Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

XXVII
Christ, souverain sacrificateur

« Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi. » Jean XVII, 24.

 Dans son discours d'adieu, Jésus révèle à ses disciples ce que sera la vie future lorsque le règne de Dieu sera venu avec puissance. Dans la communion du Saint-Esprit, dans l'union avec le cep céleste, dans le témoignage et les souffrances, les disciples trouveront leur vocation et leur félicité. En déroulant à leurs yeux les perspectives de cette vie-là, le Seigneur fait, à plusieurs reprises, aux apôtres, les promesses les plus illimitées à la force et à la puissance de leurs prières.

En terminant ses enseignements, lui-même se dispose à prier. Voulant laisser à ses disciples la joie de savoir ce que sera pour eux son intercession dans le ciel comme leur souverain sacrificateur, Il leur fait le précieux legs de sa prière sacerdotale. Et cela autant parce qu'ils doivent partager son oeuvre d'intercession que pour qu'ils sachent, et nous avec eux, comment ils peuvent accomplir leur sainte mission.

Dans l'enseignement du Seigneur, pendant cette dernière nuit, nous avons appris que ses étonnantes promesses faites à la prière ne sont pas accordées en notre faveur seulement, mais en faveur des intérêts du Seigneur et de son royaume. C'est du Seigneur lui-même que nous pouvons apprendre ce que la prière en son nom doit être et ce qu'elle peut obtenir. La prière sacerdotale nous enseigne ce que la prière faite, au nom de Jésus peut demander, espérer et attendre.

Elle se divise en trois parties. Dans la première, du verset 1 à 5, le Seigneur prie pour lui-même; dans la seconde, du verset 6 à 19, Il prie pour ses disciples, et dans la dernière du verset 20 à 26, Il prie pour le peuple des fidèles dans tous les âges.

Le disciple de Jésus qui se voue à l'oeuvre d'intercession et qui veut faire l'épreuve de la mesure de bénédictions qu'il peut faire descendre sur ceux qui l'entourent, par la prière au nom de Jésus, étudiera par l'Esprit en toute humilité, ce beau chapitre dix-septième de Jean, comme l'une des leçons les plus importantes de l'école à laquelle nous sommes.

Jésus prie avant tout pour lui-même, afin qu'étant glorifié, Il puisse glorifier le Père. « Père... glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ».

« Maintenant toi, Père, glorifie-moi ».

Il expose les raisons pour lesquelles Il prie de la sorte. Le Père et le Fils ont conclu une sainte alliance dans les cieux, Le Père, comme récompense de l'oeuvre du Fils ici-bas, lui a donné toute puissance sur les hommes. Le Fils a accompli sa mission; Il a glorifié le Père. Son but est de le glorifier toujours plus. C'est avec une. sainte hardiesse qu'Il demande au Père de le glorifier, parce qu'alors Il sera eh état de faire pour son peuple tout ce qu'Il a entrepris.

Disciples de. Jésus! Nous avons ici la première leçon dans l'intercession sacerdotale. Suivons l'exemple de notre grand souverain sacrificateur. Le Fils a commencé sa prière en affirmant sa position vis-à-vis du Père. Il a mis, en avant son oeuvre, son obéissance, son ardent désir que le Père soit glorifié. Faisons comme lui. Approchons-nous de notre Père, par Christ, sachons nous prévaloir auprès de lui de l'oeuvre que Jésus a accomplie. Ne faisons plus qu'un avec elle, confions-nous en elle, vivons pour elle; déclarons que nous sommes prêts à nous consacrer jusqu'à la fin au travail que le Père nous a donné à faire et à ne vivre que pour sa gloire. Demandons alors avec confiance que le Père soit glorifié eh nous. Voilà ce qu'est la prière faite dans l'Esprit de Jésus, en son nom et en parfaite union avec lui. Cette prière aura force et puissance.

Si, avec Jésus, nous glorifions le Père, le Père, à son tour, glorifiera le Fils, en nous accordant ce que nous demandons en son nom et, en particulier, nos requêtes d'intercession pour ceux qui nous entourent.

Notre Seigneur prie ensuite pour ses disciples : Il parle d'eux comme de ceux que le Père lui a donnés. Le signe qui les caractérise, c'est qu'ils ont reçu la parole de Christ. Il déclare les envoyer désormais dans le monde à sa place, comme le Père l'avait envoyé lui-même. Il réclame deux choses en leur faveur : Que le Père les préserve du .mal, et qu'Il les sanctifie par sa parole qui est la vérité, parce que Jésus se sanctifie lui-même pour eux.

Tout intercesseur croyant et fidèle a, comme le Seigneur, un cercle intime pour lequel il faut qu'il prie tout d'abord. Les parents ont leurs enfants, les instituteurs leurs élèves, les pasteurs leurs troupeaux, les moniteurs des écoles du dimanche leurs groupes, tout travailleur dans le champ de Dieu a sa charge spéciale et doit porter dans son coeur ceux qui lui sont confiés.

Il est de toute importance que la prière d'intercession soit personnelle, définie, qu'elle ait un but bien déterminé. Notre première demande en faveur de ceux pour lesquels nous Intercédons doit être qu'ils reçoivent la Parole, mais cette prière n'aura aucune efficace si nous ne pouvons dire avec le Seigneur : « Je leur ai donné ta parole ». (Jean XVII, 14).

Voilà ce qui nous donne la liberté et la force dans notre oeuvre d'intercession pour les âmes. Il faut non seulement prier pour elles, mais nous adresser à elles directement. Quand elles auront accepté la Parole, prions beaucoup pour qu'elles soient préservées du mal et sanctifiées par la Parole.

Au lieu de nous désespérer, de juger ceux qui tombent et de les abandonner, prions pour eux avec ardeur. « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés ». (Jean XVII, 11). « Sanctifie-les par ta vérité ». (Jean XVII, 17).

La prière au nom de Jésus est d'une grande efficace. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai ». (Jean XIV, 13).

Enfin, la prière du Seigneur embrasse un champ plus vaste. « Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole ». (Jean XVII, 20).

Son coeur de sacrificateur s'ouvre et s'élargit pour renfermer tous les lieux et tous les temps. Il prie pour que tous ceux qui lui appartiennent ne forment partout qu'un seul corps, donnant ainsi la preuve que sa mission est bien réellement divine et que les siens seront admis avec lui à une gloire éternelle. « Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et que je sois en eux ». (Jean XVII, 26).

Le disciple de Christ qui a éprouvé dans son entourage immédiat quelle a été la puissance de sa prière, ne pourra plus se renfermer dans un cercle aussi limité. Il faut qu'il prie pour l'Église universelle et les branches qui s'y rattachent. Il priera surtout pour, obtenir l'amour fraternel et l'unité de l'Esprit. Il priera pour que l'Église soit une en Christ et pour qu'elle témoigne au milieu du monde que Christ a accompli cette oeuvre merveilleuse : l'amour triomphant de l'égoïsme. Quel autre, sinon le Fils de Dieu, envoyé du ciel, aurait pu la réaliser?

Les chrétiens devraient prier beaucoup pour que l'unité de l'Église, non dans sa forme extérieure, mais en esprit et en vérité, soit rendue manifeste. Voilà pour la prière en elle-même.

Voyons le mode à employer.

Jésus dit : « Père, JE VEUX ! » Lui, le Fils, lui qui a reçu les promesses du Père, lui qui, a accompli son oeuvre jusqu'au bout, Il a le droit de le dire. La promesse du Père est positive : « Demande-moi et je te donnerai ». Il s'en prévaut, Il nous fait, à son tour, une promesse analogue. « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai ». (Jean XIV, 13).

Il nous adresse cette demande : « Que veux-tu? » À nous de répondre : « Père, JE VEUX tout ce que tu as promis ». Au fond, c'est là la foi véritable, celle qui honore Dieu. La conviction que nous obtiendrons ce que nous demandons avec foi est agréable au Père. Au premier abord, notre coeur hésite à employer cette expression : je veux; nous ne nous sentons ni le droit, ni la force de nous en servir. La grâce de pouvoir dire: « je veux » ne nous sera accordée que lorsque nous aurons fait une entière abnégation de nous-mêmes; soyons certains alors que tous ceux qui auront soumis leur volonté à celle du Maître la recevront. Celui qui renonce à sa volonté la retrouvera, et il la retrouvera renouvelée et fortifiée d'une puissance toute divine.

« PÈRE JE VEUX ». Voilà la note dominante de l'intercession, constante, active, efficace de notre Sauveur dans le ciel. Par notre union avec lui, notre prière aura la même efficacité. Mais à une condition : c'est que nous marchions avec lui, que nous demeurions en lui et que nous fassions toutes choses en son nom. Allons à lui avec confiance. Apportons-lui chacune de nos requêtes. Mettons-les à l'épreuve de sa Parole et du Saint-Esprit, puis jetons-les dans le torrent d'intercession qui s'échappe du coeur de notre Seigneur pour s'élancer vers le Père. Alors nous pourrons avoir pleine confiance que nous recevrons ce que nous demandons.

L'Esprit lui-même nous inspirera ce :
« Père, je veux » qui nous apportera l'exaucement. Vivre en lui et pour lui seul, là sera le secret de notre force et de notre influence.

Disciples de Jésus! Appelés à être semblables à notre Seigneur dans son intercession sacerdotale, quand arriverons-nous à réaliser notre glorieuse destinée, qui est de prier, de plaider la cause des âmes qui périssent et d'acquérir de l'influence en leur faveur auprès de Dieu? Quand secouerons-nous notre nonchalance qui se revêt de fausse humilité et nous rendrons-nous à l'Esprit de Dieu, afin qu'Il revête notre volonté de force et de lumière? Quand arriverons-nous à saisir et à posséder les merveilleuses promesses que Dieu nous a faites?

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


.

XXVIII
Christ, la victime

« Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Marc XIV, 36.

Quel contraste dans l'espace de quelques heures! Quelle transition entre le moment où : « Jésus levant ses yeux au ciel dit : Père, je veux ». (Jean XVII, 1-24), et celui 'où, « s'étant jeté contre terre, Il pria que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui! » (Marc XIV, 35).

Dans l'un, nous voyons le souverain sacrificateur en dedans du voile, intercédant avec puissance. Dans l'autre, la victime sur l'autel, ouvrant la voie nouvelle au travers du voile déchiré.

Dans l'ordre chronologique, le : Père, je veux du souverain sacrificateur, précède le cri de la victime obéissante : « Père, non pas ce que je veux ». Cet ordre était nécessaire pour nous montrer ce que serait l'intercession de Jésus une fois le sacrifice consommé. De fait, c'est cette prière à l'autel: « Père, non pas ce que je veux », qui a fait la force de celle devant le trône : « Père, je veux ».

C'est par l'abandon complet de sa volonté en Gethsémané que le grand prêtre assis. sur le trône a la puissance de demander ce qu'Il veut. Pour tous ceux qui veulent apprendre à prier à l'école de Jésus, cette leçon de Gethsémané est l'une des plus sacrées et des plus précieuses. Il pourrait sembler à un écolier superficiel qu'elle ôte le courage de prier avec foi. Si cette supplication ardente du Fils n'a pas été entendue, si le bien-aimé lui-même a dû dire : Non pas ce que je veux, à combien plus forte raison ne le dirons-nous pas aussi. Au premier abord, il paraît impossible que les promesses faites si peu d'heures auparavant par le Seigneur, puissent être prises au pied de la lettre : TOUT CE QUE VOUS DEMANDEREZ, et QUOI QUE VOUS DEMANDIEZ.

Si nous pénétrons plus profondément dans le sens des paroles prononcées en Gethsémané, nous apprendrons que c'est là précisément notre sûreté quant à l'exaucement de nos prières. Approchons-nous avec une adoration pleine de respect pour contempler le Fils de Dieu priant, suppliant avec larmes et grands cris et n'obtenant pas ce qu'Il demande. Il est notre Maître; lui,même nous révélera le mystère de son sacrifice, tel qu'il est contenu dans cette prière, inexplicable à nos yeux.

Pour la comprendre, remarquons l'immense différence entre la prière de notre Seigneur grand sacrificateur, et celle qu'Il offre si peu de moments après dans sa faiblesse. Alors, Il priait pour que son Père fût glorifié, pour que lui-même et son peuple le fussent aussi, par l'accomplissement des promesses positives qui leur avaient été faites. Il demandait ce qu'Il savait être selon la parole et la volonté du Père; Il pouvait donc dire hardiment : PÈRE, JE VEUX.

Maintenant, Il prie dans la faiblesse de son humanité, et pourtant, Il sait que c'est la volonté du Père qu'Il boive cette coupe. Il en a déjà parlé à ses disciples, plus tard Il leur dira encore : « Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donné à boire ». (Jean XVIII, 11). Il sait que c'est pour cela qu'Il est venu sur la terre. Mais dans l'indicible angoisse de son âme, lorsqu'Il sent la puissance des ténèbres l'envelopper et qu'il éprouve les premières atteintes de la colère de Dieu contre le péché, sa nature humaine tremble en présence de cette épouvantable réalité : Être lait malédiction.

Il pousse ce cri d'angoisse, demandant à Dieu que, si son but peut être atteint sans cette épreuve, cette coupe terrible passe loin de lui. Ce cri est la preuve évidente, irrécusable de la réalité profonde de son humanité. Lorsqu'Il dit au Père : « Toutes choses te sont possibles » et qu'Il le supplie avec toujours plus d'intensité que cette coupe lui soit épargnée, c'est le : « Toutefois, non pas ce que je veux », trois fois répété, qui constitue la valeur réelle, l'essence même de son sacrifice.

Il a demandé quelque chose... et Il ne peut pas dire : « Je sais que c'est ta volonté! » Il se réclame de l'amour et de la puissance de Dieu et pourtant Il termine par ces mots : TA VOLONTÉ SOIT FAITE. (Matth. XXVI, 42).

C'est dans l'abandon complet de sa volonté, dans sa soumission à celle de son Père, que l'obéissance de Christ atteint sa plus haute perfection; c'est du sacrifice de sa volonté en Gethsémané que le sacrifice de sa vie sur le Calvaire a pris sa valeur. C'est là, comme dit l'Écriture : « Que le Fils a appris l'obéissance par les choses qu'Il a souffertes et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur d'un salut éternel ». (Héb. V, 9). « Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix », « c'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé ». (Phil. II, 8-9). De plus, Dieu lui a donné le droit de demander ce qu'Il veut. C'est dans le : « Père, non pas ce que je veux », qu'Il a obtenu de pouvoir dire : Père, je veux.

Contemplons encore les mystères que nous offre Gethsémané.
Nous voyons d'abord le Père présenter à son bien-aimé la coupe du vin de son ardente colère (Apoc. XVI, 19); puis le Fils, toujours si obéissant, reculer et supplier que cette coupe s'éloigne de lui (Marc XIV, 36) ; enfin le Père, sans accorder cette requête, présenter de nouveau la coupe à son Fils. Le Fils cède, satisfait que sa volonté à lui ne s'accomplisse pas, et Il se rend au Calvaire pour y boire la coupe jusqu'à la lie.

Oh! Gethsémané, c'est toi qui nous fais comprendre comment notre Seigneur a pu nous donner l'assurance illimitée qu'Il répond à nos prières. Il nous l'a méritée, cette assurance, en consentant à ce que sa prière restât sans effet.

Ceci est en harmonie parfaite avec le plan de la rédemption. Notre Seigneur a conquis pour nous le contraire de ce qu'Il a souffert. Ainsi, Il a été lié, afin que nous fussions libres; Il a été fait péché, afin que nous devinssions justice devant Dieu; Il est mort, afin que nous vivions; Il a porté le poids de la malédiction de Dieu, afin que Dieu répandît sur nous ses bénédictions. Sa prière est restée sans réponse pour que nos prières fussent exaucées. Il a dit : Non pas ce que je veux, afin que nous puissions obtenir : Demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. (Jean XV, 7).

Oui, ces mots : Si vous demeurez en moi, prennent une nouvelle force ici, à Gethsémané. Christ est notre chef, Il s'est mis à notre place, IL est notre garant, et Il a supporté le châtiment qui devait nous atteindre. Nous avions mérité que Dieu ne nous écoutât pas, Christ est intervenu et a enduré cette douleur suprême pour nous. Mais à cause de cette douleur même, nous retrouvons le droit d'être exaucés. Le châtiment est écarté, mais il faut que nous demeurions en lui.

Oui, en lui! Quand Il est là, prosterné en Gethsémané, il faut que nous demeurions en lui. Le Saint-Esprit par lequel Il s'est offert à Dieu en victime expiatoire est le même qui habite en nous, qui nous fait participer à son obéissance et nous rend capables de sacrifier notre volonté propre à celle de Dieu. Cet Esprit nous enseigne à repousser notre volonté, à la craindre, à la redouter même lorsqu'elle n'est pas positivement mauvaise. C'est lui qui ouvre notre oreille et la dispose à attendre avec douceur et docilité tout ce que le Père a à nous dire et à nous enseigner, jour après jour.

Il nous fait comprendre comment l'union de notre volonté avec celle de Dieu n'est autre que l'union avec le Père. L'exemple que nous donne le Fils est la véritable bénédiction de nos âmes. Cette volonté, renouvelée par l'Esprit, nous met en communion avec la mort et la résurrection de, Christ, elle nous remplit d'une sainte joie, et nous permet de devenir les instruments dociles de cette volonté divine.

Mettons donc toute notre volonté à vivre pour les intérêts du règne de Dieu sur la terre, et, par la prière, dans le ciel, auprès de Dieu. Plus nous nous pénétrerons de ces paroles : Père, non pas ce que je veux, prononcées en Gethsémané, plus nous nous efforcerons de vivre en Celui qui les a fait entendre et plus nous éprouverons complètement la force de ce : « Père, je veux » du Sauveur.
Écoutons-le à Gethsémané lorsqu'Il dit:

« Si vous demeurez en moi... demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé ». (Jean XV, 7).

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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