Nouvelles d'Israël
09 /
1997
|
.
La construction du temple -
Pratiques de sacrifices
Yehuda Ezion, un colon
extrémiste de Judée et de Samarie, donne
actuellement des cours portant sur le sacrifice d'animaux.
Ezion, condamné en 1985 pour son appartenance au
mouvement clandestin juif ainsi que pour sa tentative de
faire sauter des mosquées sur le mont du Temple, se
prépare présentement en vue de l'offrande de
sacrifices dans le troisième temple.
En juillet dernier, Ezion et ses amis
égorgèrent un mouton pour le découper
ensuite et le brûler en présence de centaines
de personnes. La cérémonie, qui dura quatre
heures, se déroula dans la colonie Karnei-Zur, dans
les montagnes près d'Hébron. Elle fut
entièrement filmée par la
télévision canadienne, qui prépare une
série d'émissions sur la popularité
grandissante des mouvements messianiques en
Israël.
Dans une interview avec la responsable
canadienne, Ezion a affirmé que la mosquée
à la coupole dorée est le faux bâtiment
situé à une mauvaise place, ajoutant que,
chaque mois, de plus en plus de juifs se rendent en
pèlerinage sur le mont du Temple. Ainsi, selon lui,
se forme un mouvement de masse qui réclame la
reconstruction du temple juif afin de pouvoir y
prier.
L'offrande de sacrifices à
Karnei-Zur est la deuxième de ce genre; Ezion avait
célébré la première la veille de
la Pâque. Avec quelques amis, il avait sacrifié
un agneau conformément à l'ensemble des
prescriptions rituelles, afin de pouvoir commencer à
offrir des sacrifices d'animaux immédiatement
après la venue du Messie et le rétablissement
du temple.
Ferme de formation pour
kohanim
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
09 /
1997
Texte intégral
|
.
Le chandelier du temple
Bientôt sera amenée en
Israël une copie exacte du chandelier qui se trouvait
dans le temple juif détruit jadis; il est fait d'or
pur, d'une hauteur de 4,5 mètres et d'une valeur de
12 millions de dollars.
Cette copie a été
réalisée par Moshe Prag, homme d'affaires et
orfèvre établi à Los Angeles. Prag
aurait reçu un «signe du ciel», ce qui
l'aurait décidé à fabriquer le
chandelier, un travail auquel il a consacré sept
années, et qu'il a qualifié d'oeuvre de sa
vie. «Le chandelier m'a fasciné», a-t-il
déclaré au journal israélien
«Jediot Achronoth», qui s'est penché sur
cette histoire.
Le chandelier du temple est,
après l'arche de l'alliance, le symbole juif le plus
important. Exode 37, 17-24 nous parle d'un certain
Betsaleel, fils d'Uri, de la tribu de Juda, qui fut
chargé de fabriquer le chandelier d'après le
modèle montré par Dieu à Moïse:
« Tu feras un chandelier d'or pur; ce chandelier sera
fait d'or battu ... Six branches sortiront de ses
côtés ... » (Exode 25, 31-32).
Après la destruction du second
temple, le général romain Titus emporta le
chandelier à Rome comme butin. Une description de son
retour triomphal avec ce trophée de guerre
immortalisa son nom sous l'Arc de triomphe dans cette ville.
Toute trace du chandelier a depuis lors disparu. Il est
possible qu'il se trouve encore dans les caves du Vatican.
D'autres pensent qu'il pourrait être dans un village
éthiopien perdu, dans lequel une partie du peuple
juif a émigré.
Prag a construit le chandelier d'un or
pur de 24 carats d'après les directives
exposées dans la Thora. Il a prêté
grandement attention à tous les détails
fournis par le livre de l'Exode, à commencer par les
«saintes coupes», les bras et jusqu'aux
«pommeaux et aux fleurs». La seule
différence réside dans le fait que Betsaleel
fit jadis le chandelier de ses propres mains, tandis que
Prag a eu recours à un ordinateur ainsi qu'à
une firme américaine, qui a fabriqué les
grandes parties de la pièce.
Prag veut exposer son chandelier
à Jérusalem face au Mur des Lamentations. Il a
déjà noué des contacts avec le maire de
la ville, Ehud Olmert, et chargé un architecte
israélien du projet d'installation d'une magnifique
pièce d'exposition pour ce chandelier.
Commentaire: Dans
nos derniers journaux, nous avons fait mention de plusieurs
développements en direction de la construction du
temple. A notre connaissance, le troisième temple
doit être bientôt bâti, afin que tout
s'accomplisse selon les Ecritures. Les nouvelles
rapportées ci-dessus le soulignent. La Parole de Dieu
est totalement sûre. Nous vivons à une
époque où nous constatons de nos propres yeux
comment Dieu conduit toutes choses vers le but final qu'Il
s'est fixé. CM
©
Nouvelles d'Israël
|
En ce
temps-là, la Bible
No 52 pages II-III.
Georges DAIX
|
.
Les parfums bibliques: symbole de "
l'agréable odeur" de la vertu ou de la prière
du juste
Le peuple de la Bible, comme ses
voisines du temps, avait pour les parfums un goût
prononcé. Les auteurs sacrés n'expriment-ils
pas la satisfaction du Dieu d'Israël lui-même,
recevant de ses fidèles le culte qui lui est
dû, par une expression très
caractéristique : offrandes et sacrifices sont
à Yahvé « en agréable odeur »
(EXODE, chap. 29, vers. 18, 25, 41)? On n'ose
assurément comparer la senteur des graisses et des
chairs brûlées sur l'autel des holocaustes aux
émanations de « l'huile odorante et des parfums
qui réjouissent le coeur de l'homme »
(PROVERBES, chap. 27, vers. 9); ces derniers étaient
utilisés pour la toilette aux jours fastes et dans
les cassolettes des demeures heureuses. Mais ces
préparations, quoique très différentes
de celles que la Loi réservait aux onctions
sacrées ou au culte, et dont nul n'avait le droit
d'user à des fins profanes (EXODE, chap. 30, vers.
32-33, 37-38), devaient cependant embaumer avec une vigueur
qui surprendrait l'odorat de l'occidental d'aujourd'hui.
Toutes étaient composées « selon l'art du
parfumeur » (vers. 35), dont l'Orient d'ailleurs garde
les secrets.
De nombreux passages de
l'Écriture et les plus anciens commentaires qui en
furent faits permettent d'apprécier l'importance de
la fabrication, du commerce et de l'emploi des parfums dans
la société biblique. Elle est constante
à travers les siècles : la Genèse
(chap. 37, vers. 25) montre par exemple la caravane des
marchands ismaélites auxquels les fils de Jacob
vendent leur frère Joseph, transportant de Galaad en
Égypte « des parfums, de la résine et de
la myrrhe »'-, lorsque, quatre, cinq ou six cents ans
plus tard, la reine de Saba rend visite à Salomon, ce
sont des aromates qu'elle lui apporte,
présentés parmi les plus précieuses
richesses (le, ROIS, chap. 10, vers. 2 et 10);
Un riche symbolisme
|
En ce
temps-là, la Bible
No
25 pages II-IV.
Dom J. GOLDSTAIN
Texte intégral
|
.
LA ROYAUTÉ EN ISRAEL et le
messianisme
Bien que, dès l'Exode, la
monarchie ait été envisagée à
titre d'hypothèse, l'idéal primitif du peuple
d'Israël, du point de vue politique, était celui
d'un état tribal où les Anciens, les chefs de
famille et les juges conservaient une autonomie suffisante
pour se voir conférer une autorité
réelle. Saül devenu roi n'avait pas sensiblement
modifié cette structure. Mais, sous David, toute
l'autorité fut concentrée, sinon dans la
personne du roi, du moins dans l'idée souveraine de
l'État; alors se réalisait la conception d'un
pouvoir théocratique : celui qui est exercé au
nom de Dieu de façon presque absolue. Cependant, et
c'est là l'originalité foncière du
régime en Israël, ce pouvoir a une limite : la
Tora, la loi de Dieu.
« Grand » parce qu'il tient
tout « d'un autre »
Le roi n'est pas divinité comme
dans les monarchies voisines, il n'est qu'un
représentant de Yahvé. Ses insignes na sont ni
le diadème ni la pourpre, mais le livre de la Tora
qu'il porte dans ses bras et sur son coeur. On affirmera
toujours, et d'une manière non équivoque, la
distinction radicale entre le Seigneur de l'Alliance et la
figure humaine du souverain terrestre. Celui-ci ne fait que
participer à la royauté éternelle de
Yahvé, fondement de toute souveraineté. Ce
rapport à la royauté de Dieu accroît son
prestige aux yeux du peuple, plutôt qu'il ne
l'amenuise. Le fait que la fonction royale en Israël
avait un sens profondément différent de celui
qu'elle avait dans les autres nations de l'Antiquité,
et que le roi du peuple de Dieu n'était pas un roi
comme les autres, a imposé une conception très
spéciale du pouvoir suprême.
De son vivant déjà - et
plus encore après sa mort - lorsque ses successeurs
furent infidèles à la vocation divine de la
royauté, David fut considéré comme le
roi par excellence, l'Oint, le Mashiah (« le Messie
»), celui qui a reçu l'onction sacrée et
qui de ce fait tire sa puissance par la force de l'Esprit,
celui qui doit diriger son peuple en vertu d'une grâce
personnelle, d'un charisme, qu'il est seul à
posséder. Ainsi, peu à peu, se fera jour
l'espérance d'un Messie-Roi (Psaume 72;
Jérémie, 23, 5; Éz., 34, 23; 37, 24),
qui sera, lui, parfait représentant du Pasteur
Divin.
Et peut-être la constatation de
l'impossibilité pour le roi qui n'est qu'un homme de
réaliser pleinement l'idéal qui était
théoriquement le sien, n'a-t-elle pas
été étrangère à la
naissance et l'épanouissement de ce messianisme qui
devait caractériser le judaïsme. Aspiration vers
un état où les relations humaines se
noueraient toujours dans la justice et
l'équité, aspiration vers l'affranchissement
de toute servitude ou dépendance à
l'égard des nations voisines et vers la paix
universelle, aspiration vers une parfaite
fidélité à la loi divine, voilà
autant d'exigences convergentes que nul roi de la terre ne
parviendra à satisfaire tout à fait. Le peuple
estime ne pouvoir obtenir ce qu'il souhaite si ardemment que
d'un envoyé divin, et il l'attend.
|
Nouvelles d'Israël
03 /
1984
Frédy Winkler
|
.
Sur quels textes de l'Ecriture est
basée la loi de la nourriture «casher»
séparant le lait de la viande
Trois fois dans la Bible Dieu donne
cet ordre: «Tu ne feras point cuire un chevreau dans le
lait de sa mère.» C'est comme dit en passant,
à la fin d'une énumération des diverses
lois et ordonnances; par exemple dans Exode 23,19 et Exode
34, 26 où l'ordre donné est en rapport avec
les ordonnances au sujet du sacrifice de la Pâque pour
lequel il fallait un animal mâle, âgé
d'un an, agneau ou chevreau (Exode 12, 5). Le
troisième texte se trouve dans Deutéronome 14,
21, cette fois en relation avec les ordonnances au sujet des
viandes qu'il était permis ou défendu de
manger.
Le mot «chevreau» se dit
«Gedi» en hébreu, ce qui représente
généralement une jeune chèvre.
Cependant, il faut élargir cette conception et voir
les trois animaux sacrificiels d'usage courant: Lé
mouton, la chèvre et le boeuf.
En principe, on comprend ces trois
textes comme étant une interdiction de faire cuire la
chair d'un jeune animal dans le lait de sa mère.
C'est sur ces lois et ordonnances que se basent la cuisine,
le manger et le ménage «casher» du
judaïsme.
Pourtant, je doute que Dieu l'ait vu
de cette manière, surtout lorsque je lis dans
Genèse 18,7-8: «Et Abraham courut à son
troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à
un serviteur, qui se hâta de l'apprêter Il prit
encore de la crème et du lait, avec le veau qu'on
avait apprêté, et ils les mit devant eux. Il se
tint lui-même à leurs côtés, sous
l'arbre.
©
Nouvelles d'Israël
|
Le
Berger d'Israël
No
473
Jacques GUGGENHEIM
|
.
LE TABERNACLE DANS LE DESERT : UN
CHEMIN QUI MENE A DIEU
« L'ETERNEL parla à
Moïse et dit : Parle aux enfants d'Israël. Qu'ils
m'apportent une offrande, vous la recevrez pour moi de tout
homme qui la fera d'un coeur généreux. Et
voici les offrandes que vous accepterez d'eux : de l'or, de
l'argent et de l'airain ; des étoffes teintes en
bleu, en pourpre, en cramoisi, du lin fin (blanc ) et du
poil de chèvre ; des peaux de bélier teintes
en rouge, des peaux de dauphin et du bois d'acacia ; de
l'huile pour le chandelier, des aromates pour l'huile
d'onction et pour le parfum de bonne odeur ; des pierres
d'onyx et d'autres pierres précieuses pour la
garniture de l'éphod et du pectoral. Ils me feront un
sanctuaire pour que j'habite au milieu d'eux. vous
exécuterez tout selon le modèle du Tabernacle,
et selon le modèle de tous ses ustensiles que je vais
te montrer...Regarde, lu; dit Dieu, et tu feras tout
d'après le modèle qui t'a été
montré sur la montagne ». Exode 25:1-9,40 ;
Hébreux 8:15.
« Mais le Messie (en grec :
Christ ) est venu comme Souverain Sacrificateur des biens
à venir ; il a traversé le Tabernacle plus
grand et plus parfait qui n'a pas été
construit par la main de l'homme, c'est à dire qui
n'est pas de cette création. Et il est entré
une fois pour toutes dans le Lieu Très Saint non avec
le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang.
C'est ainsi qu'il (nous) a obtenu une rédemption
éternelle ... Car le Messie n'est pas entré
dans un Sanctuaire fait par la main de l'homme en imitation
du véritable, mais il est entré dans le ciel
même afin de se présenter maintenant pour nous
devant la face de Dieu ... » lettre aux Hébreux
9:11-12,24.
Donner avec joie !
Un chemin qui mène à
Dieu
Tout est accompli !
©
Berger d'Israël
|
|
ACCUEIL
|