La Bonne
Nouvelle
3/92
A.W. Pink
Europresse
«La
souveraineté de Dieu»
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La souveraineté de Dieu
à l'époque actuelle
Qui dirige les affaires du monde
aujourd'hui - Dieu, ou le diable?
Le libre arbitre?
En général, chacun
admettra que Dieu règne dans les cieux, mais le plus
souvent de façon directe ou indirecte, niera qu'il en
est de même ici-bas. Dans leurs raisonnements et
théories philosophiques, les hommes relèguent
Dieu de plus en plus à l'arrière-plan. Prenons
le domaine matériel. Selon la plupart, non seulement
Dieu n'est pas le créateur de toutes choses, mais il
ne cherche pas non plus à gouverner les oeuvres de sa
main. Tout, semble-t-il, suit les impersonnelles et
abstraites «lois de la Nature». Ainsi le
Créateur se trouve banni de sa propre
création. Aussi ne nous étonnons plus si les
hommes, en raison de leurs conceptions erronées, ont
exclu Dieu du domaine des affaires humaines. Partout dans la
chrétienté, à peu d'exceptions
près, chacun est convaincu que tout homme
décide de son destin grâce à son
«libre arbitre»....
Dieu ou le diable?
Seule une minorité
La foi ou la vue?
L'anarchie
Dieu règne
La Parole de Dieu s'accomplit
Marcher par la foi
L'épreuve de la foi
«Mes pensées ne sont pas
vos pensées»
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En ce
temps-là, la Bible
No
83
Texte intégral
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LE PARACLET
Aucun terme français ne
correspond exactement à ce nom que l'évangile
de Jean donne, en un petit nombre de passages, au
Saint-Esprit.
On peut bien sûr, renoncer
à le traduire et parler du Paraclet. Peut-être
est-ce la meilleure solution? C'est en tout cas la plus
facile.
Plusieurs traducteurs, dont nous
sommes, estiment cependant que le mot n'est pas un nom,
propre. Ils ont donc cherché à le rendre au
plus près, en parlant du « Défenseur
», de l' « Assistant ».
Pourquoi avons-nous opté pour
le « Consolateur » ? Ce n'est pas que nous ayons
le moindre attrait pour les « consolations ». Le
pluriel ici est haïssable. Mais la « Consolation
» est un admirable mot biblique. Le vieillard
Siméon, au Temple, attendait la consolation
d'Israël et l'Esprit saint était sur lui (LUC,
chap. 2, vers. 25). Saint Paul, qui n'était pas un
gémissant, parle huit fois de la Consolation dans les
premières lignes de la 2e épître aux
Corinthiens. Mais pour goûter, comme lui, la force de
la consolation de l'Esprit saint sans doute faut-il, comme
lui, savoir ce qu'est la souffrance et ce qu'est
l'espérance.
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Promesses
1989
- No 90 - 91
92
-93 -84 - 95 - 96
97 -
98
Jean-Pierre
Schneider
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Le Saint-Esprit
donné
Les réflexions qui paraissent
et paraîtront sous ce titre s'inspirent du magistral
ouvrage de Frederick Dale Bruner: «A Theology of the
Holy Spirit - The Pentecostal Experience and the New
Testament Witness» (Une théologie du
Saint-Esprit - L'expérience pentecôtiste et le
témoignage du NT), Hodder & Stoughton, London
1970, 390 p. A ceux qui savent l'anglais, nous ne pouvons
que chaleureusement en recommander la lecture. Ce livre est
aussi actuel aujourd'hui qu'au jour de sa
publication.
La réception du Saint-Esprit
est devenue sujet à controverse depuis l'apparition
du pentecôtisme avec son prolongement charismatique.
Il est impératif que l'Eglise soit
édifiée, aussi en ce qui concerne ce point
primordial, uniquement sur la base de l'Ecriture sainte,
l'expérience ne pouvant être un fondement
valable, pour deux raisons: elle n'est jamais normative;
étant subjective, elle n'est pas
nécessairement authentique quant à son origine
et ses manifestations.
I. Recevoir l'Esprit: la
condition
A. L'enseignement du
NT
B. Enseignement erroné
II. Les moyens de l'Esprit
A. Le message de la
foi
B. L'écoute de la foi
III. Un seul baptême
1. L'enseignement du
NT
2. La doctrine des deux baptêmes
est insoutenable
IV. La manifestation de l'Esprit: la
foi chrétienne
A. L'assurance de la
foi
B. L'espérance de la foi
C. Le dynamisme de la foi
D. Le centre de la foi
E. Les conséquences pour la
doctrine pentecôtiste concernant «la
manifestation initiale de l'Esprit»
V. Les problèmes spirituels
probants de l'église de Corinthe
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En ce
temps-là, la Bible
No
24 page III.
Noël BOMPOIS
Texte intégral
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SATAN L'ACCUSATEUR
Dans ce 2e livre de Samuel (chap. 19,
vers.22), David répond à son officier
Abisaï qui veut la condamnation de Shimeï : «
... Pourquoi devenez-vous aujourd'hui pour moi un Satan? ou
: « Pourquoi vous changez-vous aujourd'hui pour moi en
Satan? »
D'autres traduisent l'hébreu
« Sâtân », et disent «
l'adversaire » ce mot signifie plus encore «
accusateur », celui qui cherche à faire
condamner. Le « Sâtân » est
l'accusateur public et, sur le plan où se situe le
texte biblique, l'adversaire par excellence, l'Accusateur
devant Dieu.
C'est la première fois dans la
Bible qu'apparaît, à peine personnifié,
le nom de l'intime ennemi de l'humanité, de ce Satan
qui, pour l'accuser, incite chacun à se centrer sur
soi-même au lieu de se centrer sur Celui qui
Est.
Satan n'est cité
nommément qu'en quatre ou cinq passages de l'Ancien
Testament et notamment dans le livre de Job. Depuis, sauf
pour quelques saints, il cherche à se faire oublier,
pour mieux agir, devenant si intelligemment intime aux
hommes, que la plupart n'y croient plus guère.
N'est-ce pas là son arme la plus redoutable? Plus
d'Accusateur, plus d'Accusation; plus de Mal, tout est
indifférent; plus de Bien, plus de Dieu.
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Appel
Minuit
09-98
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«Tout le monde dit: Le diable
n'existe pas»
En regardant la photo ci-contre qui
fut faite pendant le «Tour de Suisse» 1998, j'ai
pensé au grand sérieux du symbole qui s'y
cache. Quelqu'un constate dans une chanson mondaine:
Tout le monde le dit: Le diable
n'existe pas, le diable n'existe pas. - Pouvez-vous me dire
d'où vient l'angoisse - la nuit, quand on sonne
à la porte? - Chaque nuit la peur est ma compagne. Je
ne puis m'en défendre. Je suis comme paralysé!
Celui qui a peur, en est-il honteux? - Mais tout le monde
dit qu'il n'y a pas de diable, pas de diable! - Pouvez-vous
me dire d'où vient le désir de s'enivrer,
d'oublier, de s'enrichir... ?
Pouvez-vous me dire d'où vient
la luxure, quand le sang se met à brûler?
Pouvez-vous me dire d'où vient cette luxure, quand
elle prend possession de votre être? Et vous pensez
à la fidélité sans pouvoir vous y
tenir. Et vous remarquez alors comment votre main
échappe à votre contrôle.
Mais tout le monde dit que le diable
n'existe pas, que le diable n'existe pas ...
N'en est-il pas ainsi? Très
rares sont ceux qui, aujourd'hui, croient encore à
l'existence du diable. On le présente comme un
personnage qui prête à rire plutôt que ce
qu'il est vraiment: une affreuse
réalité.
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Nouvelles d'Israël
07 /
1993
Wim Malgo
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L'aveugle de
Jéricho
«Comme Jésus approchait de
Jéricho, un aveugle était assis au bord du
chemin, et mendiait. Entendant la foule passer, il demanda
ce que c'était. On lui dit: C'est Jésus de
Nazareth qui passe. Et il cria: Jésus, Fils de David,
aie pitié de moi! Ceux qui marchaient devant le
reprenaient, pour le faire taire; mais il criait beaucoup
plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!
Jésus, s'étant arrêté, ordonna
qu'on le lui amène; et, quand il se fut
approché, il lui demanda: Que veux-tu que je te
fasse? Il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue.
Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t'a
sauvé. A l'instant il recouvra la vue, et suivit
Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant
cela, loua Dieu» (Luc 18, 35-43).
Considérons bien cet aveugle
assis sur le bord du chemin près de Jéricho;
il mendiait. Il était dans l'incapacité totale
de voir. Tout était nuit pour lui, malgré la
lumière qui inondait tout autour de lui. N'est-ce pas
aussi votre état? N'êtes-vous pas
intérieurement aveugle? Tout n'est-il pas
ténèbres en vous? Un signe de votre
cécité intérieure: vous
péchez.
En péchant, vous ratez le but
éternel: la gloire auprès de Dieu; vous vous
enfoncez de plus en plus dans vos passions, et votre pauvre
coeur s'endurcit. La Bible nous dit ceci des
incrédules: «Les incrédules dont le dieu
de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin
qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Evangile de
la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu» (2 Cor.4,
4). Et Romains 1, 21 affirme à leur sujet: «...
leur coeur sans intelligence a été
plongé dans les ténèbres.»
©
Nouvelles d'Israël
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En ce
temps-là, la Bible
No
22 pages I- II.
Paul MISRAKI
Texte intégral
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Les aventures de David mettent
aussi en scène un personnage invisible
Le nom de David à peine
prononcé, nous percevons en écho celui de
Goliath. Nous pensons alors à cette fameuse lutte
entre pot de fer et pot de terre; combat inégal
où, contre toute attente, mais conformément
aux préférences de Yahvé, la victoire
revint au plus démuni, au plus vulnérable.
David tua Goliath, - et il dansa devant l'Arche :
voilà ce qui d'abord nous revient en mémoire,
et nous nous croyons tout à fait quittes envers
l'Histoire sainte...
Mais, à relire le texte
sacré, nous trouvons tout autre chose. La Bible nous
présente, à partir de l'onction du fils de
Jessé et jusqu'à son accession au trône
de Juda, une véritable épopée, à
la fois grandiose et tendre, qui évoque l'Iliade et
fait pâlir la Chanson de Roland. On s'étonne
tout à coup de constater que les aventures du jeune
David, berger, musicien, guerrier, et finalement roi, aient
si rarement servi de prétexte à des
reconstitutions cinématographiques. Car le premier
livre de Samuel offre tous les éléments
indispensables au succès d'une superproduction
extraordinaire : rivalités, haines, amitiés,
trahisons, malentendus, poursuites dignes des meilleurs
westerns, bagarres individuelles, batailles rangées,
musique, danses et, bien entendu, séquences
amoureuses autour de plusieurs jolies filles , sans omettre
l'intermède shakespearien de l'évocation d'un
spectre par l'entremise d'une sorcière en transe;
enfin, en guise de happy end, le sacre et le triomphe du
vainqueur magnanime.
Tout au plus pourrait-on reprocher au
scénario d'être trop riche : l'accumulation des
péripéties justifierait une projection en
plusieurs épisodes, dans la tradition des feuilletons
de grande classe. Le coeur des masses d'aujourd'hui battrait
pour le jeune et beau David, comme jadis Israël.
Et quel acteur de composition ne
rêverait d'interpréter le rôle de
Saül ? L'art dramatique de tous les temps a rarement
proposé un caractère aussi complexe, aussi
tourmenté, et cependant aussi humain. Voilà un
homme qui, après avoir assumé la fonction
royale et connu les faveurs mystiques de son Dieu, sent tout
à coup que cette grâce lui échappe, que
le divin lui retire son amitié. Déçu,
inquiet, puis saisi d'une insupportable angoisse,
partagé entre l'affection qu'il porte à David,
et la jalousie que lui inspirent les exploits du jeune
berger, l'amour que lui voue le peuple. Tantôt
sincèrement amical, voire paternel, et tantôt
saisi d'une irrésistible soif de meurtre,
ballotté par des vagues de sentiments contraires,
aimant et détestant tout ensemble son loyal ennemi,
obligé de se défier de ses propres enfants qui
protègent son rival, ne sachant plus à qui
demander conseil, abandonné de Yahvé
lui-même, il ne trouve enfin de solution à ses
tragiques tourments que dans le suicide... Jamais un
comédien ne rencontrerait meilleure occasion de
montrer son génie. D'autres personnages
interviennent, non moins rigoureusement typés :
Jonathas, fils respectueux de Saül, mais ami
inconditionnel de David, pris entre deux feux et soumis
à un débat cornélien, Mikol, sa soeur,
épouse de David, petite bourgeoise qui, plus tard,
reprochera à son mari de se donner en spectacle (2e
Sam., c. 6, v. 20-23), Nabal, le paysan avare et ivrogne, et
Abigaïl, la femme avisée; Goliath même,
brute obsédée, énorme robot sans coeur,
ni cervelle... On parle souvent du caractère fruste
des récits sacrés, parce que le style en est
parfois naïf, taillé à
l'emporte-pièce. Mais l'histoire de David contredit
cette impression elle annonce déjà Hamlet et
Macbeth, le Cid et Ruy Blas. Cependant elle surpasse ces
chefs d'oeuvre en ce qu'elle comporte un personnage de plus,
dont l'invisible présence se fait constamment sentir
: Dieu.
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