Nouvelles d'Israël
01 /
1983
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Témoignage d'un missionnaire
travaillant depuis 10 ans au Liban:
«Depuis 1975, lorsque la guerre
civile éclata au Liban, les chrétiens
étaient persécutés et massivement
assassinés, jusqu'au moment où Israël
vint, il y a deux mois, pour libérer une partie du
Liban. Personne, ici en Occident, ne parle de cette
persécution des chrétiens qui dura 7 ans!
Profitant de mon congé, je passe quelque temps en
Suisse, et je suis étonné et choqué par
les fausses informations en Europe sur le Liban. Que de
mensonges diffusés par les journaux, la radio et la
télévision!
Pourquoi les journalistes ne
parlent-ils pas des graves persécutions des
chrétiens au Liban?
Alors que l'entrée des
Israéliens venus au secours des chrétiens
déclenche une vague de protestations dans le monde
entier. Bien des journaux européens présentent
des photos datant de la guerre civile provoquée par
l'OLP et la Syrie, qui montrent ainsi des bombardements
antérieurs à l'arrivée d'Israël;
ces photos sont accompagnées de commentaires comme
celui-ci, par exemple: ,Voilà ce qu'a fait
Israël? Cependant, à ce moment-là, il n'y
avait pas d'Israéliens au Liban. Pour nous
chrétiens, l'entrée d'Israël au Liban est
le plus grand exaucement de prière. Il faut dire que
les musulmans et l'OLP s'unissent aussitôt qu'il
s'agit de combattre les chrétiens et Israël
!
Israël n'a jamais frappé
le premier. C'était lui qui subissait d'abord les
attaques à la bombe et d'autres attentats.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
01 /
1984
Texte intégral
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Communiqué alarmant de
Tyr
Vendredi, le 4 novembre 1983. L'air
est rempli de poussière et d'appels au secours. Le
quartier administratif israélien de la ville
portuaire de Tyr au Sud-Liban - jusqu'ici un lieu de refuge
pour de nombreux Libanais - a été victime d'un
attentat terroriste de l'OLP. C'est le troisième de
ce cycle infernal.
Peu de temps avant, les terroristes
ont réussi à démolir les quartiers des
troupes de paix où 285 Américains et
Français ont perdu la vie. Maintenant, après
avoir enfoncé les barrières
israéliennes, ils ont allumé 500 kg d'explosif
et provoqué la mort de 28 policiers des douanes
d'Israël et de 32 Libanais. En outre, on a
retiré 29 Israéliens blessés des
décombres. Actuellement, on connaît 15
associations radicales de l'OLP qui revendiquent ces
attentats. Le monde déchante peu à peu et
pense qu'il aurait mieux valu qu'Israël aille jusqu'au
bout de son opération de nettoyage des terroristes
sans se soumettre, l'année dernière, à
l'exigence d'interrompre les combats; car, depuis longtemps,
les terroristes chassés du Liban ont pu reprendre
leurs positions au Liban et recommencer leurs actes
meurtriers. Quelques heures seulement après cet
attentat terroriste à Tyr, des unités de
l'armée de l'air israélienne ont
survolé la région libanaise près de
Hamdun, actuellement occupée par les Syriens, et ont
bombardé des bases importantes de l'OLP sur la route
de Beyrouth-Damas, dont les positions d'artillerie ont
été détruites. Il semble que le
célèbre chef terroriste, Achmed Jabril ait
aussi trouvé la mort dans cette riposte. L'escadre de
combat israélienne n'a subi aucun dommage. Pour
protéger la population libanaise d'autres attentats,
le ministre de la sécurité Arens décida
immédiatement la fermeture de la frontière de
l'Awali, qui forme la limite des 45 km du secteur
israélien. De longues colonnes de voitures
chargées de Libanais en fuite vers le secteur
d'Israël, stationnent à l'heure actuelle devant
les frontières barricadées. Environ 150 000
Libanais ont eu juste le temps de trouver un abri
auprès d'Israël au Sud-Liban. Au nord du Liban,
on s'attend à tout moment à ce que le reste
des combattants fidèles à Arafat soient
anéantis par les déserteurs de l'OLP. qui,
sous la protection syrienne et russe, ont déjà
mis la main sur toutes les positions importantes et ne
traitent pas leurs anciens compagnons de combat avec autant
de charité que le faisaient les Israéliens. Il
ressort nettement que le Liban est actuellement
partagé en deux secteurs: israélien et syrien.
Les troupes dé paix au centre du pays près de
Beyrouth ont perdu le contrôle sur les infiltrations
secrètes de terroristes extrémistes, qui
acheminent de grandes quantités d'explosifs et
d'armes vers Beyrouth et vers la région
qu'Israël a abandonnée. Par conséquent ,
les négociations de réconciliation à
Genève ne sont plus qu'une mauvaise plaisanterie et
les jours d'Amin Gemayel semblent être
comptés.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
01 /
1984
Rudolf Pfisterer
Texte intégral
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Liban: Un massacre n'est pas
forcément un massacre
Les chrétiens massacrés
dans les montagnes du Chouf: rien que des «victimes du
combat»?
«Les druses sont venus. ils ont
conduit les chrétiens entassés sur des camions
à l'église. Là, ils les ont
déchargés et étranglés. Ils ont
assassiné le sacristain sur l'autel et
brûlé son cadavre. Dans la confusion
générale, quelques chrétiens ont pu
s'évader, dont mon oncle et son fils. C'est par eux
que j'ai appris ces détails. Douze autres parents ont
dû laisser leur vie.» Voilà le
récit d'une religieuse de Bire dans les montagnes du
Chouf. Dans ces montagnes d'importance stratégique
pour le Liban, les milices druses combattent depuis quelques
semaines sous la direction de leur chef Jumblatt -
derrière lui les Syriens, l'OLP et, comme fournisseur
d'armes Moscou. Ils combattent contre les troupes
pro-occidentales, c'est-à-dire contre le gouvernement
de Gemayel allié à Israël par un accord
tacite. Le chef d'Etat, dépourvu de puissance, est
soutenu militairement par les troupes de paix
internationales - en particulier par les
Américains.
Pendant ce temps, toujours plus de
chrétiens sont victimes - à l'exemple du
récit de la religieuse - des massacres dans les
montagnes du Chouf. Les druses qui forment une
communauté religieuse populaire proche de l'islam,
symbolisent l'aiguille de la balance dans ce combat à
l'intérieur du Liban. Dans leurs rapports, les
médias qualifient souvent les morts que les
chrétiens ont à déplorer de
«victimes du combat». on dédramatise, alors
qu'il s'agit d'horribles massacres. il y a exactement un an
que le public général s'indigna des massacres
effectués par les Libanais parmi la population civile
palestinienne dans les camps de Sabra et Schatila à
Beyrouth. on a cherché le bouc émissaire en
Israël, dont les troupes étaient
stationnées dans la capitale libanaise. Pourtant,
aucun soldat israélien n'était impliqué
dans ce massacre. Jérusalem a établi une
commission d'enquête et a tiré des conclusions:
Un ministre et quelques hauts officiers ont
été destitués de leurs fonctions. La
question se pose: Pourquoi le monde ne s'indigne-t-il pas
face aux massacres dans les montagnes du Chouf ? Ne faut-il
condamner les horreurs avec autant de violence que lorsqu'on
peut mettre des Juifs sur les bancs d'accusation? Dans la
presse allemande on reproche à Israël d'avoir
introduit le «virus (de la guerre civile) dans les
montagnes du Chouf» et «d'avoir laissé
pleinement éclater cette maladie après le
retrait de ses troupes». Cependant, lors du retrait des
troupes, Jérusalem s'efforça d'établir
l'équilibre entre les partis libanais - en tenant
compte des 50 000 druses vivant en Israël qui procurent
deux députés à la Knesseth - et qui, en
ce moment, sont d'une importance décisive dans les
manoeuvres formant le gouvernement. C'est une des raisons de
spéculation à Jérusalem: Le ministre de
la défense, Moshe Arens, prendra-t-il en
considération le soutien même des druses au
Liban?
Dans tous les cas, par le retrait
partiel de ses troupes, Israël a prouvé sa
crédibilité - contrairement à la Syrie
qui occupe de grandes parcelles au Liban. La Syrie, l'Union
soviétique dans le dos, excite les différents
partis contre les troupes de paix. Avec ses armes, sa
munition et son artillerie, le pays voisin provoque un chaos
au Liban.
Le but d'Israël - «Paix pour
la Galilée» est atteint: Les terroristes ne
peuvent plus s'infiltrer par le Sud-Liban vers la
Galilée du nord. Ce n'est pas grâce aux
concessions et aux capitulations, mais bien grâce
à la résistance courageuse contre ceux qui
troublaient la paix. On ne peut qu'espérer que,
malgré toutes les difficultés, la paix
s'impose enfin au Liban.
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Nouvelles d'Israël
Janvier 1986
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Le rôle de la Syrie au Liban
- Damas à l'approche d'un grand Etat
syrien
Le conflit libanais apparaît
souvent aux observateurs de l'extérieur confus et
contradictoire. Cependant, ces dernières
années, et plus particulièrement depuis 1984,
une évolution fondamentale se dégage toujours
plus nettement de cette situation: le rôle dominant
des Syriens. La Syrie est aujourd'hui la seule puissance
étrangère qui occupe, par des forces
militaires, une grande partie du Liban, notamment de l'est
et du nord-est. Les contingents européens des troupes
multinationales ont quitté Beyrouth au printemps
1984. Israël acheva son retrait en 1985. Il ne reste
que les troupes syriennes.
Tous les partis libanais, issus de la
guerre civile, tournent leurs regards vers Damas. Il est
toujours plus évident que, parmi les nombreuses
fractions, aucune ne remportera la victoire militaire. Ainsi
ils sont tous dépendants de la Syrie. De sa position
dans la montagne libanaise, la Syrie a la possibilité
d'attaquer tous les domaines des diverses communautés
et milices. Les chrétiens de Beyrouth Est et dans les
centres maronites, l'ont expérimenté plus
d'une fois. Depuis peu, les Syriens se servent des chi'ites
qu'ils ont munis de chars T54. Les attentats meurtriers des
chi'ites ont fait fuir même les Israéliens.
Sans avoir obtenu le retrait simultané des Syriens,
les troupes israéliennes ont quitté le Liban
où elles avaient perdu, au cours des trois
années d'occupation, 650 soldats.
La Syrie se rapproche de
son but
Pour Assad aussi, une intervention
directe serait dangereuse
Pièges pour le président
Assad
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
Juillet 1988
Texte intégral
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48 heures de guerre au
Liban
Mardi 3 mai 1988. Nous nous trouvons
à environ dix kilomètres au nord du Litani, le
fleuve libanais qui délimite la zone de
sécurité israélienne. Des
blindés avancent, des hélicoptères
tournent au-dessus d'eux, des parachutistes tombent du ciel,
et des Libanais, bordant les routes, font signe aux
Israéliens. De leurs jeeps, les soldats lancent des
tracts invitant la population libanaise à ne pas
s'allier à l'OLP ni au HESBOLLAH. Puis commence le
combat autour du village de Maidun qui, depuis quelque
temps, est abandonné par la population civile, et que
les terroristes du Hesbollah musulman ont transformé
en une forteresse militaire. Ces dernières semaines,
de plus en plus souvent, des commandos terroristes ont
été envoyés de Maidun en Israël.
De nouveau, des Katjuschas d'une portée de 33 km ont
eu pour cible des villages et kibboutzim israéliens.
A 5 km seulement de Maidun se trouvaient les Syriens qui,
pendant tout le combat, demeurèrent passifs. Et
même lorsque les troupes israéliennes
avancèrent jusqu'à mille mètres
seulement des installations syriennes, rien ne se passa,
comme si les Syriens avaient donné leur
approbation.
Les Hesbollahs - terroristes chiites
du «PARTI DE DIEU» - qui d'ordinaire combattent
les milices AMAL, également chiites,
formèrent, au moment de l'encerclement par les
troupes de TSAHAL, une alliance d'opportunité contre
Israël. Cependant, après une lutte qui dura
trois heures, le village terroriste fut vaincu. Environ 50
terroristes (aucun civil) et 3 Israéliens ont perdu
la vie lors de ce combat. Exactement 48 heures après
l'entrée des Israéliens, les troupes de TSAHAL
quittèrent de nouveau le Liban. Après coup, il
s'avéra que des journalistes américains de la
NBC avaient informé les terroristes de cette action
préparée secrètement contre eux, de
façon que leurs fonctionnaires aient juste le temps
de s'enfuir.
Le gouvernement libanais porta plainte
auprès du Conseil de sécurité de l'ONU
au sujet de cette incursion israélienne, sans
toutefois répondre à la question de savoir
pourquoi les troupes nationales libanaises n'avaient rien
entrepris contre l'installation des terroristes à
Maidun. Pas de réaction non plus devant les
opérations anti-israéliennes lancées
depuis Maidun, qui firent perdre au peuple juif cinq des
leurs! Des porte-parole de différents villages
libanais, pour la plupart Druzes, louèrent l'action
de Tsahal, qui protégea la population civile et
libéra leur environnement de «la peste
terroriste».
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Nouvelles d'Israël
Octobre 1988
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Entre Gaza et Beyrouth
Il n'y a que 300 km entre Gaza et
Beyrouth ou, plus exactement, entre les camps de
réfugiés palestiniens de Jabaliya et de Burj
Al-Barajneh. Tandis que «l'Intifada»
ébranle Israël jusqu'aux racines de sa
moralité, les Palestiniens s'entre-tuent à
Beyrouth «sans aucune pitié». Le
traité No 19 de l'Intifada invita les Arabes à
incendier les forêts d'Israël. Le traité
No 20 ordonna la destruction de Jérusalem, et le
numéro 21 déclara le «jour
d'Al-Aksa» jour de la révolution contre les
Juifs. Si l'ordre du traité No 19 fut bien suivi, les
Arabes de «Cisjordanie» commencèrent
à manifester de la lassitude à partir du No
20. En effet, à Jérusalem, deux cocktails
Molotov seulement ont été jetés sur les
passants du haut de la future résidence pour
personnes âgées, le «Lev
Jeruschalayim» («coeur de Jérusalem»).
En outre, la manifestation massive, tant redoutée
pour le «jour d'Al-Aksa», (28 juin) n'a même
pas démarré. Certes une cinquantaine de
soldats israéliens montèrent la garde devant
chaque porte, sur le chemin vers la mosquée Al-Aksa
sur la place du Temple. Mais à quoi bon puisque,
après deux heures de provocations, 15 000 musulmans
quittèrent comme un seul homme le mont du Temple ...
Jamais la situation ne fut aussi calme.
On peut en déduire que les
agitations manquent actuellement d'un centre de commande
organisé. Quelques éléments radicaux
individuels profitent de cette atmosphère
fiévreuse pour y aller de leur propre initiative.
Ainsi à Hébron, un juif de 35 ans, en train de
faire ses emplettes, fut poignardé par surprise.
Entre-temps, beaucoup d'autres petites cellules se sont
formées, sans toutefois représenter une
solution de rechange à une direction exclusive,
ambitionnée par Arafat. Le Ministre de la
Défense israélien, M. Rabin, estima à
250 millions de FS le coût de la révolution
imposé à son ministère. Le nouveau
slogan d'élection du Parti travailliste
israélien (Peres) «un poing levé contre
le terrorisme, une main tendue vers la paix» indique
que la paix peut aussi coûter très cher.
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Novembre 1988
Texte intégral
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Plus de 182 000 morts au Liban
!
Lourd bilan de la guerre civile, qui
depuis 1975 ravage la région et transforme ce pays de
cèdres en un champ de ruines. Entre-temps, les
Syriens ont ajouté 60000 hommes aux 400000 soldats de
leur armée stationnée au Liban, afin de faire
pression sur la chrétienté libanaise qui
refuse Suleiman Franjieh (78 ans) comme président. Si
toutefois, le 23 septembre, Franjieh - sous la pression
syrienne - devait être élu président
d'Etat, le «Christian Lebanese Forces» sous la
direction de Samir Jea-Jea proclamerait un
«gouvernement chrétien indépendant»,
ce que les musulmans libanais considéreraient comme
une «déclaration de guerre».
A présent, Madame Hind Kawas,
chrétienne maronite et juriste à
l'Université de Beyrouth, propose sa candidature
à la présidence. Les habitants du Liban -
environ 2,7 millions - sont répartis en 1 300 000
chrétiens, 980 000 musulmans, 264 000
réfugiés (la plupart des musulmans
palestiniens) et 120 000 Druzes. Il reste environ 10 000
Juifs et autres ethnies.
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Nouvelles d'Israël
03 /
1990
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A propos du massacre à
Beyrouth
Les postes d'émission
israéliens enregistrent un taux très
élevé d'auditeurs qui choisissent
l'écoute des émissions. d'interrogatoires
concernant le «massacre». car chacun en
Israël se sent en quelque sorte impliqué dans
cette affaire. Un peuple qui, lui-même, a
traversé des moments de massacres laissant des
millions de victimes, sait ce que cela représente
pour ceux qui sont menacés d'être
liquidés. Toutes les craintes qui
précédaient l'acte n'étaient que des
hypothèses se limitant à un «aiguisement
de couteau» parmi les terroristes, les milices et les
extrémistes armés. Ce furent les
Israéliens qui furent les plus choqués de ce
que cela aboutisse à un massacre parmi les femmes et
les enfants. Les Libanais eux-mêmes ne
réagissaient que peu, étant devenus
insensibles par les huit ans de guerre civile qui avaient
entraîné la mort de 98 854 victimes. Ils
supposent même que le massacre a été
effectué par l'OLP.
Certes, Winston Churchill avait
déjà forgé cette idée: «Les
Arabes sont des tueurs». mais la grande tragédie
de ce massacre, c'est que ces Arabes se donnent le nom de
«chrétiens». sur leurs fusils sont
collées des images de madones et des décalques
d'icônes. Ici, en Israël, on considère la
consternation générale au sujet des 762
victimes du massacre comme étant de
«l'hypocrisie», car, où donc étaient
les protestations au moment de l'exécution dans les
fours à gaz des six millions de Juifs, dont un
million et demi d'enfants
Le ministre de la
Défense Ariel Sharon le 25.10.1982
Le général de division
Amir Drori, commandant de la zone nord, le 31.10.1982
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Le Premier ministre Menachem Begin le
8.11.1982
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