Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

XXIII
Obéissance

Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous le donne. » Jean XV, 16.

« La prière fervente du juste a une grande efficace. » (Jacques V. 16).

 Le Père renouvelle ici la promesse de nous donner ce que nous demanderons, mais à une condition qui nous montre à qui sera accordée cette merveilleuse influence auprès du Tout-Puissant. Le Maître dit : « Je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure ».

Puis Il ajoute
« Afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom », - vous qui portez du fruit, - « Il vous le donne ».

Au fond, ces paroles ne sont que l'expression plus complète de celles-ci :
« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé », (Jean XV, 7).

Porter du fruit et toujours plus de fruit est donc le but de notre demeure en Christ. « Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié et que vous serez mes disciples ». (Jean XV, 8).

Dès lors il n'est pas étonnant qu'Il ajoute que des fruits abondants et durables seront la preuve de notre vie en Christ. Répondre à l'appel qui nous a été adressé est la condition de toute prière efficace, c'est la clef qui nous ouvre le trésor des bénédictions de Dieu.

Il y a des chrétiens qui craignent que cette assertion ne soit en désaccord avec la doctrine du salut gratuit. Il n'en est rien si nous comprenons cette doctrine comme nous devons la saisir, et comme elle nous est donnée à plusieurs reprises dans la Parole de Dieu.

Écoutez ces paroles de Jean : « Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité et nous rassurerons nos coeurs devant lui... Quoique ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable ». (1 Jean III, 18, 19, 22).
Et encore celles-ci de Jacques : « La prière fervente du juste a une grande efficace ». (Jacques V, 16).

Le juste est celui dont on peut dire, selon la définition du Saint-Esprit :
« Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste ». (1 Jean III, 7).

Remarquez aussi l'esprit qui anime plusieurs Psaumes avec leurs appels à l'intégrité et à la justice de celui qui prie : « L'Éternel m'a traité selon ma droiture. Il m'a rendu selon la pureté de mes mains... J'ai été sans reproche envers lui, et je me suis tenu en garde contre mon iniquité. Aussi le Seigneur m'a rendu selon ma droiture, selon la pureté de mes mains devant ses yeux. Avec celui qui est bon, tu te montres bon, avec l'homme droit, tu agis selon la droiture ». (Ps. XVIII, 21, 24, 26). « Mon bouclier est en Dieu, qui sauve ceux dont le coeur est droit ». (Ps. VII, 11). « 0 Éternel! qui séjournera dans ta tente? Qui demeurera sur ta montagne sainte? Celui qui marche dans l'intégrité, qui pratique la justice, et qui dit la vérité selon son coeur ». (Ps. XV, 1-2).

Si nous considérons attentivement ces déclarations à la lumière du Nouveau Testament, vous les trouvons en parfait accord avec l'enseignement du Sauveur dans son discours d'adieu. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ». (Jean XV, 10). « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande ». (Jean XV, 14). Ces mots veulent dire littéralement : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous le donne ». (Jean XV, 16).

Cherchons à entrer dans l'esprit de ce que le Seigneur nous enseigne. Ne courons-nous pas le danger de ne voir quelquefois qu'un des côtés de la question et qu'une seule expérience à faire de la prière et de la foi? Mais il est un autre côté que la Parole de Dieu met fortement en relief, c'est celui de l'obéissance comme seul chemin menant à la bénédiction. Nous avons à réaliser dans nos relations avec l'Être Infini que nous appelons Dieu, Celui qui nous a créés et rachetés, que notre premier devoir envers lui c'est la soumission.

L'assujettissement de notre être tout entier à sa suprématie, à sa gloire, à sa volonté et à son bon plaisir, devrait être le grand objet de notre vie. La question n'est pas de savoir comment nous pourrons obtenir la faveur de Dieu et en jouir parce que même en cela notre moi peut dominer; c'est Dieu qui doit l'emporter sur tout. Une soumission complète, n'est-ce pas ce qui fera la beauté du ciel?

Obéir et servir, voilà les mobiles qui ont fait agir le Fils pendant qu'Il était sur la terre. Savoir et obéir, voilà ce que doit être notre but principal bien plus encore que le repos, la lumière, la joie ou la force.

Remarquons quelle place éminente le Maître donne à ce but, non seulement dans le chapitre quinzième, mais dans le quatorzième, où Il parle de l'habitation de Dieu en nous, en trois personnes. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements ». (Jean XIV, 15). Et l'Esprit vous sera alors donné par le Père. « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui ». (Jean XIV, 21). Enfin au verset 23 nous trouvons l'une des plus grandes et des plus précieuses promesses : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui ».

Est-il possible d'exprimer plus clairement que c'est par l'obéissance que l'Esprit habitera en nous, qu'il révélera le Fils en nous et nous préparera à être la demeure du Père? L'obéissance et la foi ne sont que les deux faces d'un même acte, celui par lequel nous acceptons la volonté de Dieu. De même que. la foi fortifie l'obéissance, l'obéissance, à son tour, fortifie la foi. La foi se perfectionne par les oeuvres : souvent ce que nous avons pris pour la foi est resté sans résultat; n'est-ce pas parce que nous n'avions pas compris que la seule foi efficace est celle qui est accompagnée d'une entière soumission à la volonté ide, Dieu. C'est alors seulement que nous aurons force et puissance pour réclamez de Dieu tout ce qu'Il nous a promis.

L'application de cette vérité est simple, mais très solennelle. Le Maître a dit : « Je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit », - « beaucoup de fruit », - « et que votre fruit demeure ». (Jean XV, 16, 5).

Ce qui revient à dire qu'il faut que notre vie soit utile et d'une utilité continuelle. Que de fois nous avons prié avec ferveur pour obtenir la grâce de porter du fruit, et nous avons été étonnés de ne recevoir aucune réponse! C'est parce que nous avions interverti l'ordre du Maître. Nous avions voulu recevoir d'abord la joie, la force, la consolation afin de pouvoir accomplir facilement notre oeuvre, sans difficulté et sans renoncement à nous-mêmes. Et le Maître veut que par la foi, sans nous préoccuper de notre tâche, de ses côtés faciles ou de ses difficultés, de nos forces ou de notre faiblesse, nous fassions ce qu'Il nous demande, dans une parfaite obéissance. En suivant ce chemin, nous serions arrivés à prier avec efficace, et à tout faire pour la gloire de Dieu. Non pas que l'obéissance tienne lieu de foi, ni y supplée si elle manque; non, l'obéissance qui vient de la. foi est la clef qui ouvre les trésors que Dieu tient en réserve pour nous. Le baptême de l'Esprit, l'habitation du Fils et du Père en nous, la foi en un exaucement constant de la prière, voilà ce qui attend celui qui obéit.

Acceptons cette leçon.

Voilà donc encore une des causes pour lesquelles nos prières peuvent n'être pas efficaces : notre vie n'est pas ce qu'elle doit être. Une obéissance simple et droite n'en est pas le signe caractéristique. Et cependant nous approuvons pleinement cette loi divine de la Providence : c'est que l'homme à qui Dieu a accordé une si grande influence dans le gouvernement du monde, jusqu'à lui donner des choses qu'Il n'aurait pas données sans la prière, doit apprendre, à se soumettre loyalement et sans restriction à l'autorité supérieure du Maître de toutes choses.

Reconnaissons, à notre honte, combien nos vies ont été et sont peu fidèles à cet égard. Consentons enfin à obéir à l'ordre que le Seigneur nous donne. Étudions ses relations avec nous en tant que Maître. Ne recherchons plus en premier lieu, jour après jour, notre consolation, notre joie et nos bénédictions personnelles. Que notre première pensée soit : J'appartiens au Maître

Qu'en toutes circonstances nous agissions comme faisant partie de lui-même, ne nous préoccupant plus que de connaître et de faire sa volonté. Être le serviteur, l'esclave de Jésus-Christ, que ce soit là l'esprit qui nous anime. S'Il a dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs... mais je vous ai appelés amis », (Jean XV, 15), c'est qu'Il avait défini plus haut cette qualité d'amis : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ». La seule chose qu'Il nous ordonne, comme aux sarments attachés au cep, c'est de porter du fruit. Vivons pour être en bénédiction aux autres, pour rendre témoignage de l'amour et de la vie qui sont en Jésus. Consacrons-nous entièrement à, vivre dans la foi et l'obéissance, c'est là ce que Jésus veut de nous, appliquons-nous à faire sa volonté : c'est-à-dire, à porter du fruit. Réalisons que c'est à cela qu'Il nous appelle, que nous n'avons d'ordre à recevoir que de Celui qui obtient tout de soli Père, et qu'une vie utile et féconde en fruits, toute consacrée à Dieu est à notre portée. Nous comprendrons alors comment et pourquoi porter du fruit peut seul nous ouvrir le chemin de la prière efficace.

Celui qui, par l'obéissance à Christ, prouve qu'il accomplit la volonté de Dieu, obtiendra tout ce qu'il demandera au Père, parce que le Père le lui a promis.

Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que, nous faisons ce qui lui est agréable »(I Jean III, 22)

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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XXIV
La victoire assurée

« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. »
« Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Jean XIV, 13-14.

« Que le Père vous accorde ce que vous lui demanderez en mon nom. » Jean XV, 16.

« En vérité, en vérité, je vous dis que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu'à présent, vous n'avez rien demandé en mon nom, demandez et vous recevrez. En ce jour-là vous demanderez en mon nom. » Jean XVI, 23-24, 26.

Les disciples n'avaient encore rien demandé au Dom de Jésus-Christ, et lui-même n'avait jamais parlé de cette possibilité. Nous trouvons dans ces paroles : assemblés en mon nom (Matth. XVIII, 20), ce qui s'en rapproche le plus. Ici, dans ce discours d'adieu, Il répète ces mots : en mon nom, à la suite de trois promesses illimitées : Tout... quelque chose... ce que vous demanderez (Jean XIV, 13-14, XV, 16), pour enseigner à ses disciples et à nous en même temps, que ce n'est qu'en son nom seul que nous aurons la victoire. Mais cette victoire dépend de l'usage que nous ferons de ce nom. Qu'est-ce qu'un nom?

Le nom est la personnification d'un individu, à tel point qu'il nous suffit de l'entendre prononcer pour que son image paraisse à nos yeux. Le nom éveille en nous immédiatement la personnalité qu'il évoque; il nous rappelle ce que nous en connaissons et renouvelle l'impression que nous en avons reçue. Le nom d'un roi, par exemple, nous suggère aussitôt l'idée de sa puissance, de sa grandeur, de son royaume même, parce qu'il en est le type. De même, chacun des noms sous lesquels Dieu nous est révélé : l'Éternel, Jéhova, l'Admirable, le Tout-Puissant, le Prince de Paix, personnifie instantanément à nos yeux quelque attribut de Celui qui est invisible. Le nom de Christ nous dit tout ce qu'Il a fait pour nous et tout ce qu'Il fait en ce moment comme Intercesseur et Médiateur.

Qu'est-ce que faire quelque chose au nom d'un autre?

C'est se présenter avec le pouvoir et l'autorité de cet autre, comme son représentant ou son envoyé. Et comment nous servir du nom d'un autre si nous n'avons pas avec lui une communauté de pensées? Pourrions-nous consentir à ce que qui que ce soit se serve librement de notre nom, si nous ne sommes assurés que notre honneur et nos intérêts seront saufs et en bonnes mains.

Voilà ce que Jésus nous offre lorsqu'Il nous permet de nous servir de son nom avec l'assurance que quoi que nous demandions, cela nous sera donné.

On ne peut établir ici de comparaison entre la permission accordée à quelqu'un de se servir d'un certain nom, dans une occasion particulière, et celle que Jésus donne solennellement à tous ses disciples d'user librement de son nom, en tout temps et pour tout ce qu'ils ont à demander. Il ne l'aurait pas fait s'Il n'avait pas su qu'Il pouvait leur confier ses intérêts, et que son honneur était en sûreté entre leurs mains. L'usage autorisé du nom d'un autre est toujours le signe d'une grande intimité. En employant le nom d'un autre pour un but spécial, nous laissons le nôtre de côté comme n'ayant plus de valeur et comme si nous revêtons la personnalité de celui dont nous invoquons le nom.

Faire usage d'un nom est un droit qui peut nous avoir été accordé en vertu d'une union légale.

Un négociant, obligé de s'éloigner et de quitter ses affaires, donne à son fondé de pouvoir une attestation au moyen de laquelle celui-ci peut tirer des centaines de mille francs en son nom. Le fondé de pouvoir s'en servira non pour lui-même mais dans l'intérêt de la maison. C'est parce que son patron le, connaît pour être dévoué à ses affaires qu'il peut lui remettre ainsi, en toute confiance, le libre usage de son nom.

Lorsque le Seigneur Jésus-Christ est monté au ciel, Il a laissé son oeuvre, le gouvernement de son royaume ici-bas, entre les mains de ses serviteurs. Il ne pouvait faire autrement que de les autoriser à se servir de son nom, pour obtenir du Père le secours dont ils auraient besoin pour la bonne réussite de ses affaires. Ses disciples ont donc le pouvoir de se servir du nom de Jésus dans la mesure où ils se consacrent aux intérêts et à l'oeuvre du Maître. L'usage d'un nom suppose toujours l'abandon de nos intérêts propres pour prendre en main ceux de la personne que nous représentons.

Faire usage d'un nom est un droit qui peut encore nous avoir été accordé en vertu d'une union pour la vie.
Dans le cas du négociant et de son fondé de pouvoir, l'union est temporaire. Mais nous savons comment l'union de la vie comporte l'unité du nom.

Un enfant porte le nom de son père parce qu'il en a reçu la vie. Et souvent le fils d'un père honorable a été respecté par le seul fait du nom qu'il portait. Mais si l'on arrive à découvrir qu'il n'a que le nom, sans avoir le caractère et les qualités de son père, ce nom même perdra de sa valeur. Tout doit être en harmonie, le nom, la vie et le caractère. Si tel est le cas, l'enfant aura un, double titre à l'affection et à l'estime des amis de son père.

Il en est de même pour Jésus et le chrétien. Nous devons être un avec lui. Nous avons une même vie avec lui, un même esprit, et, par là, nous avons le droit de nous approcher de Dieu en son nom.
Ce qui peut en autoriser l'usage est encore l'union de l'amour.
Si une jeune fille pauvre, dont la vie a été toute de privations, s'unit à un homme riche, elle renonce à son nom pour prendre celui de son mari, elle a le droit de s'en servir. Elle peut faire des emplettes, et, grâce au nom qu'elle porte, on ne refusera pas de les lui livrer.. Pourquoi? Parce que l'époux, l'ayant choisie pour sa compagne, lui a donné le droit de considérer sa richesse à lui comme devenant la sienne à elle, car ils ne font plus qu'un.

L'époux céleste ne pouvait faire moins, nous ayant aimés, nous ayant unis à lui. Dès lors, Il donne à ceux qui portent son nom le droit de tout demander en ce nom-là.

Les exemples que nous venons de citer nous montrent que la manière habituelle d'envisager cette question est défectueuse. Trop souvent nous terminons nos prières par le nom de Jésus, comme une simple formule, ou en coupables qui s'en font une caution qui doit répondre pour eux.

Jésus est vivant, Il est auprès du Père, ne l'oublions pas. Si même c'est à lui que nous adressons nos supplications, il faut le faire en son nom. N'est-ce pas déclarer par là que nous sommes avec lui en communion de sentiments, d'intérêts et d'amour? S'il en est ainsi, notre foi grandira dans l'assurance que rien de ce que nous demandons en son nom ne nous sera refusé, et nous verrons quelle puissance merveilleuse nous aurons dans nos prières auprès du Père. De l'influence de Christ dans notre vie dépend son influence dans nos prières. Bien des paroles dans l'Écriture rendent clairement ce que nous venons de dire :
« Faites tout au nom du Seigneur Jésus ». (Col. Ill, 17).

Ce verset est la contre-partie de cet autre :
« Demandez tout en mon nom ». Faire et demander au nom de Jésus sont inséparables.
« Nous marcherons, nous, au nom de l'Éternel, notre Dieu à toujours et à perpétuité ». (Michée IV, 5).

Nous voyons que le nom du Seigneur doit exercer une influence dirigeante sur notre vie tout entière, et surtout dans la prière. Ce n'est pas à nos paroles seulement, mais à nos actes que Dieu regarde pour jugez ce que le trône de son Fils est réellement pour nous. Quand l'Écriture parle de : « Ces hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes XV, 26), ou de celui qui est : « Tout prêt, non seulement à être enchaîné, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus » (Actes XXI, 13), nous voyons ce que ce nom doit être pour nous. S'Il est tout pour nous, nous obtiendrons tout par lui. Si j'abandonne tout à Dieu, Il me fera part de tout ce qu'Il possède. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai ». (Jean XIV, 13).

Jésus noua fait cette promesse libéralement : les chrétiens l'ont amoindrie, limitée, ils la trouvaient trop large. Qui oserait se fier à un homme sans condition? Mais dans ce cas-ci, il ne s'agit pas d'un homme, et ces mots : en mon nom, portent en eux leur propre garantie. C'est une puissance spirituelle que nous pouvons revendiquer devant les hommes et devant Dieu.

Oh! demandons à Dieu le secours de son Saint-Esprit, pour que nous comprenions la signification de ce nom et l'usage que nous en devons faire. C'est par l'Esprit seul que « le nom qui est au-dessus de tout nom » (Phil. Il, 9), prendra la place prépondérante dans nos affections et dans notre vie. Disciples de Jésus! Que les leçons d'aujourd'hui pénètrent profondément dans notre coeur. Les cieux nous sont ouverts, les trésors du monde invisible sont mis à notre disposition, sachons en user au profit de ceux qui nous entourent. Apprenons à prier au nom de Jésus. Que chacun de nous exerce son sacerdoce royal et se prévale du droit dont il dispose dans le champ d'activité que le Seigneur lui a donné.

Que les chrétiens se réveillent, qu'ils écoutent ce message ! Notre prière obtiendra ce qui, sans elle, n'aurait jamais été fait. Servons-nous sans réserve du nom de Jésus, et soyons ainsi en bénédiction pour ceux qui nous entourent.

« Tout ce que vous demanderez en mort. nom, je le ferai ». (Jean XIV, 13)

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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