Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



CEUX QUE TU CACHES

Le Cantique des Cantiques

SECTION III: Ch. IV à Ch. V : 1

CHAPITRE XI
 
Les Bénédictions dans les lieux célestes

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles, dans les lieux célestes par Christ. » (Eph. 1: 3).

 LE Seigneur glorifié révèle maintenant ce qu'il doit être pour l'âme; il montre les divers aspects de la vie céleste que manifestera le Saint-Esprit en elle.

L'Amour de l'Esprit

« Tu m'as donné courage, ma soeur, ma fiancée..., avec l'un de tes regards... Qu'il est beau ton amour..., ma soeur, ma fiancée. Tes lèvres... distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban. » (Ch. IV: 9, 14).

Le coeur de Christ est satisfait. « Que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux», demande-t-il au Père (Jean XVII : 26). L'amour de Dieu est maintenant répandu dans le coeur de celle qui est « cachée en lui » par le Saint-Esprit. C'est pourquoi le Seigneur peut dire: « Comme tu es belle, mon amour, ma soeur, ma fiancée. »

Ma soeur: « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d'Un. C'est pourquoi il n'a point honte de les appeler ses frères. » (Hébr. II: 11), ni de dire : « Mon Père et votre Père. » (Jean XX: 17). Enfin, elle est membre de l'Épouse, parce qu'elle est unie à Lui par un même esprit.
De plus, elle est maintenant si accessible à la pensée divine, qu'un regard vers lui est sa réponse à tout nouvel appel. Aussi se dit-il encouragé à la conduire plus avant, à accomplir en elle tous les desseins bienveillants de sa bonté « et l'oeuvre de foi » (II Thess. I: 11). Elle est parfumée du parfum de sa présence. Et à cause de l'amour qui remplit son coeur, ses paroles sont douces comme le miel, pures comme le lait, et ses vêtements eux-mêmes sont parfumés de l'odeur du Liban.

Le Fruit de l'Esprit

« Ma soeur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée. »
« Tes jets sont un paradis avec des fruits précieux.... avec tous les arbres qui donnent l'encens, la myrrhe et l'aloès, avec tous les aromates les plus excellents. »
(Ch. IV: 12, 14).

Le Seigneur compare l'âme rachetée à un jardin enclos de murs, pour lui seul; car elle s'est donnée entièrement à lui pour qu'il la dirige et la conduise à faire sa volonté: ce qu'il aime.
Il l'a choisie pour qu'elle porte du fruit (Jean XV: 16) et il discerne en elle les fruits de l'Esprit, fruits de choix et très précieux: tous les aromates les plus excellents (Gal. V: 22). « C'est en ceci que mon Père sera glorifié si vous portez beaucoup de fruit. » (Jean XV 8). Et ils diront : cette terre désolée est devenue comme un jardin d'Eden (Ezéch. XXXVI: 35). Ils verront que la main de l'Éternel a fait cela, que l'Éternel, le Saint, en est l'Auteur (Esaïe XLI : 18, 20).

Les Eaux vives et l'Esprit

Tu es une source fermée... « ô Fontaine des jardins! O puits d'eau vive, ruisseaux du Liban! » (Ch. IV: 14, 15).

Le Bien-Aimé fait du disciple fidèle une source fermée. Fermée, car c'est uniquement lui qui doit l'alimenter d'eau vive, Lui seul le peut. L'âme doit toujours rester auprès du Seigneur et en sa dépendance pour recevoir et communiquer de sa vie aux autres lorsqu'il le demande, ou lorsque les autres en ont besoin. Il faut qu'elle soit persuadée de son impuissance absolue en dehors de lui. Il est Celui qui possède, contrôle, emploie, tout ce qu'il communique, tout ce qu'Il est en l'âme rachetée. Ainsi, il garde la créature dans la dépendance nécessaire vis-à-vis de son Créateur.

Le Seigneur se révèle maintenant comme étant lui-même la source des eaux vives. « L'eau que je lui donnerai deviendra... une source qui jaillira. » (Jean IV: 14), et qui deviendra « des fleuves d'eau vive » (Jean VII: 38).

À quelles conditions le Seigneur communique-t-il les eaux vives ? « Celui qui croit en moi... », dit-il; mais les paroles impliquent qu'il faut demeurer uni à Celui qui peut communiquer les eaux vives... Il ne suffit pas d'un seul acte de foi; il faut une action continuelle de la foi qui garde l'âme en lui, CAR IL EST SA VIE. « Celui qui croit en moi [moment après moment, perpétuellement], demeurera en moi, et de lui couleront les fleuves de MA VIE. » (Jean VII: 38).

Quant aux autres, et aux conditions nécessaires pour que les sources soient ouvertes en leur faveur, nous trouvons celles-ci en deux leçons de choses au livre des Rois: L'huile qui remplit les vaisseaux vides (II Rois IV: 2, 7), et l'eau qui remplit la vallée des fosses (II Rois III: 16).

Quand il marche dans une communion ininterrompue avec le Seigneur grâce à la puissance du Sang répandu, et dans l'obéissance à la lumière déjà reçue, le racheté n'a pas à se soucier de diriger les fleuves d'eaux vives, car le Seigneur sait comment amener vers lui « ceux qui ont faim et soif ».

Le Vent céleste de l'Esprit

« Lève-toi Aquilon (vent du Nord)! et souffle vent du Midi. Souffle sur mon jardin afin que ses aromates distillent. » (Ch. IV: 16).

Dans les Écritures, l'Esprit est comparé au vent, ou encore à un souffle (voir Ezéch. XXXVII: 9).

Déjà l'âme est un temple du Saint-Esprit. C'est lui qui, à l'origine, lui a communiqué la vie d'En-Haut (Jean III: 8). C'est par son moyen que le coeur a été purifié (Actes XI : 9). C'est lui qui en a pris possession pour que le Christ, le Roi, y fasse son trône. C'est lu; qui a rendu témoignage au Christ crucifié, ressuscité et glorifié (Jean XV: 26). Lui qui l'a conduite dans toute la vérité concernant la mort avec Christ, mais aussi l'union en sa résurrection et son ascension. C'est lui qui l'a conduite hors du domaine terrestre jusque dans les lieux célestes, jusqu'en cette vie de résurrection qui commence au Calvaire et s'étend au delà.

Vivant dans la lumière, et, par ses affinités, dans les lieux célestes, elle est maintenant prête pour le Souffle de Dieu sur elle; lequel la rendra capable d'entrer dans un service qui dépasse infiniment celui dont elle s'est acquittée jusque-là.

Dans les lieux célestes, elle verra l'Esprit agir avec autant de puissance qu'aux jours de Pentecôte, au gré de Celui qui baptise du Saint-Esprit et de feu. Vent puissant qui ne remplit pas seulement l'âme, mais aussi toute la maison de son parfum. C'est lui qui fait distiller les aromates précieux en « paroles de vie », selon que l'Esprit conduit.

L'Attitude de l'Ame

« Que mon Bien-Aimé vienne dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits délicieux. » (Ch. IV: 16).

Voici la première parole de l'âme rachetée depuis qu'elle est avec Christ dans les lieux célestes, qu'elle se repose en lui. Elle a appris le silence de l'amour, afin de le pouvoir entendre.

À l'origine de sa marche avec lui, elle divulguait aussitôt les expériences faites, elle en parlait volontiers. Quelques mots de lui suffisaient à la briser, car elle était encore faible dans la vie divine. Il lui a fallu les expériences du désert pour être fortifiée, avant de pouvoir connaître la communion de la vie sur les sommets.
Son unique désir, c'est que le Bien-Aimé soit satisfait, et elle peut dire: « Que mon Bien-Aimé vienne! » Le jardin est à lui, les fruits précieux sont à lui; tout vient de lui, tout est pour lui. Sa prière est maintenant l'essence de toute prière, une prière incessante: « Que la volonté soit faite. »

La Vie abondante

« Je suis venu dans MON jardin, MA soeur, MON épouse, j'ai cueilli MA myrrhe, avec MES plantes aromatiques...., MES rayons de miel, MON miel, MON Vin et MON lait. »
« Mangez, ô amis, buvez abondamment. »
(Ch. V : 1).

Les soupirs que l'Esprit forme dans l'âme sont aussitôt exaucés. « Car I'Esprit lui-même intercède... selon la volonté de Dieu » (Rom. VIII : 27).

L'âme rachetée a exprimé le désir qu'il fasse usage de ce qu'il a planté (implanté) en elle. Aussitôt, la prompte réponse: Me voici, « je suis venu ». Elle lui a dit que tout était à lui, et il l'accepte, répétant jusqu'à neuf fois mon, ma ou mes.

Il s'approprie les précieux fruits, et sans demander l'assentiment de l'âme qui fait remonter tout à lui, assentiment dont il est certain, il se tourne vers ceux qui ont faim et les invite à partager avec lui de « ce fruit abondant » ; à manger de cette nourriture céleste que lui-même a préparée :
« Mangez, ô amis, buvez abondamment de ce festin d'amour. »

Et maintenant, il va montrer à l'âme rachetée, la multitude qui est sur le point de tomber en défaillance, et il lui dira: « Donne-leur, toi-même, à manger. »


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