Nouvelles d'Israël

10 / 1982
Texte intégral

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Propagande de provocation contre Israël

La vague de provocation contre Israël continue dans beaucoup de pays, surtout en Allemagne de l'Ouest, après la visite à Amman et au Caire du ministre des Affaires étrangères Genscher. Ils en étaient arrivés à la situation absurde où le porte-parole de la «Freien Demokratie», Jürgen Möllemann, - qui s'était entretenu avec Arafat à Beyrouth, et qui est connu pour avoir de la sympathie pour l'OLP, - fit un appel à L'Ouest pour une interruption d'aide financière et militaire à Israël, jusqu'à ce qu'Israël abandonne sa «politique agressive».

Son dernier appel a paru dans la «Neue Osnabrücker Zeitung». Il n'est pas étonnant que la propagande anti-israélienne prenne une nouvelle extension, et que des mots comme «solution finale» et «génocide» soient formulés de temps à autre à la radio, à la télévision et dans les journaux. Les Israéliens sont comparés aux nazis. Dans les média, on met volontiers l'accent sur «l'élément raciste» en Israël. On ne s'étonne pas que des citoyens israéliens visitant la République fédérale allemande se sentent - pour le moins - «inquiets et indésirables». Il y a, bien sûr, des exceptions, comme par exemple le journal «die Welt» et quelques autres feuilles, dans lesquelles on découvre au moins une certaine objectivité dans les communiqués. De même, la «Süddeutsche Zeitung» a protesté contre l'expression «solution finale», en la qualifiant de perfide.

C'est avec satisfaction que l'on constate que plusieurs journaux de la République fédérale et de France, s'abstiennent de participer à la campagne haineuse contre Israël. Ainsi, un journal français, faisant partie de cette exception louable, fit allusion aux «quantités d'armes destructives de I'OLP» stockées par la «légion de paix de I'OLP» au Liban. Dans un certain article et dans plusieurs reportages, les correspondants affirment n'avoir vu aucun indice de «génocide» au Liban.

Cela n'est qu'une infime minorité parmi les mass-média. La grande majorité des journaux parle d'horribles attaques inhumaines contre la population civile à Beyrouth-Ouest, mais oublie intentionnellement de spécifier qu'Israël ne fait que réagir contre les tirs de l'OLP à Beyrouth-Ouest. l.N.

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Nouvelles d'Israël

10 / 1982
Texte intégral

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Tsahal (l'armée d'Israël) restaure des lieux religieux juifs à Sidon

A Sidon, où se trouvaient des communautés juives d'une certaine importance, des lieux religieux devront être restaurés. Ce fait fut rapporté par le porte-parole de Tsahal.

Beaucoup de familles palestiniennes qui habitaient dans les synagogues pour «les garder, selon le désir des Juifs, de la profanation», devront changer de domicile. Le reporter de l'lTlM raconte que les Palestiniens avaient, en effet, fait tout leur possible pour garder les lieux saints d'une saisie par des étrangers.

Le tombeau de Zabulon (en langue arabe Nabi Sablan), la prétendue sépulture du 10 ème fils de Jacob, est situé à proximité du camp de réfugiés Hilwe, durement combattu il y a quelques semaines, et il a été endommagé.

Autrefois, les Juifs libanais faisaient des pèlerinages jusqu'au tombeau, qui devra aussi être restauré. Les familles bédouines qui habitaient jusqu'à présent dans un vieux cimetière juif à Sidon seront logées autre part.

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Nouvelles d'Israël

11 / 1982

 

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Contre le terrorisme national

De Menachem Begin

Premier ministre de l'Etat d'Israël

Le mois dernier, je me suis entretenu avec le président des Etats-Unis. Il prononça des paroles très dures à mon égard. Il me fit comprendre que nous avions perdu les partisans du public américain, et m'expliqua pourquoi. Il me reprocha «d'avoir provoqué la mort de nombreux civils, lors de notre intervention au Liban, après l'attentat contre notre ambassadeur Schlomo Argov, à Londres». J'ai répondu: «Monsieur le président, sauf le respect que je vous dois, je me vois obligé d'insister sur le fait que nous n'avons pas perdu le soutien de la population américaine, et que nous en avons des preuves. Deuxièmement, nous avons choisi deux objectifs d'importance militaire: Le stade sportif à Beyrouth, que les terroristes avaient transformé en une énorme réserve d'armes, et un camp de formation pour terroristes. Dans ces régions-là, il n'y a pas de civils, et aucun n'a été tué.»

Après notre entretien, j'expliquai notre situation aux conseillers du président. A la fin de mes remarques, le président me dit «Mais, Monsieur le Premier ministre, vous avez oublié de dire quelque chose, dont je voudrais que vous parliez, de ce que vous m'avez dit au sujet de vos objectifs de l'opération -» Je donnai suite à ce désir. En d'autres termes: Le président des Etats-Unis nous avait compris.

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Nouvelles d'Israël

11 / 1982

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Guerre du Liban: Réflexions

Bien des choses dont parlent les journaux et les revues au sujet de la guerre au Liban, et davantage encore ce qui est montré à la télévision de la capitale, Beyrouth, et des zones de combat, ne correspondent pas du tout à la réalité !

Martin Peretz, rédacteur en chef du magazine américain «The New Republic», enseigne la science politique à l'université de Harvard. Il s'est rendu sur place au Liban pour voir les effets de la guerre là-bas. Son reportage a été publié dans «WELT AM SONNTAG».

Washington

Remarquablement peu de ce qui a été reproché à Israël à cause de son action au Liban correspond aux réalités dans les affirmations publiques. Je le sais car il y étais!

Environ 10 jours après le début de la guerre, «The New Republic» écrivait dans un éditorial qu'il y avait «énormément de victimes civiles... une terrible cruauté israélienne». A ce moment-là, les média affichaient deux chiffres avec une précision que notre siècle d'ordinateur exige. Un communiqué souvent cité avait chiffré les morts à 10 122; un autre à 9583. Le chiffre resté gravé dans la mémoire publique fut celui de 10 000 victimes tout rond, auquel on ajouta entre 16 000 et 40 000 blessés, et pas moins de 600 000 réfugiés. (Un autre chiffre publié récemment se montait à 700 000.) Il n'est nullement possible d'être agréablement surpris lorsqu'on voyage depuis la ville endormie de Nahariya, le long des côtes méditerranéennes d'Israël, jusque dans le nord libanais. Les routes au bord de l'eau ont été bombardées, les arbres déracinés, les voitures démolies et les toits des maisons épars le long de la côte, arrachés par les explosions d'artillerie de l'OLP, squelette d'une illusion auto-destructive, enlaidissant le paysage.

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Nouvelles d'Israël

11 / 1982

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«Le Liban refleurira»

Nous publions cet article parce qu'il avait paru dans «The Daily Telegraph» à Londres. La presse anglaise est actuellement très antisémite, à part quelques rares exceptions.

Bien que nous ne puissions pas tout approuver, comme par exemple «l'Etat palestinien», cet exposé nous semble important! Il existe encore des gens qui n'ont pas perdu la capacité de discerner clairement entre la justice et l'injustice. D'autre part, le Seigneur promet que ce sera Lui-même qui Fera disparaître l'opprobre de Son peuple (Esaïe 25, 8).

W.M.

De Paul Johnson

On a couvert les Israéliens de honte et d'opprobre à cause de leur intervention au Liban.Jusqu'à un certain point, cette critique peut être justifiée. Il est illusoire de croire qu'une campagne militaire de grande envergure contre une armée terroriste, si basée soit-elle sur la justification morale, n'entraîne pas de destruction, d'effusion de sang innocent et de dérapage.

Bienfaiteurs

Vérité reconnue

Puissance limitée

Une chance

Confusion

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Nouvelles d'Israël

11 / 1982
Curt Riess
Texte intégral

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Les Arabes et le bon sens

Les spectateurs, frappés par le conflit sanglant qui se déroule depuis des semaines au Liban, l'étaient encore plus en constatant que de nombreux pays arabes, dont les gouvernements se lamentaient du sort amer des Palestiniens sans patrie, ne pensaient nullement à leur offrir un asile. Cette consternation prouve combien peu d'entre nous connaissent les vraies raisons du conflit, et combien vite on oublie ce que l'on sait en réalité. Tout cela était à prévoir. Plus encore - c'est ainsi que tout a commencé.

Lorsque les Palestiniens ne voulaient plus vivre dans le pays où les Juifs ont leur mot à dire, ils s'interrogeaient pour savoir dans quel pays ils pourraient s'installer. Dans ce contexte, leur prétention d'avoir été chassés ne correspond pas à la vérité - on en a cent fois la preuve. - Ils ont pris la fuite non par obligation, mais parce qu'ils avaient peur. Il est d'ailleurs sans importance de savoir si cette crainte était justifiée ou non.

Ils s'en allèrent d'abord en Jordanie, le pays le plus proche. Lorsque le roi Hussein soupçonna - et certainement avec raison - qu'ils cherchaient à le renverser, il en fit massacrer des dizaines de milliers - infiniment plus que ceux qui sont tombés au cours de la guerre contre Israël. Ceux qui restaient s'enfuirent une nouvelle fois. Il y aurait eu assez de pays arabes pour les accueillir. De la place aussi, de l'argent - en tout cas dans quelques pays arabes - en abondance.

Les Palestiniens, réellement chassés par Hussein, cherchèrent finalement asile au Liban.

Non pas qu'on les y attendait. Mais les Libanais ne disposaient pas d'une armée aussi puissante que celle d'Hussein. Il leur fut donc impossible de repousser les intrus. Cela ne signifiait nullement qu'on leur souhaitait la bienvenue, pas plus qu'ailleurs, car outre leur situation de sans-patrie, ils ne possédaient strictement rien.

Il est vrai que les nombreux pays arabes auraient pu les soutenir financièrement, les rétablir, leur construire des villes, créer des industries. Par ce fait, la plupart des Palestiniens auraient trouvé un travail régulier. Ils auraient pu subvenir à leurs propres besoins, et ils auraient cessé d'être une pierre d'achoppement au Proche-Orient.

Mais c'est justement ce que voulaient éviter les chers voisins arabes. Au contraire, les Palestiniens devront continuer à végéter dans les camps, toujours à la merci du destin, une preuve continuelle de la monstruosité des Israéliens qui les ont poussés dans cette situation - et dans laquelle les frères arabes les avaient laissés.

C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, les Palestiniens trouvent partout des frontières fermées. Si elles s'ouvraient, le calme pourrait s'installer au Proche-Orient et, plus ou moins tard, Israël pourrait être reconnu et vivre en paix. Mais ce n'est pas ce que désirent ces Arabes pacifiques - c'est justement parce qu'ils aiment tant la paix, prétend le bon sens humain ! (Nebelspalter)

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Nouvelles d'Israël

12 / 1982

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Le service secret israélien MOSSAD contre le KGB soviétique:

Israël met la main sur un centre clandestin soviétique

Ce communiqué bouleversant et révélateur parlant du centre clandestin soviétique découvert à Sidon, est une nouvelle preuve convaincante - ajoutée à celles déjà mentionnée.l. (voir nos deux derniers Nos des« Nouvelles d'Israël) de l'urgente nécessaire de la guerre au Liban. L'armée d'Israël est arrivée juste au bon moment à Sidon pour occuper la région. Vous pourrez lire dans cet article provenant de Jérusalem, ce qu Israël y a trouvé. (Officiellement, cette découverte est encore démentie comme c'est le cas dans ce genre de communiqués):

«Sésame, ouvre-toi !» Une légère pression sur un bouton d'un sous-marin soviétique, et doucement le lourd portail (d'acier) sous-marin se lève. C'est avec les foreuses les plus perfectionnées que les Soviétiques construisirent l'une des plus grandes bases militaires souterraines clandestines. Dans les différents puits en béton armé, les Israéliens trouvèrent - à côté des salles de commandement équipées de tableaux d'ordinateurs des immenses halles bourrées d'armes ultramodernes et des dispositifs pour des armes atomiques, installés par des techniciens allemands (selon le dernier appel venant de Beyrouth). chacun des compartiments, séparés hermétiquement l'un de l'autre par des portes d'acier dont l'ouverture nécessite la connaissance de codes, réserve une multitude de surprises... et tout avait commencé un mardi pluvieux, le 13 novembre 1979, à Moscou. Le chef de l'OLP Yasser Arafat `s'entretint avec le ministre des Affaires étrangères d'URSS, A. Gromyko: «Je n'ai que des armes à main pour l'OLP face à Israël; par contre, les Israéliens ont obtenu les armes les plus sophistiquées des Américains . . . notre combat a certainement quelque importance pour vous, car si vous réarmez, le combat portera en réalité sur l'Amérique... je suppose que notre but est le même . . .» (tiré des notes H. et B.).

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 Israël, Liban