Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

XXV
Le Saint-Esprit et la prière

« En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien : en vérité, en vérité, je vous dis que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu'à présent, vous n'avez rien demandé en mon nom ; demandez et vous recevrez afin que votre joie soit parfaite. En ce jour-là, vous demanderez en mon nom et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime. » Jean XVI, 23,24, 26,

« Priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu. » Jude 20-21.

 « Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom. Je vous écris, pères, parce que vous avez connu Celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin ». (1 Jean II, 12-18).

Ces paroles de Jean adressées aux petits enfants, aux jeunes gens et aux pères, ne nous indiquent-elles pas qu'il y a dans la vie chrétienne trois époques distinctes d'expériences ?

La première est celle de l'enfance; l'âme naît à la joie du pardon et de l'assurance du salut.

La seconde est celle de l'adolescence époque de transition et de lutte où la foi grandit et s'affermit; la Parole de Dieu agit et donne à la jeunesse les armes par lesquelles elle peut remporter la victoire sur le malin.

La troisième est celle de l'âge mûr; les pères ont approfondi toutes choses et sont entrés dans une communion intime avec le Tout-Puissant.

Dans le sermon sur la montagne, tel que nous venons de l'étudier au point de vue de l'enseignement de Christ sur la prière, nous retrouvons aussi trois divisions distinctes analogues. En premier lieu, l'époque d'initiation où l'enseignement se résume en ce mot Père : « Priez votre Père ». « Votre Père voit, entend, sait, récompensera, beaucoup plus qu'aucun père terrestre ». Ayez seulement en lui une foi enfantine.

Plus tard, vient l'époque de luttes, de transition et de victoire, résumées par ces paroles : « Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne ». (Matth. XVII, 21). « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-Il à leur égard? » (Luc XVIII, 7)

Enfin, dans ses paroles d'adieu, nous atteignons un degré plus élevé encore. Les enfants sont devenus hommes faits, ils sont les amis du Maître pour lesquels Il n'a point de secrets et auxquels Il dit : « Je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père ». (Jean XV, 15).

En nous répétant si souvent quoi que vous demandiez, Jésus nous remet pour ainsi dire les clefs du royaume des cieux. Le moment est venu de prouver la puissance de la prière en son nom. Le contraste entre le premier et le dernier degré de cette marche ascendante est marqué de la manière la plus positive dans les paroles que nous méditons aujourd'hui.
« Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. En ce jour-là vous demanderez en mon nom » (Jean XVI, 24, 26).

Nous savons maintenant ce que veut dire ce mot en ce jour-là. C'est le jour de l'effusion du Saint-Esprit. L'oeuvre de Christ sur la croix, sa victoire complète sur la mort> révélée par sa résurrection et son ascension devaient recevoir leur couronnement, par la descente du Saint-Esprit sur les disciples pour animer leur vie, manifestation visible de la gloire de Dieu sur la terre.

L'un des merveilleux résultats de la dispensation de l'Esprit, c'est la force toute-puissante qu'Il donne à la prière, puissance inconnue jusqu'à la Pentecôte. La prière adressée au nom de Jésus et exaucée n'est-elle pas la preuve que l'Esprit habite en nous?

Pour comprendre comment le don du Saint-Esprit a été le commencement d'une ère nouvelle dans l'exercice de la prière, rappelons-nous quelle est son oeuvre et pourquoi Il n'a pas été donné avant que Jésus eût été glorifié.

L'Esprit est l'essence même de Dieu, car Dieu est Esprit. C'est par l'Esprit que le Fils a été engendré du Père, c'est par la communion du Saint-Esprit que le Père et le Fils sont un. La prérogative éternelle du Père est d'accorder sans cesse au Fils ce qu'il demande. Le privilège béni du Fils est de demander et de recevoir sans cesse, parce que par l'Esprit, Ils sont tous deux unis en une même vie et un même amour. Il en a été ainsi de toute éternité, il en est de même maintenant encore parce que le Fils agit comme médiateur entre nous et le Père.

Jésus, sur la terre, a commencé l'oeuvre de réconciliation de l'homme avec Dieu, en unissant dans son corps la nature humaine et la nature divine. Il la poursuit dans le ciel. Il a réuni en lui ce qui était inconciliable la justice de Dieu et notre péché; il a terminé la lutte, une fois pour toutes, quant à lui, en son propre corps attaché sur la croix. Puis Il est monté au ciel pour agir avec puissance, en chacun des membres de son corps, les délivrant du péché et manifestant ainsi la victoire qu'il a remportée. Par son intercession incessante, Il vit dans une communion vivante avec ceux de ses rachetés qui prient sans cesse. Cette intercession même leur donne une force et une puissance qu'ils n'auraient pu avoir sans elle. C'est par le Saint-Esprit que cette oeuvre s'accomplit. Le Saint-Esprit n'avait pas été accordé aux hommes avant que Jésus-Christ eût été glorifié.

« Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui, car l'Esprit n'était pas encore répandu, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié ». (Jean VII, 39).

Ce don du Père était nouveau et entièrement différent de ce que les Saints de l'Ancien Testament avaient reçu. L'oeuvre de la rédemption par le sang de Christ était si complète que l'humanité sous cette économie nouvelle pouvait recevoir une manifestation du Saint-Esprit qu'il n'aurait pas été possible à Dieu d'accorder sous l'économie de l'Ancien Testament. Ces paroles de Jean VII, 39, étaient littéralement vraies. Au moment où Jésus, glorifié, remonta au ciel, Il reçut du Père le droit de répandre le Saint-Esprit sur ses disciples et sur nous, ses enfants, ce qu'il n'aurait pas pu faire auparavant. « Élevé par la droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et Il l'a répandu, comme vous le voyez, et l'entendez ». (Actes II, 33). Sous l'ancienne Alliance, Il était invoqué comme, l'esprit de Dieu. À la Pentecôte, Il descendit comme l'Esprit de Jésus glorifié, nous, apportant les fruits que la Rédemption accomplie devait produire en nous.

C'est dans l'intercession continue de Christ eh notre faveur que l'oeuvre de la Rédemption trouve son complément. Par le Saint-Esprit qui est en nous, nos prières s'élèvent au trône de grâce où elles se mêlent et se confondent avec celles de Jésus pour nous. L'Esprit prie, pour nous, sans paroles; dans les profondeurs de notre coeur souvent nos pensées revêtent à peine une forme, et l'Esprit s'en empare alors pour les mettre en communication avec le Dieu-saint. Par le Saint-Esprit les prières de Christ deviennent nôtres et les nôtres deviennent siennes. Nous comprenons alors par une expérience personnelle ces paroles : « Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom; demandez et vous recevrez... En ce jour-là, vous demanderez en mon nom ». (Jean XVI, 24-26).

Frères! ce qu'il faut que nous demandions au nom de Christ pour que notre joie soit parfaite, c'est le baptême du Saint-Esprit. Il y a ici plus que l'Esprit de Dieu sous l'ancienne Alliance. C'est le Saint-Esprit, l'Esprit de Jésus glorifié dans sa Toute-Puissance, descendant en nous, habitant en nous, pour nous révéler le Père et le Fils. « Et moi, je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur afin qu'Il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir parce qu'il. ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car Il demeure avec vous et Il sera en vous. En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et que je suis eh vous ». Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera, nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui ». (Jean XIV, 16-17, 20, 23).

Lorsque cet Esprit n'est pas seulement celui de nos heures de prières mais de notre vie tout entière, nous rendant semblables à Jésus, Il nous donne le moyen d'avoir cet accès immédiat auprès du Père, dont Jésus parle ici : « Je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime ». (Jean XVI, 26). Oui, comprenons et croyons qu'être rempli de l'Esprit de Jésus glorifié est indispensable au peuple de Dieu. Nous réaliserons alors ce que c'est que : « Faire en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications ». (Eph. VI, 18), et « Prier par le Saint-Esprit, se maintenant dans l'amour de Dieu ». (Jude, 20-21).

L'efficacité de nos prières dépend de ce que nous sommes et de ce qu'est notre vie. Le secret de prier au nom de Christ, c'est de vivre au nom de Christ. C'est en demeurant en lui que nous acquérons le droit de demander ce que nous voulons. La mesure dans laquelle nous vivons en Christ sera l'exacte mesure de notre puissance dans la prière. C'est l'Esprit qui est eh nous qui prie, lion pas toujours en paroles et en pensées, mais par des soupirs, qui ne se peuvent exprimer.

Que nos vies soient remplies de Christ, de son Esprit, et ses promesses si magnifiques ne nous paraîtront plus si extraordinaires. « Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom; demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite ». « En ce jour, vous demanderez en mon nom ». « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera ». (Jean XVI, 24, 26, 23).

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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XXVI
Christ, intercesseur

« Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. » Luc XXII, 32.

« Je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous. » Jean XVI, 26.

« Étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Héb. VII, 25.

Nos progrès dans la vie spirituelle sont en rapport avec ce que Jésus est pour nous dans notre vie intérieure. Plus nous réaliserons que Christ doit être tout pour nous et en nous, plus nous vivrons de la véritable vie de la foi qui, renonçant à soi-même, ne vit plus que pour Christ. La vie ne sera plus une lutte vaine pour faire ce qui est bien, mais, 'nous appuyant sur Christ, nous trouverons en lui la force de combattre le bon combat et de remporter la victoire de la foi. C'est surtout vrai quand il s'agit de vie de prière. Lorsque par la foi nous croirons que Jésus-Christ a tout accompli pour nous, nous comprendrons aussi que le temps des soucis et des efforts inutiles est passé, que désormais nous pourrons participer à la vie de Christ soit sur la terre, soit dans les cieux. Nous prierons alors, nous appuyant non seulement sur les mérites de Jésus, qui rend acceptables aux yeux du Père nos misérables prières, mais encore sur l'union intime qui existe entre Christ et nous et sur sa prière en nous.

Le salut parfait est en Christ lui-même. Il s'est donné lui-même pour nous, Il vit lui-même en nous. Parce qu'Il prie, nous prions aussi. Comme ses disciples, quand ils le virent prier, lui demandèrent de leur enseigner à prier, ainsi participerons-nous à sa vie de prière, puisque nous savons qu'Il est sur le trône comme notre intercesseur. Cette vérité ressort clairement dans la dernière nuit de sa vie ici-bas.

Sa prière sacerdotale (Jean XVII) n'est-elle pas un modèle? Ne continuera-t-Il pas à plier ainsi pour nous, dans le ciel? Dans ses dernières paroles, Il a annoncé à plusieurs reprises que la vie de prière de ses disciples était étroitement unie à son retour auprès du Père : son intercession éternelle était dès lors liée intimement à la vie de prière en son nom qui allait commencer pour eux.

La confiance en l'intercession de Jésus nous assure le droit de prier en son nom. Pour bien comprendre ceci, examinons d'abord son oeuvre d'intercession. La vie de Christ sur la terre comme prêtre n'a été qu'un commencement. 'Ce fut comme sacrificateur et victime à la fois, qu'Il répandit son sang. Pareil à Melchisédec, Il vit encore au-dedans du voile pour continuer son oeuvre. De même que Melchisédec a été supérieur à Aaron dans la hiérarchie sacerdotale, de même l'oeuvre d'intercession de Jésus est supérieure en puissance et en gloire à son oeuvre d'expiation. Christ est mort; bien plus, Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu, et Il intercède pour nous » (Romains VIII, 34).

Cette intercession est une réalité positive, absolument nécessaire, sans laquelle la rédemption n'aurait plus d'effet. La merveilleuse réconciliation entre Dieu et l'homme s'est faite par l'incarnation, l'expiation et la résurrection de Jésus, et c'est par elle que l'homme participe à la vie divine. Mais l'appropriation personnelle de cette réconciliation pour les membres du corps de Christ sur la terre, ne peut avoir lieu que par l'exercice constant de lai puissance divine du Chef de notre foi, vivant éternellement dans les cieux.

Aucune conversion, aucun travail de sanctification, aucune victoire sur le péché et le monde ne peut avoir lieu sans une manifestation directe de Celui qui est tout-puissant pour sauver. Cette révélation ne peut s'effectuer que par sa prière. Il la demande au Père et Il l'obtient du Père. « C'est aussi pour cela qu'Il peut sauver, parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur ». (Héb. VII, 25).

Il n'est pas un besoin de son peuple qu'Il ne puisse satisfaire. Sa médiation sur le trône est aussi indispensable, aussi efficace que sur la croix, et c'est son oeuvre incessante à la droite de Dieu. Non seulement nous participons aux bénéfices de cette oeuvre, mais à l'oeuvre elle-même. Pourquoi? Parce que nous sommes son corps et que le corps et ses membres ne font qu'un. « La tête ne peut pas dire aux pieds : Je n'ai pas besoin de vous ». (1 Cor. XII, 21). Faisant un avec Jésus, nous partageons avec lui ce qu'Il est et ce qu'Il a. « Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée ». (Jean XVII, 22).

Nous partageons sa vie, sa justice, son oeuvre, nous devons aussi partager son intercession. Il n'est pas une oeuvre qu'Il accomplisse sans que nous en ayons notre part. « Christ est ma vie ». (Phil. I, 21).

« Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ». (Gal. II, 20).

La vie en lui et en nous est absolument identique. La vie de Jésus dans les cieux est une vie de prière constante; et si nous vivons eh lui, notre prière sera aussi un échange continuel de demandes et d'exaucements. Ne pensons pas qu'il y ait deux courants distincts de prières qui s'élèvent séparés l'un de l'autre, l'un venant de Christ et l'autre de son peuple. Non, s'ils vivent de sa vie, l'union entre lui et les siens est complète. C'est lui qui nous inspire ce que nous avons à demander; et, à son tour, Il s'empare de notre prière pour la présenter au Père. Il est l'ange qui tient l'encensoir d'or. « On Lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône ». (Apoc. VIII, 3). Voilà le secret de l'exaucement de toute prière. Il faut que ce soit Christ qui les offre au Père.

Le Fils unique du Père a seul le droit de prier; la plénitude de la divinité habite en lui, et cette plénitude lui donne une puissance entière et complète dans l'exercice de la prière, puissance qu'il accorde aux siens. La croissance dans la vie spirituelle consiste à découvrir de plus en plus tous les trésors renfermés en lui, les liens qui nous unissent à lui et à faire l'expérience que nous sommes en lui. Plus nous le posséderons, plus nous recevrons de grâces dans la vie de la prière comme dans la vie spirituelle.

Ne croyons pas que l'intercession de Jésus se borne à prier à notre place, lorsque pour une raison ou pour une autre nous ne prions pas. Non. Elle va plus loin. C'est elle qui nous amène à prier à l'unisson avec Christ, de qui procède notre vie et notre foi. Dès lors, notre prière sera un acte de foi.

C'est une nouvelle époque dans la vie de plus d'un croyant, que le moment où Christ lui est révélé comme vivant en lui et lui en Christ. Il comprend alors que le Sauveur est son garant, afin qu'il lui reste fidèle et obéissant. C'est là le premier pas dans la vie de la foi. La découverte que Christ est aussi notre garant dans notre vie de prière ne sera pas moins bénie. Il est le centre de toute prière. Il est le guide dans la voie de supplications qu'Il a inaugurée lui-même, Il est le chef et le consommateur de notre foi. Il communique son propre Esprit de prière à tous les siens. En donnant sa vie pour ses rachetés, Il a fourni à tous leurs besoins. Il s'associe donc à leur vie de prière, Il y pourvoit en les unissant à la sienne et en la maintenant en eux. « Mais j'ai prié pour toi », non pour rendre ta foi superflue ou inutile, mais « pour que ta foi ne défaille point ». (Luc XXII, 32). Cela revient à dire : « Si vous demeurez en moi », L'INTERCESSEUR, qui vis aux siècles des siècles, « demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé ». (Jean XV, 7).

La pensée de cette communion intime avec Jésus dans son oeuvre d'intercession nous rappelle ce qu'Il nous a enseigné plus d'une fois. Les magnifiques promesses faites à la prière ont comme but et justification la gloire de Dieu dans la manifestation de son royaume et le salut des pécheurs. Tant que nous ne prions que pour nous-mêmes, les promesses faites par Jésus-Christ dans sa dernière nuit ici-bas, restent un livre fermé pour nous.

C'est aux sarments du vrai cep, qui produisent du fruit, c'est aux disciples envoyés dans le monde pour annoncer la vérité aux âmes qui périssent, c'est aux serviteurs fidèles qui continuent et poursuivent le travail qu'Il a laissé inachevé derrière lui, c'est à ceux qui, comme le Maître, sont devenus la semence de vie, semence qui doit mourir pour produire au centuple, c'est à tous ceux-là, disons-nous, que la promesse a été donnée. Que chacun de nous cherche quelle est l'oeuvre qu'il a à faire, quelles sont les âmes qui lui ont été confiées, et que notre intercession pour elles devienne notre lien d'intimité avec Dieu. Nous réaliserons non seulement pour nous les promesses faites à la prière, mais nous ferons encore l'expérience que demeurer en Christ et lui en nous nous rend participants à son propre bonheur. Ce bonheur ne consiste-t-il pas à être en bénédiction aux hommes et à les sauver?

Merveilleuse intercession de notre bien-aimé Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, à, laquelle nous devons toutes choses et à laquelle Il nous associe comme ses compagnons, de travail! Oh! prions en son nom, en son Esprit, en lui-même, eh union parfaite avec, lui! Oh! merveilleuse intercession toujours, active, toujours efficace de Jésus-Christ, quand y participerons-nous complètement? Quand nos prières feront-elles partie intégrante de son intercession?

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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