Bonne Nouvelle

1 / 98

J.-C. NICOLET ancien rédacteur de VIVRE

.

Reconnaissance de l'État... est-ce nécessaire ?

Ne déplace pas la borne ancienne, que tes pères ont posée. (Prov. 22 : 28)

 

J'ai lu, dans «Semailles et moissons + VIVRE», le ballon d'essai lancé par le pasteur Jean-Jacques Beljean, président du Conseil synodal de I'EREN ¥. Les Évangéliques pourraient être reconnus par l'Etat de Neuchâtel, s'ils le souhaitent. À première vue, l'initiative est sympathique. Sans être un bouleversement fondamental, on se dit que cette reconnaissance contribuerait à améliorer les relations parfois difficiles entre les différentes communautés. D'autre part, une reconnaissance officielle diminuerait la méfiance instinctive du public face à nos petites Eglises et nous démarquerait de mouvements religieux dangereux comme l'Ordre du Temple solaire. L'accès de nos pasteurs, dans les institutions hospitalières, les prisons, les écoles et les manifestations publiques où la présence d'un ecclésiastique est requise serait facilité. Ce serait semble-t-il une porte ouverte à l'évangélisation d'un plus grand nombre et une occasion d'être mieux connus et sous un meilleur jour dans tous les milieux.

Le prix d'entrée à payer pour ces avantages n'est pas encore connu mais il serait, paraît-il, de peu d'ampleur.

Aussi longtemps que nous vivons sur cette terre, nous sommes confrontés à des choix. Nous le voyons bien lors des votations, il est de plus en plus difficile de se déterminer, car souvent nous ne connaissons pas la situation qui résultera de l'option préférée. Elle comporte immanquablement des avantages et des inconvénients. Les avantages sont connus et peut-être illusoires, les inconvénients apparaissent souvent plus tard et on ne peut que les prévoir approximativement en se trompant dans un sens ou dans un autre.

Bribes d'histoire

Reconnaissance, oui ou non?

Un scénario possible.

Information du Conseil oecuménique des Eglises.

Affaiblissement des Évangéliques

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


Impartial du

29 juin 1999
Texte intégral

.

Gays: Défilés partout

Plusieurs villes d'Europe ont été samedi le théâtre haut en couleur des défilés homosexuels. Hier, la parade de New York a marqué le 30e anniversaire des émeutes du Stonewall.

A Berlin,ville où le mouvement gay a été parmi les premiers à s'affirmer en Europe, quelque 250.000 homosexuels et lesbiennes ont participé à une parade colorée et bruyante de 70 chars de carnaval. Les homosexuels ont défilé cette année en faveur de l'égalité de droit avec les couples hétérosexuels.

A Paris, 75.000 personnes, parmi lesquelles des personnalités du monde politique, ont défilé dans le centre de la capitale. Les homos ont manifesté «contre l'homophobie» et «pour le Pacs», pacte civil de solidarité, qui accorde un statut à tous les couples non mariés.

Zurich: «Vive la mariée»

Zurich n'a pas été en reste. Plusieurs milliers de gays ont manifesté lors de la 4e édition du «Christopher Street Day». Un temps fort du défilé a été le passage de la calèche des mariés, pour rappeler le problème des liens conjugaux au centre des préoccupations homosexuelles.

Le député radical au Grand Conseil zurichois Hans-Peter Portmann a déclaré que plus personne ne devrait être contraint de vivre une double vie par peur des discriminations professionnelles, sociales ou familiales. Hans Herren d'Amnesty international a plaidé pour les droits des minorités sexuelles.

La vague homo a aussi déferlé à Arnhem, auxPays-Bas, où 10.000 personnes ont défilé pour fêter un «Samedi rose». Des milliers d'homosexuels espagnols ont également défilé à Madrid.

Sous le signe de Stonewall

Enfin, àNew York, plus d'un demi-million de personnes ont commémoré hier le trentième anniversaire des émeutes dé Stonewall. Les organisateurs attendaient quelque 250.000 marcheurs et environ 300.000 spectateurs.

Comme le veut la tradition new-yorkaise, les groupes considérés comme ayant le moins de visibilité dans la vie quotidienne,- femmes, minorités ethniques ou porteurs du virus du sida défilaient en tête. Cette année toutefois, les «Anciens de Stonewall» les précédaient. /ats-afp-reuter

© Impartial


Impartial du

26 septembre 1999
Texte intégral

.

Homos - Le partenariat gagne du terrain

Le Conseil national a accepté hier de donner suite à une initiative qui veut mettre sur pied un partenariat afin que les homosexuels et les lesbiennes ne soient plus discriminés juridiquement. La Suisse est en retard par rapport à l'Europe.

Lida et Frida? Pierre et Paul? Ces personnages de sucre qui figuraient sur les pains d'épices en coeur que les représentants d'associations d'homosexuels et de lesbiennes ont distribués hier aux parlementaires n'attendaient qu'une seule chose pour fondre de bonheur: que le National exprime sa volonté de supprimer la discrimination juridique qui frappe aujourd'hui les couples de même sexe. C'est désormais chose faite. Par 105 voix contre 46, les députés ont décidé qu'un partenariat sera prochainement élaboré pour les homosexuels et les lesbiennes.

Mais attention, pas question de mariage entre personnes de même sexe. Quant à l'adoption d'enfants ou l'accès à des techniques de procréation assistée, l'auteur de l'initiative parlementaire, le libéral genevois Jean-Michel Gros, les a clairement exclus.

L'enregistrement officiel du partenariat ne devrait concerner que les couples d'homosexuels ou de lesbiennes afin d'éviter la polémique que la France a connue en juin dernier avec le Pacte civil de solidarité (Pacs). Ce dernier prévoyait d'introduire le concubinage dans le Code civil en accordant aux couples non mariés - homosexuels ou non - des avantages proches de ceux des couples mariés. Les réactions avaient été vives parmi ceux qui craignaient pour l'institution du mariage.

Loin également de la permissivité des pays du Nord, la Suisse se dirige vers une solution qui correspond à l'évolution des mentalités. En effet, selon un sondage réalisé en mai 1999 par l'Institut Link auprès de 1000 personnes âgées entre 15 et 74 ans, 68% d'entre elles sont pour la solution du partenariat, 53% d'entre elles se déclarant même favorables au mariage.

Réclamé depuis 1994

Des résultats qui n'ont pas convaincu Alexander J. Baumann (Udc/TG): «Cela risquerait de provoquer une levée de boucliers. Cette initiative n'est pas en accord avec les convictions morales et l'éthique sociale d'une partie de la population. Elle va être accueillie négativement dans les régions rurales.» Il a expliqué qu'il estimait plus judicieux d'attendre les réactions à la procédure de consultation que le Département fédéral de justice et police a lancée à la suite de son rapport sorti en juin sur la situation juridique des couples homosexuels.

En consultation jusqu'à la fin de cette année, ce rapport propose plusieurs pistes pour fixer le statut juridique des couples de même sexe: des plus pragmatiques modifications législatives ponctuelles au problématique mariage.

Le partenariat représente cependant un consensus qui semble promis au succès. C'est en effet à 18 voix contre 3 que la Commission des affaires juridiques du National a accepté de donner suite à l'initiative Gros en juin dernier. Quant aux associations faîtières, elles revendiquent un tel partenariat depuis longtemps.

L'association gay Pink Cross avait lancé une initiative pour un partenariat en 1994. Elle n'avait pas abouti. Transformée en pétition, elle réclamait ce que le Parlement semble bien décidé à lui accorder: les mêmes droits pour les personnes de même sexe.

© Impartial

 De Berne: Carole Wälti


Appel de Minuit

05 / 1999
Texte intégral

.

Nous avons grandement besoin d'une vraie autorité politique

La scène se passe à Davos, en Suisse, une station thermale et de skis pour les super-riches qui veulent passer des vacances dans la neige. Dans la rue, on voit défiler de grosses Mercédès aux vitres teintées, d'élégantes femmes en manteau de vison et des soldats de l'armée suisse. Ces derniers ne portent pas de jolis poignards sertis de bijoux, mais d'authentiques fusils automatiques. N'est-ce pas un cadre étrange pour une réunion politique? Non, car s'il existe une espèce de gouvernement universel, un genre d'élite globale, c'est ici que cela se manifeste. Une fois par an, en effet, se réalise ici le cauchemar des adeptes de la théorie d'une conspiration mondiale. Le Forum d'économie universelle, qui est une initiative d'un patriarche suisse du nom de Klaus Schwab, réunit des vedettes de la vie politique, allant d'Al Gore jusqu'à Nelson Mandela en passant par Gordon Brown et Yasser Arafat, ainsi que des ténors de l'économie tels que Bill Gates et des centaines de «maîtres de l'univers» qui sont à la tête de grosses banques, de firmes informatiques et d'entreprises de constructions mécaniques. En compagnie de plusieurs douzaines d'écrivains, d'économistes, de chercheurs scientifiques et de représentants gouvernementaux, ils discutent de la situation mondiale. Ils nouent des contacts, parlent de nouveaux problèmes, font des affaires privées. Que peut-on y faire?

J'ai été bouleversé par cette rencontre, qui me semblait annoncer des temps difficiles. L'économie américaine connaît toujours une croissance particulièrement rapide et cette évolution empêche qu'il se produise une dépression universelle. Mais l'Amérique est au bout de ses réserves. Les banques américaines ont accordé des crédits d'un niveau inquiétant à des pays dont l'économie s'écroule, et la balance commerciale des Américains s'élève à 300 billions de dollars - un record sans précédent. C'est donc la croissance permanente du système économique européen qui devra sauver le reste du monde d'une grave récession économique. Mais l'Europe en sera-t-elle capable? Je crains que la nouvelle banque centrale européenne, contrairement à la Banque d'Angleterre, n'adopte une attitude trop intransigeante à l'égard de l'inflation. Et précisément à une époque où le monde a besoin d'une croissance rapide de l'économie dans l'Union européenne, cette croissance accuse un ralentissement.

Tant pour notre prospérité globale que pour notre sécurité, nous avons grandement besoin d'une vraie autorité politique capable de prendre les mesures qui s'imposent pour augmenter la croissance économique en Europe.

(THE EXPRESS, 3.2.1999)

Cet article n'essaie même plus de dissimuler la vérité. Le monde et notamment l'Europe ont besoin d'une vraie autorité politique, en termes clairs: d'un homme fort. Pour autant que nous comprenions les évolutions en Europe et dans le monde entier, on prépare d'ores et déjà l'apparition d'un tel homme fort. Il est peut-être plus tard qu'on ne pense!

A.F.


Appel de Minuit

04 / 1999
Texte intégral

.

La nouvelle présidente suisse, Ruth Dreifuss: «L'existence, ou l'inexistence, éventuelle de Dieu ne change rien à ma vie. Cette question n'est pas décisive pour moi.»

Lorsqu'on demanda à la nouvelle présidente suisse, Ruth Dreifuss, si elle était croyante, elle donna la réponse suivante: «Non. L'existence, ou l'inexistence, éventuelle de Dieu ne change rien à ma vie. Cette question n'est pas décisive pour moi.» (Tages-Anzeiger du 10.12.1998). La lourde responsabilité de notre pays et de ses habitants, Madame Dreifuss veut la porter toute seule. C'est donc de manière autonome et indépendante que nous sommes introduits dans le nouveau millénaire...

(EDU-Standpunkt janv. 1999)

Le premier commandement «Je suis l'Eternel, ton Dieu. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face» est considéré par la plupart des Allemands comme le moins important des commandements. C'est ce qui ressort d'une enquête de l'Institut Emnid.

(idea Spektrum No 4/1999)


La Bonne Nouvelle

1 / 92
Texte intégral

.

A l'occasion du Jeûne Fédéral

Catholiques romains, protestants et catholiques chrétiens («Vieux catholiques») ont célébré ensemble un culte oecuménique à Sarnen (Obwalden) à l'occasion du Jeûne Fédéral. L'évêque catholique romain Mamie écrivit à ce sujet dans la préface du cahier liturgique: «Les chrétiens en Suisse, réformés, catholiques romains, catholiques chrétiens, Méthodistes, Baptistes, Luthériens, membres de l'Armée du Salut et Orthodoxes ont décidé de se retrouver pour la prière commune, afin de remercier Dieu de ce qu'il les laisse vivre dans un pays libre». Plus loin il ajouta: «ils veulent ensemble témoigner de leur disposition à surmonter ce qui les sépare, à partager ce qui contribue à l'enrichissement réciproque et à mettre de côté les différences qui rétrécissent leur horizon».* On peut se demander quelles sont les différences auxquelles les uns et les autres sont prêts à renoncer pour élargir leur horizon! Serait-ce la messe, la papauté et la tradition du côté catholique, ou alors la Bible du côté protestant et évangélique? Texte intégral

* (Selon «Dos Signal»)

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


La Bonne Nouvelle

3 / 92

.

Critique à l'encontre de la nomination d'un ambassadeur suisse extraordinaire auprès du Vatican

Le Comité directeur de l'Alliance suisse des Protestants actifs a formulé une résolution dans laquelle il se déclare désagréablement surpris par la nominationd'un ambassadeur extraordinaire auprès du Saint-Siège.

Faire représenter la Confédération auprès d'un Etat-Eglise et du pape par un diplomate de haut rang est absolument contraire au principe fondamental de la neutralité confessionnelle de la Suisse. En même temps, cette décision fait douter dusérieux et de la crédibilité des assurances données à ce sujet en réponse à des interventions parlementaires à Berne. En effet, le Conseil Fédéral avait alors affirmé qu'il ne voyait aucune raison de modifier la situation actuelle.

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


 La Bonne Nouvelle

2 / 93

Jean Hoffmann

.

Document commun entre responsables de communautés réformées et évangéliques du Canton de Vaud(Suisse)

De quoi s'agit-il?

Pour faciliter et stimuler les rencontres et le dialogue entre responsables de communautés réformées et évangéliques du Canton de Vaud un document commun a été préparé et publié. On a appris son existence par l'hebdomadaire catholique romand I'ECHO du 7.11.92! L'initiative en est due au Comité de Relation Avec la Mouvance Évangélique (COREAME) dont font partie Martine de Simone, Luc Bader, Jean-Maurice Donzel, Serge Fustier (président), Christian Glardon et Shafique Keshavyee. Ce comité avait invité les responsables des mouvements évangéliques suivants: Jean-Pierre Chappuis (Fraternité chrétienne d'Yverdon), Luc Genin (Ligue pour la lecture de la Bible),

Armand Heiniger et Jean-Charles Moret (Assemblées des Frères), auxquels se sont joints pour une séance de travail: Jean-Claude Chabloz(*) et Olivier Favre (Église apostolique évangélique), Tom Bloomer et Heinz Suter (Jeunesse en Mission) et Marc Lüthi (Institut Biblique Emmaüs). La mention de ces noms nous aide à nous faire une idée de l'échantillonnage des responsables évangéliques coauteurs du dit document, et qui semblent être essentiellement des évangéliques à tendance charismatique.

Contenu du document

Conclusion

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal

ACCUEIL