Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Méditations sur le Cantique de Salomon



CHAPITRE VII

Versets: 1, 3, 4, 5, 6, 7, 10, 11-12, 13.

VERS. 7.
« Ta taille ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes. »

Le « palmier» et ses « régimes» peuvent être considérés comme les emblèmes de la victoire et de la maturité, de la droiture et de la fertilité. Il est souvent fait, mention du palmier dans l'écriture, et il est appliqué comme symbole d'une manière diverse. Quant à sa forme naturelle, son tronc est élancé, mais gracieux, droit et élevé, type de la droiture. «Ils sont droits comme le palmier.» Quoique sous une forte pression, ou abaissé pour un temps vers la terre par des liens, il se refuse à croître tortu et recouvre bientôt sa forme perpendiculaire. Image merveilleuse de la longue pression qui a pesé sur les Juifs, et de la manière dont ils lèveront de nouveau la tête. Ses feuilles et son fruit croissent au sommet de l'arbre en riches »grappes ou « régimes» ; ils ont la forme d'une couronne ou d'un dais. Quelques espèces s'élèvent à une telle hauteur, qu'il n'est plus facile d'atteindre le fruit, le tronc étant dépourvu de branches. C'est à cette circonstance-là que fait peut-être allusion le verset suivant: «J'ai dit, je monterai sur le palmier, et je saisirai ses rameaux, » Les fruits de l'Esprit n'échappent jamais au Seigneur. Il recueille et apprécie les faits de la grâce dans les siens. On dit que cet arbre est le signe certain de la présence de l'eau dans le désert - qu'il se trouve toujours dans son voisinage de fraîches sources d'eau, de sorte que rien n'est aussi agréable que le palmier aux yeux du voyageur brûlé par une soif ardente. 'Ce détail historique est fort intéressant et suggère bien des pensées; il me semble en outre s'accorder avec l'écriture. « Puis ils vinrent à Elim, où il y avait douze fontaines d'eau et soixante-dix palmiers, et ils campèrent là auprès des eaux. » (Ex. XV, 27.)

Il est aussi fait souvent allusion dans l'écriture aux palmes du palmier comme emblème de la victoire. Elles étaient pour les Juifs le signe de la fête des tabernacles, période de grande réjouissance en Israël. « Et le premier jour, vous prendrez du fruit de beaux arbres, des branches de palmiers, et des rameaux d'arbres touffus et de saules de rivière ; et vous vous réjouirez pendant sept jours devant l'Eternel, votre Dieu. » (Lév. XXIII, 10.) La multitude innombrable que, dans sa vision, Jean vit devant le trône et devant l'Agneau, étaient « vêtus de longues robes blanches, et avaient des palmes dans leurs mains. » Bien des pensées, relatives au passé, au présent et à l'avenir de l'histoire d'Israël, se présentent à l'esprit à mesure que nous méditons sur toutes ces images, mais nous devons nous borner maintenant à en faire une application rapide.

La belle épouse du roi a atteint maintenant sa majorité morale. Vérité bénie ! La grâce a triomphé! Elle est parfaite aux yeux de l'époux, elle est les délices de son coeur, elle est le reflet de lui-même. La prière est exaucée et la promesse accomplie: « Que la gratuité (ou beauté) du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous. » (Ps. XC, 17.) «Les justes fleuriront comme le palmier. » De plus la fête des tabernacles est venue ! Elle agite ses palmes de victoire, sa joie est au comble: élevée et droite comme le palmier avec sa luxuriante couronne, et les eaux vives où s'abreuvent ses racines; humble, faible et dépendante, telle que la vigne, s'attachant toutefois au puissant, et portant beaucoup de fruit à sa gloire: le plus aimable des emblèmes de l'humble conduite de l'homme et de la fertilité abondante, fruit de la confiance en Dieu, de la demeure dans le vrai cep. « Car, quand je suis faible, alors je suis fort. » Mais elle est aussi embaumée comme le pommier; l'emblème de prédilection du bien-aimé; elle répand de tous côtés les doux parfums de son nom.

Il semblerait, d'après le verset neuvième, que maintenant l'époux se repose dans les charmes de son épouse. Son coeur est en repos. Vérité merveilleuse ! Il voit en elle le fruit du travail de son âme, et il en est satisfait: les désirs de son coeur sont satisfaits. Quel amour ! Quelle grâce Quelle bénédiction ! Heureuse épouse ! Heureux Israël ! Parfaitement et pour toujours restauré, l'Eternel ton Dieu se repose dans son amour. Il est ranimé, rafraîchi et réjoui par « le meilleur vin» que tu as préparé pour ton bien-aimé. «Faisant parler les lèvres de ceux qui sont endormis. » Et s'il restait encore dans l'esprit de mon lecteur le plus léger doute sur le plein, l'heureux et glorieux rétablissement (les Juifs, qu'il lise attentivement la magnifique prophétie qui suit; il n'est assurément personne qui doute qu'elle soit encore inaccomplie. « Exulte, fille de Sion, pousse des cris, Israël ! Réjouis-toi et égaye-toi de tout ton coeur, fille de Jérusalem ! L'Eternel a éloigné tes jugements, il a écarté ton ennemi. Le roi d'Israël, l'Eternel, est au milieu de toi : tu ne verras plus le mal. En ce jour-là, il sera dit à Jérusalem: Ne crains pas ! Sion, que tes mains ne soient pas lâches ! L'Eternel ton Dieu, au milieu de toi, est puissant; il sauvera; il se réjouira avec joie à ton sujet: il se reposera dans son amour, il s'égayera en toi avec chant de triomphe. !» (Soph. III, 14-17.)

VERS. 10.
« Je suis à mon bien-aimé et son désir se porte vers moi. »

C'est là, nous pouvons véritablement le dire, la note la plus élevée du Cantique des Cantiques. Et toutefois, pouvons-nous dire avec autant de vérité, elle en est aussi la plus humble. Maintenant l'âme en a fini avec elle-même, et est entièrement occupée de Christ. Ses paroles sont l'expression de l'intelligence la plus élevée de Christ, de la manière la plus parfaite de le saisir: « Son désir se porte vers moi » - il prend en moi ses délices. La grâce a accompli son oeuvre parfaite est établie dans la grâce.

C'est là la perfection de la beauté dans les saints du Seigneur, et toujours ce en quoi il prend son plaisir. Aussi longtemps qu'une âme est sous la loi, elle n'atteint jamais cette position de confiance, de repos, de paix et de joie. Elle ne fait jamais entendre une note aussi élevée. N'importe qui, où, et quand, il faut que l'âme qui est sous la loi soit troublée par des doutes et par des craintes ? Non que la loi ne soit pas bonne, mais il nous est impossible de la garder, et nous ne pouvons pas rester ici toujours, car nous devons quitter ce monde, alors s'élève la solennelle question: Qu'adviendra-t-il de moi devant le tribunal? et un sombre nuage s'étend sur l'avenir: l'âme troublée ne croit point, quoique ce soit clairement écrit, que par la grâce, par la foi, «celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement; mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean V, 24.)

La grâce seule peut amener l'âme à cet heureux état, cet état béni. La loi ne le peut jamais, parce qu'elle condamne ceux qui l'enfreignent, et qu'elle ne montre point de miséricorde. En outre, si j'éprouve maintenant de la crainte, j'éprouve du tourment. Mais « l'amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment. Celui qui craint n'est pas consommé dans « l'amour ». Cet «amour parfait» s'exprime dans la grâce parfaite, et la grâce seule établit l'âme dans l'amour parfait de notre Seigneur Jésus-Christ, et dans l'oeuvre parfaite qu'il a accomplie pour nous. Israël chanta les louanges de Dieu. sur le bord de la mer Rouge, du côté de Canaan, où tout n'était que grâce, sans mélange d'aucun reproche, dans une complète rédemption. Mais au pied du Sinaï, où retentissaient les tonnerres de la loi, il n'y eut pas de chants : tout était tremblement et terreur. Dès lors, Israël, a été constamment sous la loi, et doit y être jusqu'à ce que leur Messie vienne de nouveau. En même temps, nous savons, cela va sans dire, que ceux qui aujourd'hui se repentent et croient en Jésus, abandonnent le terrain juif, et entrent dans l'église de Dieu, et deviennent membres du corps de Christ, et sont ainsi introduits dans tous les privilèges et toutes les bénédictions des saints de Dieu actuels.

La condition des Juifs comme tels, et spécialement comme ayant mis à mort le Seigneur, nous est présentée d'une manière bien frappante dans le cas du meurtrier sous la loi. Il était tenu de demeurer dans la ville de refuge jusqu'à ce qu'il y eût un changement dans la sacrificature. (Nombres XXXV.) Dans ce type expressif, nous voyons la pleine délivrance d'Israël lorsque son Messie vient dans sa gloire de Melchisédec. Il les délivrera alors du joug accablant de la loi sous lequel ils souffrent, ainsi que de la main de tous leurs ennemis. Il viendra aussi au-devant d'eux, conformément à l'ancien type de Gen. XIV, et rafraîchira et réjouira leurs coeurs défaillants avec le pain et le vin du royaume. Leurs yeux longtemps aveuglés seront alors ouverts pour voir leur propre Messie et connaître qu'il est tout pour eux: et ce sera là la consolation, le repos et la joie de leurs coeurs.

C'est là une sorte d'expérience que l'Esprit de prophétie ne présente pas dans le Cantique des Cantiques: elle ne serait point en harmonie avec le but qu'il a, qui est de nous donner plutôt, les exercices du coeur, les affections. Dans les Psaumes, par exemple, il s'agit principalement des exercices de la conscience par lesquels passe le résidu.

Si nous revenons en arrière au chap. II, 16, nous voyons l'épouse exprimer la joie de son coeur de ce qu'elle avait trouvé le Messie, de ce qu'elle le possédait: « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui. » Au chap. VI, 3, nous trouvons son expérience considérablement plus élevée. Son coeur goûte une satisfaction à savoir qu'elle lui appartient : « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi.» Mais dans le verset que nous méditons en ce moment, elle atteint le point le plus élevé de l'expérience d'une âme; elle se repose dans la bienheureuse assurance que le coeur de son bien-aimé se réjouit en elle: «Je suis à mon bien-aimé et son désir est vers moi. » Tel est l'heureux fruit de la patiente, parfaite grâce du Seigneur; elle est toute beauté et perfection à ses yeux; elle est revêtue de tous les attraits de la grâce. Elle le sait, et elle trouve là le parfait repos de son coeur: « Son désir est vers moi.» L'âme ne saurait jamais s'élever plus haut; elle ne saurait jamais trouver mieux: c'est là trouver toute chose dans l'amour, l'amour immuable de Christ. C'est en cela et en cela seulement, que doit toujours consister la joie la plus profonde du coeur, et sa plus douce paix.
Oh ! l'heureux état ! Et que ce puisse être l'état d'un pauvre pécheur sauvé par grâce, et l'être présentement ! Trouver toutes ses sources dans l'amour de Jésus! Être à même de dire : «Il me connaît parfaitement, Il sait ce que je suis en moi-même, ce que je suis en lui; et toutefois, néanmoins, non seulement il m'aime, mais il prend ses délices en moi. » Il n'y a rien au-dessus de cela. Oh ! la merveilleuse vérité ! Arrête-toi ici un moment, dans tes méditations, ô mon âme! et laisse-moi t'adresser ces questions. « Ta harpe a-t-elle jamais été montée au diapason de cette note ? Peux-tu la prendre facilement ? N'est-ce pas en vertu d'un effort que tu y arrives? As-tu appris à t'y arrêter, la faisant vibrer longtemps et à fond? » Ce devrait être là la tonique de toutes nos louanges, la condition constante de nos âmes. Notre point de départ dans notre carrière chrétienne, si nous partons d'un bon pied, c'est de faire des progrès dans la connaissance de l'amour de Jésus, de l'efficace de son sacrifice, de l'achèvement complet de la rédemption, de la certitude de la gloire. Et avec cela, la louange de son coeur devrait-elle jamais s'affaiblir sur nos lèvres? Certainement elle devrait devenir de plus en plus forte, à mesure que nous approchons de l'heureuse maison du Père où le même Jésus et le même amour seront à jamais notre heureux cantique.

VERS. 11-12.
« Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons lit nuit dans les villages. Nous nous lèverons dès le matin (pour aller) aux vignes; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers s'épanouissent; là je te donnerai mes amours.»

Maintenant l'épouse s'adresse à l'époux dans la pleine et heureuse jouissance de sa communion et de son amour. Aussi quel changement dans le ton et le caractère de ses paroles ! C'est bien différent de tout ce que nous lui avons entendu dire jusqu'ici; elle ne lui parle que des choses qu'elle sait lui être entièrement agréables. Il y a entre elle et lui unité d'esprit et de coeur. S'a foi a atteint la mesure des pensées et des affections de Christ à son égard. Il en fut de même de David dans la vallée d'Ela. (1 Sam. XVII.) Sa foi s'éleva à la hauteur des pensées et des affections de Dieu envers son peuple Israël, et en conséquence il compta sur lui. C'est là le vrai fondement de la communion. Le croyant a cela pleinement et parfaitement manifesté en Christ maintenant, et tel devrait être le caractère de sa communion: unité d'esprit et de coeur avec Christ.

L'amour de Jésus envers nous ne consiste pas en paroles seulement; il l'a pleinement et parfaitement manifesté. Son oeuvre est finie, et de plus, conformément à la promesse contenue en Jean XIV, nous avons le Saint-Esprit en nous, en tant qu'individus (1 Cor. VI, 19), et avec nous, en tant qu'assemblée de Dieu. (1 Cor. III, 16-17.) Et n'est-il pas le témoin, le sceau et le révélateur à nos âmes de l'amour de Jésus et de notre union avec lui? Pourquoi donc le ton et le caractère de notre communion seraient-ils au-dessous de toute la volonté de Christ, à notre égard? Mais il se peut que nous contristions le Saint-Esprit par notre incrédulité, notre mondanité, et le manque d'amour de nos voies ; et notre communion avec Christ perd ainsi le caractère qu'un esprit non contristé peut seul lui donner. Oh 1 veille et prie, ô mon âme, afin que tu puisses vivre, marcher et adorer dans la lumière et la puissance de la présence du Saint-Esprit non contristé.

L'expression « Sortons aux champs, passons la nuit aux villages, etc., » me semble indiquer que les bénédictions et les gloires milléniales s'étendent au-delà des limites d'Israël. Les champs et les villages sont hors de la ville de Jérusalem, et les villes de Juda, comme formant le centré terrestre de la gloire du Messie, en seront, sans aucun doute, remplies les premières; elle se répandra de ce centre à droite et à gauche, jusqu'à ce que toute la terre soit remplie de la gloire de Christ. Mais ce qu'il y a de particulièrement doux et béni dans la vérité qui nous est ici présentée, c'est que les Juifs sont associés avec leur Messie dans cette vaste extension de. la gloire. Ils sont formés l'un pour l'autre; et ils s'étendent, témoignent, jouissent ensemble, et prennent ensemble leurs délices dans toutes les bénédictions de la terre. Cela me semble parfaitement clair d'après les paroles de l'épouse: «Viens, mon bien-aimé, sortons - passons la nuit - levons nous - dès le matin - voyons si la vigne est avancée, etc. » Ils visitent et inspectent, dans une heureuse communion, les champs variés et s'étendant au loin de la gloire milléniale. Puis elle ajoute, avec un abandon de coeur qui est tout à fait à sa place en présence de son bien-aimé : « Là je le donnerai mes amours.» Son coeur déborde. Il y a maintenant, pour ainsi dire, un excès d'amour. C'est pour cela qu'elle se sert du pluriel : «mes amours ». Un amour immense, sans mesure. Ah ! lorsque Christ en est l'objet, notre amour ne saurait être trop ardent ou trop abondant.

L'église, je n'ai pas besoin de le dire, et tous les saints qui sont ressuscités avec elle, seront, avant que tout ceci s'accomplisse, glorifiés avec Christ dans la Jérusalem d'En-Haut; car c'est le dessein de Dieu de réunir ensemble tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, sous un seul chef, qui sera alors Seigneur des Cieux et de la terre. Le ciel et la terre seront alors réunis, comme par l'échelle de Jacob. La gloire des saints célestes sera visible à ceux qui seront sur la terre, et même au monde entier. « Afin que le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. » (Jean XVII, 23.) Et à l'égard de la nouvelle Jérusalem il est dit: «Et les nations marcheront à sa lumière. » (Apoc. XXI, 24.)

VERS. 13.
« Les mandragores donnent leur parfum, et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens: mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi!»

L'heureuse épouse trouve maintenant qu'il y a dans son coeur pour le Fils de David, une abondance de fruits exquis, tels que l'amour, la gratitude, la louange et une entière considération: toute espèce de fruits précieux, anciens et nouveaux. Il y a beaucoup de profondeur et de beauté dans ses dernières paroles; « que j'ai conservés, pour toi, mon bien-aimé! » Des sentiments d'un caractère entièrement nouveaux se sont réveillés dans son âme pour le Seigneur lui-même, des sentiments comme elle n'en a jamais éprouvés, et comme elle ne pourrait jamais en éprouver pour un autre. Son coeur, si longtemps désolé, stérile, est maintenant abondant en fruits et plein de l'amour de son Messie. Il a créé des affections particulières pour lui-même, des affections qui ont été gardées, pour ainsi dire, pendant toute la période de ses égarements, et gardées pour le Seigneur seul : « Que j'ai gardés pour toi, mon bien-aimé! »


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