Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...




( 32) NE PAS BLESSER !

 Il est certainement très désirable que les chrétiens aient des manières agréables, un esprit obligeant, et enfin toutes, les innombrables grâces qui constituent un caractère attrayant. On ne saurait les cultiver avec trop d'assiduité, ni regretter trop vivement, d'en être destitué. On ne peut pas non plus nier que dans leurs efforts pour faire le bien, ils devraient éviter de causer inutilement de la peine. Et pourtant, il me semble que beaucoup de gens font de ce fait un misérable prétexte pour excuser leur indolence ou leur indifférence lorsqu'il s'agit du salut de leurs semblables, ou de leur faire subir l'influence de là vérité.

- As-tu essayé de persuader Jeanne d'assister à nos réunions de prières ? Elle paraît sérieuse, et tu as tant d'occasions de lui parler, dit Marie à Louise.
- Non, répliqua Louise; et je ne me propose pas de le faire non plus; je pourrais la blesser, et ainsi, je lui ferais plus de mal que de bien. Et pourtant, la veille, Louise n'avait pas craint de blesser Jeanne Bergerat en gardant un recueil de musique plus longtemps qu'il n'était convenable. Jeanne sera bien fâchée contre moi, si je ne lui renvoie pas son recueil de musique aujourd'hui; mais cette pièce est si belle que je ne veux pas la lui renvoyer avant de la savoir parfaitement : voilà quel avait été son raisonnement en cette occasion.
- Oh, Mme Baucourt, je suis si heureuse de vous voir, dit Edith Roy à une dame un peu plus âgée qu'elle à laquelle elle était très attachée. Il faut que j'étrenne mon piano pour vous. J'ai échangé mon vieux contre un neuf, et j'ai donné cinq cents francs en retour. J'ai appris le cantique « Mon Dieu, plus près de toi! » désirez-vous me l'entendre chanter ?
- Je le désire vivement, dit Mme Baucourt.

Après une courte conversation, Edith se rendit à son piano et commença à chanter. Après la première strophe, Mme Baucourt se tourna vers elle et lui demanda avec intérêt :
- Est-ce que tu désires réellement vivre plus près de Dieu, Edith ?
- Certainement que je le désire, fut la réponse d'Edith; puis elle continua de chanter son cantique. Au moment où elle achevait cette strophe:

« Alors que la souffrance
Fait son oeuvre en silence,
Toujours plus près de Toi,
Seigneur, tiens-moi ! »

La porte s'ouvrit et livra passage à sa petite soeur Émilie, enfant de sept ans environ, qui tenait un paquet à la main, duquel on voyait sortir un ruban bleu.

- Oh, Émilie, dit Edith en se retournant vivement, tu as pris ma ceinture neuve; méchante! pourquoi l'as-tu touchée ?
- Je l'ai apportée pour la faire voir à Mme Baucourt, dit Émilie.
- C'est encore une excuse, dit Edith d'un ton maussade, mais ne te ravises pas d'aller toucher mes affaires. M'entends-tu? C'est une belle ceinture, dit-elle en se tournant du côté de Mme Baucourt. Ma tante Hélène me l'a envoyée pour assister aux soirées. C'était bien aimable de sa part de penser à m'en faire présent, j'ai assisté à tant de soirées cet hiver que mes habits sont bientôt tout passés.
- Les soirées sont-elles bien agréables? demanda Mme Baucourt.
- Admirables, cette année, répliqua Edith. Je suis presque tous les soirs en route.
- Chacune d'elles marque-t-elle pour toi un pas dans la direction du ciel? continua Mme Baucourt.
- Eh bien, n... non, pas exactement, reprit Edith en rougissant un peu. Elle parut alors fort embarrassée et confuse.

Mme Baucourt vit que sa remarque avait produit une impression, et elle jugea à propos de lui laisser prendre racine sans ajouter autre chose.
- Il faut décidément que, je m'en aille, dit-elle en se levant; je suis attendue.

Après son départ, Edith se dit en retournant à son piano pour le fermer:

- Je suppose que Mme Baucourt n'approuve pas mon joyeux train de vie. Il semble en effet assez absurde de chanter: « Mon Dieu, plus près de toi, » et de me conduire comme je le fais. Mais les soirées ont une si grande attraction! Il faut pourtant que j'assiste encore au moins à une, tante Hélène serait terriblement fâchée si je lui refusais d'y assister après avoir reçu d'elle cette ceinture et une paire de gants.
- Cesse en ce moment même. Choisis aujourd'hui qui tu veux servir, semblait lui dire sa conscience.

Après une lutte violente, Edith prit la détermination de changer de vie, puis elle se retira dans sa chambre pour demander à Dieu la force nécessaire pour mettre sa résolution en pratique. C'était une chose bien difficile que de résister aux supplications de ses amies; néanmoins elle sortit de la lutte victorieuse.

Environ trois mois plus tard deux dames revenaient de l'Eglise, quand l'une d'elles dit inopinément :

- À propos, qu'est-il survenu à Mlle Edith Roy? Elle parait beaucoup plus sérieuse qu'elle ne l'était. Elle a repris son école du dimanche, et semble avoir fait de grands progrès de toutes façons.

Si Mme Baucourt avait eu aussi peur de la blesser que quelques personnes, qu'en serait-il résulté ? Nous péchons tous en plusieurs choses; tenons notre langue en bride afin de ne pas pécher par son moyen; mais de grâce, n'essayons pas de nous justifier de notre tiédeur en disant que nous craignons de blesser ceux qui errent.



(33) OBÉISSANCE OU SACRIFICE !

Oh combien je désirerais avoir vécu en ce temps-là, s'écriait Henri Bois, jeune garçon d'un caractère enthousiaste., après avoir lu l'histoire des réformateurs anglais Latimer et Ridley.

- Et pourquoi donc, lui demande son maître d'école, M. Sévère.
- Parce que je voudrais mourir martyr, répondit Henri d'un ton de voix comparativement bas; il me semble que c'est une chose si glorieuse que de mourir pour ce qu'on croit être vrai.

Les camarades d'école de Henri ne semblaient pas partager le moins du monde ses sentiments; aussi plusieurs manifestèrent-ils de différentes manières leur étonnement ou leur dissentiment; quelques-uns semblaient sur le point d'éclater de rire et regardaient leur maître comme pour montrer la supériorité de leur sagesse, et anticipant la réprimande qui allait être administrée à leur camarade.
Mais M. Sévère n'était pas un homme qui portât des jugements hâtifs, ou déclarât une remarque quelconque insensée sans essayer de donner des raisons; aussi dit-il calmement :

- Est-ce que c'est réellement là votre pensée, Henri? pensez-vous que vous auriez le courage, la fermeté et la résignation de ces martyrs ?
- Je ne puis naturellement pas l'assurer, répondit Henri; mais il me semble que la perspective de gagner le ciel doit être suffisante pour porter une personne à endurer courageusement les souffrances les plus intenses.
- Je puis comprendre vos sentiments, Henri - poursuivit M. Sévère ; je me souviens de les avoir caressés étant enfant; mais avec l'âge, quand je fus mieux à même de me rendre compte de la condition de mon coeur, je finis par conclure que je me séduisais moi-même.
Un examen attentif de mon coeur m'a montré que tout en soupirant après le martyre comme moyen de gagner le ciel, je considérais, sans m'en rendre compte, ces douleurs et ces souffrances comme plus aisées à supporter que le joug dont Christ nous a chargés. Ou bien, pour m'exprimer sans figure, j'aurais préféré être soumis à une mort cruelle que de vivre jour après jour et heure après heure comme Jésus le veut. Tout en désirant avoir l'occasion de donner la preuve la plus évidente de mon amour pour Christ, je reculais en réalité devant les devoirs qu'il m'avait assignés, et je pensais à une voie plus aisée.
Je ne puis naturellement pas dire quels sont vos sentiments ; poursuivit l'instituteur; je ne fais que vous faire part de mon expérience pour vous guider; mais il faut que j'ajoute encore un avertissement : le martyre n'est pas un moyen infaillible d'entrer au royaume des cieux.
- Pas infaillible! s'écrièrent plusieurs de ses auditeurs, entre autres Henri, qui paraissait tout ahuri par cette déclaration.
- J'admets qu'il est difficile de trouver un homme disposé à mourir pour sa religion, qui n'ait pas une foi ferme en son Sauveur; mais saint Paul nous est garant que ce peut être le cas. « Quand même je livrerais mon corps pour être brûlé, dit-il, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. »

Il en est beaucoup qui se sont efforcés de se frayer des chemins qui leur étaient plus agréables que le sentier étroit que le Seigneur leur avait tracé. Vous vous souvenez de l'histoire de Naaman, le Syrien. Il s'adressa à Élisée pour être guéri de sa lèpre, et comme les événements subséquents l'ont prouvé, il était disposé à faire de grandes choses pour être débarrassé de sa terrible maladie. Mais quand le prophète lui fit dire par un messager d'aller se plonger dans le Jourdain sept fois, la simplicité même du moyen proposé le choqua. S'il lui avait été commandé d'entreprendre un pèlerinage des plus fatigants, d'endurer de très grandes souffrances, on ne peut douter qu'il s'y fût joyeusement soumis; mais se laver dans le Jourdain! cela répugnait à son orgueil.

Quoi! s'il devait être guéri par des ablutions, pourquoi pas par celles des fleuves beaucoup plus beaux et plus puissants de son pays, Abana et Parpar, fleuves de Damas! Tel était son raisonnement; il voulait tout faire, sauf ce que le prophète de Dieu avait ordonné. Or, un peu de réflexion nous montrera que notre conduite a souvent beaucoup d'analogie avec celle de Naaman.

Le péché est semblable à la lèpre, et quand nous demandons d'en être guéris, il n'y a qu'un seul remède : aller se laver à la source toujours ouverte pour le péché et les impuretés, se reposer pour sa purification sur l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. L'orgueil humain se révolte à cette pensée. On préférerait un salut qui laissât à l'homme quelque grande oeuvre à accomplir, et où il y eût autre chose à faire que d'aller se placer simplement dans la source purificatrice, avec l'humilité et la confiance d'un petit enfant.

Ne nous séduisons, pas nous-mêmes; mais efforçons-nous de repousser ces désirs de faire de grandes choses; et remplissons fidèlement nos devoirs de chaque jour. Le nombre de ceux qui sont appelés à faire des choses extraordinaires est comparativement très petit. Du reste, ceux qui sont fidèles dans l'accomplissement de leurs devoirs quotidiens sont tout aussi agréables à Dieu, s'ils s'en acquittent uniquement en vue de sa gloire, que ceux qui font des actions d'éclat. Faire là volonté de Dieu, c'est simplement s'efforcer de remplir ses devoirs de chaque jour, quelque humbles et simples qu'ils puissent être; considérées à ce point de vue, toutes nos occupations seront nobles, parce que nous verrons que c'est précisément ce que le Seigneur nous aura donné à faire. Combien la Bible ne nous donne-t-elle pas d'exemples de personnes qui, parce qu'elles faisaient un bon usage des talents qui leur étaient accordés en recevaient davantage? - d'hommes qui ont été appelés aux plus grands honneurs et aux emplois les plus importants, après s'être occupés jour après jour des travaux les plus humbles!

Un berger prend soin des troupeaux de son beau-père sur le mont Horeb. Une voix l'appelle, et lui ordonne d'aller affronter un roi puissant, de délivrer de sa main un peuple d'esclaves par des signes et des miracles; il devient ensuite le chef et le législateur du peuple libéré, un serviteur hautement favorisé de Dieu.

Un autre jeune homme est aussi employé à garder des troupeaux; le prophète envoyé de l'Éternel voit tous ses frères, mais il ne trouve pas parmi eux le choisi de l'Éternel. Le plus jeune est alors distrait de son humble occupation; c'est sur sa tête qu'est répandue l'huile de l'onction, et dans son coeur la grâce sanctifiante qui lui vaut le titre glorieux de « l'homme selon le coeur de Dieu. »

Un autre homme laboure, ayant devant lui douze couples de boeufs; le grand prophète d'Israël passe par là ; il lui jette son manteau sur les épaules, l'appelant à être son successeur, que dis-je, à recevoir une double portion de l'Esprit qui reposait sur lui, et pourtant le premier s'était tenu sans crainte, seul du côté de Dieu, parmi la multitude des prophètes de Bahal et des prophètes des bocages.

Où était Matthieu quand Jésus l'appela ? - Au bureau des péages. - Où étaient Pierre, Jacques et Jean? - À leur humble occupation de pêcheurs. Gédéon ne foulait-il pas du blé quand il reçut vocation pour être juge d'Israël? Mais nul n'est besoin que je cite d'autres exemples; ceux que j'ai mentionnés suffisent pour faire ressortir ma pensée.

- Je crois que mon désir était fort insensé, dit Henri; je vois que, comme vous le supposiez, je me séduisais moi-même. Je n'avais pas considéré les choses sous le jour que vous les avez présentées. Avec votre manière de voir, on peut être heureux dans la situation où l'on se trouve, quelque humble qu'elle puisse être. Nous serions certainement plus intéressés à nos occupations journalières, si nous pouvions avoir constamment à la pensée qu'elles font partie de l'oeuvre de Dieu sur la terre.
- C'est évident, répondit M. Sévère; négliger des devoirs qui nous incombent pour en choisir d'autres que nous supposons devoir être meilleurs serait une façon tout aussi étrange de témoigner de son obéissance, qu'il ne serait de m'apporter une page de Sophocle quand je vous aurais demandé une page de Platon. Vous pourriez supposer que la tâche que vous vous imposez est plus difficile et qu'elle a un plus grand mérite; mais ce ne serait pas ce que je vous aurais commandé. La pensée que dans tout ce que nous entreprenons nous travaillons à l'oeuvre de Dieu, et que ses yeux sont constamment sur nous donne de l'importance à toute occupation.

Ne sont-ils pas nombreux ceux qui, comme Henri, supposent qu'il serait glorieux de pouvoir faire quelque grand sacrifice, et qui pourtant ont de la peine à incliner leur volonté, ou à se soumettre à la discipline à laquelle les astreignent leurs parents ou leurs instituteurs, oubliant que l'« obéissance vaut mieux que les sacrifices, et... que la graisse des béliers ? »



(34) LE REGISTRE.

Une mère écrivait dans un journal l'histoire de sa fille, où elle la représentait comme faisant des observations rudes et désobligeantes à sa soeur. Julia était lectrice assidue des journaux; aussi son histoire ne lui échappa pas. L'incident était vrai; mais elle n'aimait pas à se l'entendre rappeler, et encore bien moins à le voir paraître dans un journal.

- Oh, maman! maman! je ne pense pas que ce soit bien aimable de ta part d'écrire de telles choses sur mon compte. Je ne tiens pas à ce que tu ailles publier le mal que je fais.
- Comment sais-tu que c'est de toi qu'il est question? ton nom ne paraît pas.

Julia relut alors l'histoire à haute voix.

- C'est moi. Je sais que c'est de moi que tu parles là, maman. Je n'oserai plus parler par devant toi, si tu vas écrire de telles histoires.
- Souviens-toi, ma fille que Dieu te demandera compte du passé, et que rien de ce que tu dis ou fais, ou même de ce que tu penses ne lui échappe.

La pauvre Julia était fort contrariée de voir que sa mère enregistrât les paroles désobligeantes qui sortaient de ses lèvres. Elle ne tenait pas à ce que la mémoire de sa mauvaise humeur fût ainsi perpétuée. Sans ce malencontreux registre, elle n'aurait peut-être plus jamais pensé à ces paroles; et pourtant n'avait-elle jamais lu cette déclaration de Jésus : « Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée » ? Julia supposait que les paroles inconsidérées qui s'étaient échappées de ses lèvres seraient oubliées, mais elle aurait dû savoir qu'il est tenu un registre fidèle de chacune de nos paroles et de chacune de nos actions, et que nous serons un jour appelés à en rendre compte.

J'ai connu des enfants sur lesquels un registre de tous leurs actes tenu par leur mère exerçait une puissante influence, c'était pour eux un stimulant au bien. Quand un tel registre est tenu à l'école, et que tous les actes y sont consignés, les élèves s'acquittent généralement mieux de leurs devoirs. Il en est de même à l'école du Sabbat. J'ai récemment entendu un directeur d'école du Sabbat dire que l'école s'en irait à la débandade dès qu'on cesserait de tenir un registre exact de la fréquentation, etc.

Il y a bien des années, un homme qui comparaissait devant la cour d'assises fut invité à raconter son histoire librement, sans se gêner; on lui assura que ses déclarations ne seraient pas employées contre lui. Il commença à s'exécuter; mais il n'en était pas encore bien loin qu'il entendit un grattement de plume de l'autre côté d'un rideau. Il fut aussitôt sur ses gardes; il savait que malgré la promesse qui lui avait été faite, ses déclarations étaient, couchées sur le papier.

Sans que nous les puissions voir, et dans le plus profond silence, les anges enregistrateurs font un rapport terrible de nos paroles, de nos actions, et même de nos pensées. Nous en rendons-nous compte? et nous posons-nous cette question solennelle entre toutes : Quel est notre registre ?

Il n'y a pas longtemps, je lisais une étrange liste. C'était le rapport exact des crimes commis par un homme qui fut enfin exécuté, avec les divers châtiments qui lui avaient été infligés pour ces fautes. Il avait été écrit par le greffier du tribunal d'une écriture fine, et mesurait plus de trois mètres de long.

Quelle liste écoeurante de crimes, pour une courte vie! Et pourtant cet homme avait été autrefois un innocent enfant. Une mère s'était sans doute penchée sur lui avec amour, et il avait probablement été l'orgueil et la joie de son père qui le voyait déjà par anticipation, grand, aimé et respecté de ses semblables, Mais le jeune homme choisit le sentier du vice, sans se soucier du registre de sa vie, et il commit à la fin un acte qui entraînait la peine capitale, de sorte qu'il périt misérablement sur l'échafaud.

Chers lecteurs, vous êtes jeunes pour la plupart, et votre registre n'est que commencé. Oh, pendant qu'il en est temps, prenez garde à l'avertissement, et agissez de telle façon que vous n'ayez pas honte du registre de vos actes quand il sera mis à jour devant Jéhovah, les anges et les hommes. Ne prononcez que des paroles douces et aimables, que vos pensées et vos aspirations soient pures et nobles, faites, pendant que vous le pouvez, tout le bien possible, et évitez tout mal.
N'oublions pas que Dieu tient un registre fidèle de tous les actes de notre vie, et qu'au jour du jugement nous aurons à rendre compte, même de chacune de nos pensées. En ce jour, Dieu jugera toutes les actions les plus secrètes des hommes : « il mettra en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et manifestera les desseins des coeurs. »

La bible nous parle aussi d'un autre livre: c'est le livre de vie. Elle dit qu'aucun de ceux dont le nom n'est pas écrit dans le livre de vie de l'Agneau n'entrera au ciel. les anges pèsent maintenant notre valeur morale. Bientôt le registre se refermera, soit pour la mort, soit par ces paroles: « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que l'impur soit encore impur; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » Il ne nous reste plus que fort peu d'instants pour racheter le temps, et nous préparer pour l'avenir. le registre de notre vie sera bientôt examiné. Quel sera-t-il ?


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