Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



PREMIER JOUR

Aujourd'hui encore Jésus est le même.

« Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui et éternellement. » Héb. 13 : 8.

Il est plus facile de croire au Christ des temps passés, au Christ d'hier, et aussi au Christ de l'avenir, de l'éternité, que de croire au Christ d'aujourd'hui. Un grand nombre de chrétiens admettent sans peine tout ce que raconte la Bible des miracles de Dieu dans les temps anciens, ainsi que tout ce qu'elle prédit des oeuvres de Christ pour le temps où il viendra dans sa gloire ; mais dès qu'il s'agit de compter pour eux-mêmes sur son intervention miraculeuse, que de peine ils ont à croire que Christ soit aujourd'hui le même qu'autrefois. C'est pourtant là ce qu'il faut arriver à saisir par la foi.

De tout temps la certitude de la présence de Dieu a été pour son peuple force et consolation. C'est en réalisant cette présence divine, en comptant sur son intervention, qu'il a pu vaincre ses ennemis, sortir miraculeusement de toute difficulté et obtenir toujours le secours voulu. Quel bonheur insigne pour lui d'avoir un Dieu dont « la droite fait vertu ! » (Psa. 118 : 15.) Quand il en est autrement, l'Écriture nous dépeint ces temps-là comme des temps d'obscurité où le péché a arrêté la puissance merveilleuse de Dieu. (Jug. 6 : 13. Jos. 7 : 12. Esa. 50 : 1, 2 ; 59 : 1, 2.)

De nos jours l'Eglise a grand besoin de retrouver cette présence du Seigneur. C'est faute d'y recourir que souvent la prédication reste sans fruit, que le travail se fait sans entrain, que la lutte contre le péché manque d'énergie et que la vie religieuse est privée de joie. Quelle force au contraire, quelle animation et quelle joie lorsqu'elle sent la présence de son Dieu au milieu d'elle !

Dès les temps les plus reculés, Dieu a manifesté sa puissance par des miracles. Soit sous l'ancienne Alliance, soit plus tard lors du ministère de Jésus ici-bas, soit encore le jour de la Pentecôte, c'est par des miracles que Dieu a ranimé et réjoui son peuple, lui donnant ainsi des preuves multiples de sa présence. Sans doute il ne résulte aucun bien de certaine curiosité avide de merveilles et de choses extraordinaires, aussi Jésus refusait-il de la satisfaire ; mais une véritable foi aux miracles de Dieu est une source de force et de joie, et c'est pour cela que Dieu les accorde à ses enfants, qu'il nous les promet dans sa Parole comme devant répondre à notre foi, qu'il en fait pour nous le signe visible de sa présence invisible. N'est-ce pas pour cela que la vie terrestre de Jésus abonda en miracles ?

Au nombre des principaux miracles de notre Seigneur Jésus, de ceux qu'il répéta le plus souvent, se trouve la guérison des malades. Par là il témoignait de sa miséricorde et disposait les coeurs à le recevoir. En délivrant le corps de la puissance du péché, et de Satan, il amenait l'âme à recevoir plus complètement ses grâces. Ces guérisons prouvaient avec éclat que Dieu avait visité son peuple, que Jésus était bien le Messie, le Sauveur promis.

Avant de quitter la terre, Jésus communiqua à ses disciples cette puissance merveilleuse, alliant à la prédication de l'Évangile la guérison des malades, et confiant l'une et l'autre à un même croyant. Après avoir reçu le Saint-Esprit, les apôtres demandèrent et reçurent aussi ce don ; leurs Épîtres en parlent comme d'une preuve glorieuse de la présence de Dieu en eux ; et pour ce qui nous concerne actuellement, nous ne trouvons rien dans la Parole de Dieu qui nous autorise à penser que ce privilège du croyant ne doive pas lui être continué en tout temps. Il est des lieux et des congrégations où aujourd'hui encore le Seigneur manifeste ainsi sa puissance. Quelle joie remplit le coeur dans ces petits groupes de croyants ! Quels fruits bénis résultent de l'attente de la foi sans cesse renouvelée ! On se sent là en la sainte présence de Dieu qui agit avec sa puissance éternelle pour sauver et le corps et l'âme.

Et maintenant écoutons l'appel adressé à tout enfant de Dieu, appel à sonder les Écritures tout de nouveau, à s'assurer que cette grâce est promise à tous et que c'est l'incrédulité qui l'empêche de la recevoir. Cet appel nous invite à adresser au Seigneur de ferventes prières, à lui demander de réveiller son Église, de la faire sortir de l'état de langueur et de torpeur où elle est tombée.

Oui, retournons au Seigneur et à sa Parole, cherchant à voir comment on peut obtenir cette grâce. Faisons-le par amour pour tous les croyants malades et souffrants, cherchant ainsi à leur faire mieux connaître l'ample amour de leur Maître et par là à les unir à lui plus que jamais. Faisons-le aussi pour enseigner au monde et annoncer aux païens que Jésus peut et veut encore sauver et bénir. Faisons-le pour que l'Eglise en soit vivifiée, pour qu'elle sache que Dieu exauce réellement les prières. Faisons-le pour la gloire de notre Maître, afin qu'on reconnaisse en lui « la force d'Israël, » la force de son peuple, celui qui répond à la prière de la foi et qui accomplit des miracles, celui dont l'action puissante n'est pas limitée au passé, ou à l'avenir, mais qui aujourd'hui et de jour en jour est toujours « le même, » toujours prêt à secourir ses enfants. Crions à notre Dieu, lui demandant de faire connaître à chacun ce que Jésus est pour lui, de glorifier ainsi le Sauveur et de faire retentir avec force cette parole : « Je suis, » oui aujourd'hui même, « Je suis l'Éternel qui te guérit. » (Exo. 15 : 26.)

 



DEUXIÈME JOUR

Prescription de Dieu aux malades.

« Quelqu'un parmi vous est-il malade, qu'il appelle les anciens de l'Eglise et que les anciens prient pour lui en l'oignant d'huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera . » Jac. 5: 14, 15.

Ce texte biblique est, de tous, celui qui déclare le plus clairement aux malades ce qu'ils ont à faire pour obtenir leur guérison. Les maladies et leurs conséquences abondent dans le monde, aussi quelle joie pour le croyant d'apprendre de la Parole de Dieu qu'elle pourvoit au moyen de guérir les malades ! La Bible nous enseigne que la volonté de Dieu est de voir ses enfants en bonne santé. Saint Jacques n'hésite pas à dire que la « prière de la foi sauvera le malade et que le Seigneur le relèvera. « Que le Seigneur nous apprenne à écouter, à recevoir avec simplicité ce que nous dit sa Parole !

Remarquons d'abord que Jacques établit ici une distinction entre la souffrance et la maladie. Il dit au verset 13 : « Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance, qu'il prie. » Il ne dit pas ce qu'il faut demander dans ce cas-là, il dit encore moins qu'on doive demander d'être délivré de la souffrance. Non, la souffrance qui résulte de diverses causes extérieures est le partage de tout chrétien. Comprenons donc que le but de Jacques est d'engager le croyant éprouvé à ne demander la délivrance qu'avec un esprit de soumission à la volonté de Dieu, à demander avant tout la patience qu'il considère comme le privilège du croyant. (Jac. 1 : 2-4, 12 ; 5 : 7, 8.)

Quand viennent ces mots : « Quelqu'un parmi vous est-il malade, » Jacques répond tout autrement, Il dit alors avec assurance que le malade peut demander la guérison avec la confiance de la recevoir, et que le Seigneur l'écoutera. Il y a donc une grande différence entre la souffrance et la maladie.

Le Seigneur Jésus a parlé de la souffrance comme étant nécessaire, voulue et bénie de Dieu, tandis qu'il dit de la maladie qu'elle doit être guérie. Toute autre souffrance nous vient du dehors et ne cessera que lorsque Jésus triomphera du péché et du mal qui sont dans le monde, tandis que la maladie est un mal qui est dans le corps même, dans ce corps sauvé par Christ pour qu'il devînt le temple du Saint-Esprit, et qui par conséquent doit être guéri aussitôt que le malade reçoit en lui par la foi l'action du Saint-Esprit, la vie même de Jésus. Plus tard je reviendrai encore sur ce sujet pour le développer davantage. Il suffit pour le moment d'attirer l'attention du lecteur sur la grande différence que fait l'Écriture entre la souffrance et la maladie.

Quel est le conseil donné ici au malade ? « Qu'il appelle les anciens de l'Eglise et que les anciens prient pour lui. » Dans ce temps-là il y avait des médecins, mais ce n'est pas à eux que le malade doit s'adresser. C'est aux anciens de l'Eglise qu'il doit avoir recours. Les anciens étaient alors les pasteurs et conducteurs des Églises, appelés au ministère non parce qu'ils avaient fait des études de théologie, mais parce qu'ils étaient remplis du Saint-Esprit et bien connus par leur piété et leur foi. Qu'était-il besoin de leur présence auprès du malade ? Le malade n'aurait-il pas pu prier lui-même ? Ses amis aussi ne pouvaient-ils pas le faire ? Oui, mais il n'est pas toujours si facile à chacun d'user de cette foi qui obtient la guérison, et c'est sans doute là une des raisons pour lesquelles Jacques veut qu'on appelle les hommes dont la foi était ferme et sûre ; en outre ils devaient représenter auprès du malade l'Eglise, l'ensemble du corps de Christ, car c'est la communion des croyants entre eux qui engage l'Esprit à agir avec puissance ; enfin ils devaient, à l'instar du grand Pasteur des brebis, prendre soin comme lui du troupeau, s'identifier avec le malade, comprendre ses maux, recevoir de Dieu le discernement nécessaire pour l'instruire et l'encourager à persévérer dans la foi.
C'est donc aux anciens de l'Eglise qu'est confiée la guérison des malades, ce sont eux, les serviteurs du Dieu « qui pardonne les iniquités et qui guérit les maladies » (Ps. 103 : 3), qui sont appelés à transmettre aux autres les grâces du Seigneur pour le corps et pour l'âme.

Enfin vient une promesse plus directe encore, celle de la guérison. Plus tard nous répondrons à diverses questions qui se sont élevées à cet égard. Pour le moment, remarquons seulement qu'ici l'apôtre parle de la guérison comme de la conséquence certaine de la prière faite avec foi. « La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. » Cette promesse doit stimuler chez tout malade le désir et l'attente de la guérison. Si on reçoit ces mots avec simplicité et tels qu'ils sont écrits, ne doit-on pas voir là une promesse illimitée, offrant la guérison à quiconque prie avec foi ? Que le Seigneur nous apprenne à étudier sa Parole avec la foi d'un coeur vraiment croyant !

Voir à la fin du volume la note Ire



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