. Plus tard, dans des circonstances différentes, ayant acquis une plus grande expérience, il y découvre un sens qu'il n'y avait jamais vu auparavant. Plus tard, en avançant dans la vie chrétienne, il se peut que cette même parole qui lui paraît encore mystérieuse, soit éclairée du Saint-Esprit, qui lui en révèle le sens le plus caché et le plus profond. L'une de ces paroles dont le sens se découvre graduellement et qui nous amène, pas à pas, dans la plénitude de la vie divine est celle qui nous occupe : « Demeurez en moi ». De même que la croissance du sarment attaché au cep est constante, de même notre union avec Christ doit grandir et durer pendant notre vie entière; ce n'est qu'alors que la vie divine prendra une possession complète de nous.

Le chrétien faible encore en la foi peut cependant demeurer en Christ dans la mesure de lumière qui lui est accordée, mais plus il demeurera en Christ, dans le sens parfait du mot, tel que le Maître l'entend, plus il héritera des promesses qui s'y rattachent.

Dans la vie chrétienne, la première étape est la foi. Quand l'enfant de Dieu découvrira que le commandement est fait pour lui malgré sa faiblesse, il fera l'expérience qu'en dépit de nombreuses chutes et de beaucoup d'infidélités, son devoir le plus impérieux est d'y obéir, et il en retirera une bénédiction. Il ne verra plus que l'amour, la puissance et la fidélité du Sauveur, et il sentira un besoin croissant de foi.

Il ne se passera pas longtemps avant qu'il ne découvre qu'il lui faut encore autre chose. L'obéissance et la foi sont inséparables. La foi n'est pas autre chose qu'une obéissance passive qui regarde au Maître. L'obéissance n'est autre chose qu'une foi active qui fait la volonté de Dieu.

Il peut arriver que le chrétien pense davantage aux privilèges et aux bénédictions attachés à cette parole : Demeurer en Christ, qu'aux devoirs qui en découlent et aux fruits qu'elle doit porter. Il s'apercevra qu'il y a eu en lui beaucoup de volonté propre et d'amour de soi-même, plus même qu'il ne s'en est douté, et que la paix dont il avait joui dans la première ferveur de sa foi n'est plus son partage. C'est par l'obéissance pratique que la demeure en Christ pourra être réalisée. « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime. Si vous m'aimez, gardez mes commandements ». « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui ». (Jean XIV, 21, 15, 23. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ». (Jean XV, 10).

Au début de la vie chrétienne, le fidèle a cru plus par l'intelligence et par les vérités que cette intelligence avait saisies, que par le coeur. Plus tard, il lui semble qu'il lui manque encore quelque chose.

La volonté, le coeur du chrétien appartiennent au Seigneur. Il lui obéit et il l'aime. Mais alors pourquoi la nature charnelle a-t-elle encore tant de puissance? Pourquoi les mouvements spontanés, les émotions subites de l'homme intérieur sont-ils si loin de ce qu'ils devraient être?

La volonté sanctifiée ne peut ni approuver, ni tolérer cet état de choses, mais on dirait qu'il y a là une région qui semble n'être pas soumise au contrôle de notre volonté. Pourquoi même lorsqu'il n'y a pas beaucoup de péchés de commission à condamner, y a-t-il un si grand nombre de péchés d'omission? Pourquoi si peu de sainteté, si peu d'amour, si peu de conformité dans notre vie à celle de Jésus?

Pourquoi notre vie ne se confond-elle pas avec la sienne? N'est-ce pas là ce que le Maître a voulu dire par cette parole : « Demeurez en moi ». Il faut qu'il y ait quelque chose dans notre vie en Christ et dans la vie de Christ en nous, dont nous n'ayons pas encore fait l'expérience.
Oui, en effet : La foi et l'obéissance sont le seul chemin qui mène à la bénédiction.

Avant de nous donner la parabole du cep et des sarments, Jésus nous a fait entendre très clairement quelle merveilleuse bénédiction sera le prix de notre foi et de notre obéissance.

Par trois fois, Il répète ces paroles : Si vous m'aimez et gardez mes commandements, en les faisant suivre chaque fois d'une promesse différente : l'Esprit qui viendra du Père, le Fils qui sera manifesté, enfin le Père et le Fils qui feront leur demeure dans le coeur obéissant.

Plus notre foi grandira dans l'obéissance et l'amour, plus notre vie intérieure s'épanouira et nous deviendrons capables de recevoir l'esprit de Christ glorifié. « En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous » (Jean XIV, 20) de la même manière que Christ est en Dieu, et Dieu en Christ, unis dans une identité absolue de vie et de nature, de même serons-nous unis en Christ et Christ en nous dans une même vie.

C'est lorsque Jésus nous a parlé de la connaissance que nous avons acquise par le Saint-Esprit, de sa vie en Dieu, de notre vie en lui et de lui en nous, qu'Il a pu dire : « Demeurez en moi et moi en vous ». Acceptons cette vie unie à Christ.

C'est là la vraie vie! Christ pouvant venir habiter en nous, de telle sorte que notre âme ayant renoncé à elle-même, a laissé la place à Celui qui n'aspire qu'à devenir l'essence même de notre vie. Pour cela, redevenons petit enfant, qui, ne se faisant aucun souci, trouve son bonheur à se confier et à obéir à celui qui a tout fait pour lui.

Pour ceux qui demeurent ainsi en Christ, la promesse : « Demandez ce que vous voudrez », aura son accomplissement certain. Il ne peut en être autrement. Christ est devenu leur Maître. Il règne en souverain sur leur vie, leur volonté, leur coeur. Non seulement ils n'ont plus de volonté propre, mais Christ y a substitué la sienne par son Esprit et prie en eux.

Chers frères en la foi, confessons que c'est parce que nous ne demeurons pas en Christ comme Il nous l'a commandé que l'Église est impuissante en présence de l'infidélité, de la mondanité et du paganisme au milieu desquels le Seigneur pourrait la rendre plus que victorieuse. Acceptons la condamnation que cette confession implique et croyons à sa fidélité pour accomplir sa promesse. Mais ne nous décourageons pas. La vie du sarment attaché au cep grandit toujours. Demeurer en Christ comme Il nous y invite est à notre portée, car sa volonté est de nous y aider. Soyons prêts à compter pour rien tout ce qui n'est pas lui, et à dire : « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix... mais je cours pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ ». (Phil. III, 12).

Ainsi demeurant en lui, grandissant dans notre union avec lui, exerçons notre droit et notre volonté en nous conformant à la volonté de Dieu et réclamons ce qu'Il nous a promis. Laissons-nous enseigner par le Saint-Esprit qui, à mesure que nous avancerons, nous dévoilera mieux ce qu'est la volonté de Dieu, afin que nous en puissions réclamer, l'exécution par la prière. Et surtout ne nous contentons de rien moins que de faire l'expérience personnelle de ce que Jésus nous a promis quand Il a dit :

« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé ». (Jean XV, 7).

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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XXII
La parole et la prière

Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous. demandez ce que vous voudrez et cela sera accordé. Jean XV: 7.

La relation essentielle qui existe entre la Parole et la prière est l'une des leçons les plus simples en même temps qu'elle est une de celles qu'on apprend au début de la vie chrétienne. Un païen nouvellement converti l'a dit : « Je prie : je parle à mon Père; je lis : mon Père me parle ».

Avant que nous arrivions à prier, n'est-ce pas la Parole de Dieu qui nous prépare à la prière en nous révélant ce que nous devons demander? C'est elle qui nous fortifie en donnant à notre foi une base certaine. C'est encore cette Parole qui nous apporte la réponse qui nous est nécessaire, et c'est par elle que l'Esprit nous donne d'entendre la voix du Père. La prière n'est pas un monologue, mais un dialogue dans lequel la voix de Dieu, répondant à la nôtre, est la partie la plus importante. Écouter la voix de Dieu est le secret de la certitude qu'Il écoutera la nôtre.
« Éternel! incline ton oreille et écoute ». (Il Rois XIX, 16). «Prête l'oreille à mes paroles ». (Ps. V, 2). « Écoutez ma voix ». (Jér. VII, 23).

Voilà des paroles que l'homme dit à Dieu et celles que Dieu lui répond. Dieu nous écoutera dans la mesure où nous l'aurons écouté. Le degré d'importance que nous attachons à ce que Dieu nous dit sera la véritable pierre de touche de ce qu'Il est réellement pour nous, de notre droiture et de notre sincérité dans la prière. C'est à cette relation entre sa parole et notre prière que Jésus fait allusion dans notre texte. La grande importance de cette vérité deviendra claire pour nous, si nous la comparons avec celle qui a fait l'objet de notre précédente leçon
Si vous demeurez en moi. (Jean XV, 7).

Plus d'une fois, Jésus a dit : Demeurez en moi et moi en vous. Sa demeure eh nous sera le complément de notre demeure en lui, mais ici ce n'est plus : Vous en moi et moi en vous c'est : Vous en moi et mes paroles en vous. L'idée est la même, sous une forme différente.

Un horizon nouveau s'ouvre devant nous; nous discernons mieux la place que doivent occuper dans notre vie spirituelle et surtout dans notre prière, les paroles que Dieu nous a révélées par Christ. Un homme se fait connaître par ses paroles, par ses promesses il se donne et il se lie à celui auquel il a fait ses promesses. Il fait connaître sa volonté en donnant ses ordres à ceux dont il réclame l'obéissance, non seulement dans le but de les diriger, mais aussi pour les employer à son service.

C'est par nos paroles que nous entrons en communion avec nos semblables. C'est par nos paroles entendues, acceptées, comprises, obéies, que nous pouvons exercer une influence sur les autres, influence naturellement toujours très limitée. Mais lorsque c'est Dieu, l'Être infini, en qui réside la vie, la puissance, la vérité dans l'acception la plus élevée du mot, lorsque c'est Dieu, disons-nous, qui parle, il y a plus encore, car Il se donne lui-même à ceux qui, recevant ses paroles, font l'expérience de la réalité de ses promesses. En nous faisant la promesse, Il nous donne en même temps la puissance de la saisir et de la posséder. En nous donnant ses ordres, Il nous donne en même temps la capacité de partager avec lui sa volonté, sa sainteté, sa perfection.

La Parole de Dieu n'est rien autre que son Fils, Jésus-Christ. C'est pour cela que les paroles de Christ sont les paroles de Dieu, toutes empreintes d'une puissance divine et d'une force vivifiante.
« La Parole était Dieu ». (Jean I, 1). « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie ». (Jean VI, 63).

Nous savons par les sourds-muets que la faculté de la parole dépend de celle de l'ouïe; c'est pour cela que la perte de l'ouïe chez l'enfant entraîne celle de la parole. Nous retrouvons cette vérité dans un champ plus vaste. Nos paroles dépendent de ce que nous entendons. C'est vrai aussi dans le sens le plus élevé de nos relations avec Dieu. Offrir une prière, exprimer nos désirs, faire appel à certaines promesses, n'est pas difficile, et l'homme peut aller jusque-là par son intelligence naturelle. Mais prier par l'Esprit, faire entendre à Dieu de ces paroles destinées à exercer une influence sur les puissances du monde invisible, c'est autre chose; prier de la sorte dépend entièrement de la manière dont nous écoutons la voix de Dieu.

Ce n'est que par notre éducation à l'école du Maître que nous apprendrons à parler à Dieu aussi bien qu'à l'homme. «Le Seigneur, l'Éternel m'a donné une langue exercée - Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. - Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, - Pour que j'écoute comme écoutent des disciples. - Le Seigneur, l'Éternel m'a ouvert l'oreille, - Et je n'ai point résisté ». (Esaïe L, 4-5).

Écouter la voix de Dieu, c'est quelque chose de plus qu'une étude attentive de sa Parole. On peut étudier et connaître à fond la Parole de Dieu sans être pour cela dans une communion réelle avec le Dieu vivant. Mais il y a aussi dans la lecture régulière de la Parole, faite sous le regard du Père et la direction de l'Esprit, une puissance qui vient directement de Dieu lui-même : c'est la voix de Dieu qui pénètre dans nos coeurs, qui y apporte force et bénédiction, qui y éveille cette foi vivante, laquelle, à son tour, atteint le coeur de Dieu.

Notre force de croire et notre force d'obéir dépendront de la manière dont nous aurons écouté cette voix. La chose essentielle pour nous est de reconnaître la voix de Dieu dans ce qu'Il a à nous dire.

Ce n'est pas la loi, ce n'est pas la Bible, ce n'est pas la connaissance de ce qui est bien qui engendrent l'obéissance, mais c'est l'influence personnelle de Dieu et sa communion intime. Dans la présence réalisée de Dieu, nous découvrirons que la désobéissance et l'incrédulité sont impossibles. Nous voyons dans notre texte l'explication de ce que nous venons de dire. Il faut que les paroles du Seigneur s'emparent tellement de notre coeur et de notre vie, que notre conduite et nos dispositions en soient le reflet. S'il en est ainsi, notre prière deviendra efficace, car elle sera la conséquence de notre vie; si nous faisons ce que Dieu nous ordonne, Dieu, à son tour, aura égard à ce que nous lui demandons.

Les saints de l'Ancien Testament ont bien compris cette relation intime entre les paroles de Dieu et les nôtres. Pour eux la prière était réellement l'effusion d'un coeur qui a entendu la voix de Dieu. Si la parole était une promesse, ils comptaient sur Dieu pour faire ce qu'il avait dit. « Ce que Dieu a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'Il a déclaré, ne l'exécutera-t-Il pas? » (Nomb. XXIII, 19).

La parole était-elle un commandement ? Nous voyons qu'ils obéissaient simplement à ce que Dieu leur avait ordonné. « Abram partit comme l'Éternel le lui avait dit ». (Gen. XII, 4).

Leur vie en communion avec Dieu était un libre échange de paroles et de pensées. Ils écoutaient et faisaient ce que Dieu leur commandait ; Dieu, de son côté, les écoutait et leur accordait ce qu'ils demandaient.
Non seulement Christ nous parle, mais, se donnant tout entier à nous, Il fait suivre sa promesse de l'accomplissement. En retour, Il demande que nous fassions de même, c'est-à-dire que nous nous abandonnions complètement à lui.
« Si mes paroles demeurent en vous ». (Jean XV, 7). Cette condition est claire et simple. Elle nous révèle la volonté de Christ; si ses paroles demeurent en nous, sa volonté deviendra la nôtre; et nous deviendrons l'instrument docile qu'Il maniera à son gré. Christ remplira notre être intérieur dans l'exercice de l'obéissance et de la foi. Notre volonté s'affermira et sera toujours plus en harmonie avec lui et Il le saura. Il ne craindra pas alors de nous faire cette promesse : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé ». (Jean XV, 7). Cette promesse se réalisera littéralement pour tous ceux qui y ajouteront foi et qui vivront d'après elle.

Disciples de Christ! Ne nous devient-il pas de plus eh plus évident que pendant que nous cherchions à nous expliquer pourquoi nos prières restaient sans réponse, essayant de nous persuader que cela tenait à notre soi-disant soumission à la volonté de Dieu, la vraie raison était que notre vie sans énergie était la cause de nos prières sans force? Qu'est-ce qui nous rendra forts si ce n'est la parole sortant de la bouche même de Dieu? C'est la parole de Christ, aimée, respectée, agissant eh nous par l'obéissance.. c'est elle qui nous fera devenir un avec lui, et qui nous rendra capables de nous approcher de Dieu et de le comprendre.

Tout ce qui est de ce monde passera, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeurera éternellement. Abandonnons notre vie à Christ. Que nos coeurs s'ouvrent à sa parole. Quelles expériences pleines de bénédictions ne ferons-nous pas alors, et ne réaliserons-nous pas de sa présence en nous!

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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