Prédication de Jean-Baptiste (note 2). Jésus baptisé par lui. Jésus commence à prêcher Vocation de Pierre et d'André (note 8). Guérison d'un démoniaque, Guérison de la belle-mère de Pierre (note 21). et d'un lépreux.
Guérison d'un paralytique. Étonnement des Juifs quand Jésus lui dit que ses péchés lui sont remis. Réponse de Jésus (note 22). Vocation de Matthieu. Pourquoi Jésus ne craint pas de se trouver parmi les gens de mauvaise vie. Pourquoi ses disciples ne jeûnent pas. Le sabbat est fait pour l'homme, non l'homme pour le sabbat.
L'homme à la main sèche. Autres guérisons en grand nombre. Noms des douze apôtres; celui de Pierre ouvre la liste (note 124). La foule remplit la maison où Jésus se trouve.
.
87. Verset
21. Et
quand ses proches eurent appris cela, ils sortirent
pour le saisir, car ils disaient: Il est hors de
sens.
Ce détail jette un
nouveau jour sur le récit que vous avez
déjà lu dans saint Matthieu (XII,
46-50), et que saint Marc va reproduire (versets
31-35).
On vient dire à
Jésus que sa mère et ses
frères le demandent : sa mère est
donc comprise dans ces «proches » dont
l'Évangéliste a dit qu'ils venaient
«pour le saisir, » et qu'ils le croyaient
« hors de sens. »
Quand Jésus,
âgé de douze ans, avait parlé
de s'occuper « des affaires » de son
Père, Marie ne le comprit pas, nous dit
saint Luc (11, 50). Ici, près de vingt ans
après , elle ne le comprend pas
davantage.
Que devient cette
haute
et divine intelligence avec laquelle, selon
l'Église romaine, Marie s'était
associée au plan de Dieu et à
l'oeuvre du Rédempteur?
On a si bien senti
la
portée de ce récit, qu'on n'a pas
craint de l'atténuer, dans la Vulgate, par
une falsification.
Après avoir dit
(verset 21 ) que les parents de Jésus , le
croyant hors de sens, sortirent de chez eux pour
aller se saisir de lui, l'Évangéliste
(verset 31) dit: «Sa mère et ses
frères vinrent donc, et, se tenant dehors...
etc. »
Ce donc, qui place
évidemment Marie parmi les personnes
mentionnées au verset 21, - la Vulgate l'a
omis. Elle met simplement: Et veniunt mater ejus et
fratres. La seconde partie du récit devient
un récit nouveau, et l'embarras est
ôté. Preuve qu'on l'a trouvé
grand.
Versets 22 et suiv.-
Opinion des pharisiens sur Jésus. Le
blasphème contre le Saint-Esprit
(notes
32
et 33).
La
mère et les frères de Jésus
(notes
34
et 85).
Sa
réponse au sujet de sa mère et de ses
frères (note
35).
Paraboles du Semeur, de la semence qui croit jour et nuit, du grain de sénevé. Jésus apaise une tempête.
Guérison d'un démoniaque et d'une femme malade depuis douze ans. Résurrection de la fille de Jaïrus
Étonnement des Juifs.
88. Verset
5. N'est-ce
pas là le charpentier, le fils de Marie,
frère de Jacques, de Joses, de Jude et de
Simon? Et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi
nous?
En rapportant ces
paroles des
juifs un peu autrement que saint Matthieu, saint
Marc confirme et fortifie ce que nous en avons dit
(note
38).
Dans saint Matthieu, Jacques, Joses, Jude et Simon,
sont appelés frères de Jésus;
ici, c'est Jésus qui est appelé leur
frère, et ce mot fait pendant à celui
de fils de Marie, tandis que frères, dans
saint Matthieu, faisait pendant au mot mère.
Tout est donc sous une nouvelle forme, et pourtant,
comme dans l'autre Évangile, rien,
absolument rien ne conduit à
soupçonner qu'un des mots n'ait pas son sens
naturel, et que frère doive être
traduit par cousin.
Versets 7
et suiv. -
Jésus envoie ses apôtres deux à
deux. ils prêchent la repentance.
89. Verset
15. Et ils
chassaient beaucoup de démons, et ils
oignaient d'huile beaucoup de malades, et ils les
guérissaient.
On a voulu voir là
l'Extrême-Onction. Que fait-on de ces
derniers mots: «Et ils les
guérissaient?»
L'onction d'huile
ici
mentionnée est donc une onction miraculeuse,
agissant en vertu d'un pouvoir donné aux
apôtres. Elle a pour but de guérir les
malades ; c'est un remède humain devenu
momentanément divin , une forme que prennent
les apôtres pour exercer leur pouvoir de
guérir, pouvoir que Jésus
lui-même exerçait parfois sous
certaines formes, comme quand il mit de la salive
(Marc VIII, 23) sur les paupières d'un
aveugle.
Rien donc de commun,
sauf
l'huile, entre cette onction-là et
l'Extrême-Onction romaine. - Voir 455.
Versets 14 et suiv.
-
Mort de Jean-Baptiste. Sa sépulture
(note
39).
Multiplication des pains. Jésus marchant sur
les eaux.
Quelques-uns des disciples de Jésus se mettent à table sans s'être lavé les mains à la manière des Juifs.
90. Verset
5.
Là-dessus, les pharisiens et les scribes lui
dirent: D'où vient que tes disciples ne
marchent pas selon la tradition des anciens, et
qu'ils prennent leurs repas avec des mains non
lavées ?
Les pharisiens
regardaient
comme impur tout ce qui n'était pas
purifié selon certaines formes, et, quoique
cette idée occupât une grande place
dans la loi de Moïse, Jésus la leur
reproche comme si elle était d'eux.
Pourquoi?
Parce qu'ils en
avaient
changé l'esprit ; parce que la pureté
extérieure , au lieu de n'être,
à leurs yeux, qu'un symbole à
réaliser par la pureté du coeur,
était considérée comme la
chose essentielle, souvent comme le
tout.
Jésus va donc
prendre occasion de leurs exagérations pour
enseigner que, sous la loi nouvelle, c'est la
pureté intérieure qui sera, non
l'essentiel seulement, mais le tout. Il condamne
d'avance, par cet enseignement, tout retour
à des formes qui risqueraient de ramener
l'erreur des pharisiens. Ainsi , sous
l'Évangile, point de prescriptions relatives
à une pureté légale et
formaliste.
Versets 6 et suiv. -
Les
commandements d'hommes (note
40).
Les observances de détail (note
76).
Ce qui souille véritablement l'homme
(note
41).
91. Verset
16. Si
quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il
entende.
Par cette formule
solennelle,
Jésus nous donne la mesure de l'importance
qu'il entend mettre à ce qui
précède. Ainsi, toute reproduction de
ce qu'il a reproché aux pharisiens, nous
avons le droit de la déclarer contraire
à l'esprit du Christianisme. Point de
commandements d'hommes à côté
de la loi de Dieu - point d'observances dans
lesquelles on risque de se mettre à chercher
la sainteté point de pureté ni
d'impureté que dans le coeur.
Versets 17
et suiv. -
Explications sur ce qui précède.
Guérisons diverses.
Multiplication des pains. On demande à Jésus un prodige dans le ciel. Se garder du levain des pharisiens. Jésus interroge ses disciples sur ce qu'on dit de lui.
92. Verset
29. Et vous
, leur dit-il... etc.Verset 33. Mais lui, se
retournant... etc.
Ainsi, comme nous
l'avons dit
(note
44),
saint Marc rapporte le commencement et la fin de la
conversation, et omet le milieu, le «Tu es
Pierre».
Remarquez que les
autres
parties du chapitre n'abrègent pas saint
Matthieu, et, au contraire, ajoutent plusieurs
détails; raison de plus pour que l'omission
de ces mots nous prouve le peu d'importance que
l'Évangéliste y mettait.
On objecte que saint
Marc
a écrit, très probablement, sous la
direction de saint Pierre ; que c'est saint Pierre
qui, par humilité, a fait retrancher ces
mots.
Si ces mots avaient
dit
ce que l'Église romaine leur fait dire,
est-ce que saint Pierre aurait pu, tant humble
fût-il, les omettre? C'était cacher
aux générations futures la charte
suprême de l'Église ; c'était
ravir à l'Evangile même toute sa
puissance à venir, car, dans le
système romain , l'Évangile n'est
rien que par l'Église, et l'Église
n'est ce qu'elle est que par la papauté, par
le pape.
Saint Pierre n'eût
donc put, en aucun cas, se croire permis
d'ôter ces mots; et veuillez ne pas oublier
que ce n'est pas saint Marc seulement qui les omet,
mais saint Luc aussi et saint Jean.
Versets 34
et suiv.-
Porter sa croix. Le prix de l'âme.
Impossibilité de la racheter à prix
d'argent (note
48).
La transfiguration. Jean-Baptiste est l'Élie qui devait venir. Guérison d'un possédé. Jésus prédit sa mort et sa résurrection. Les apôtres ayant disputé entre eux, Jésus leur demande sur quoi.
93. Verset
54. Mais
ils se turent, car ils avaient disputé entre
eux en chemin lequel était le plus
grand.
Admettrez-vous que cette discussion se fût élevée entre eux, si Jésus leur avait paru proclamer, quelques jours auparavant, la suprématie de saint Pierre?- Voir note 63.
94. Verset
35. Et,
s'étant assis, il appela les douze, et leur
dit: Si quelqu'un veut être le premier, il
sera (il doit être) le dernier de tous et le
serviteur de tous.
Jésus fait venir « les douze » et c'est aux douze qu'il parle ; rien donc ne suppose qu'un des douze eût été créé chef des autres, chef de l'Église. Nous avons déjà vu (note 64) que la forme et les termes de la leçon donnée conduisent, comme les préliminaires, à cette conclusion.
95. Versets
38-41.
Alors Jean lui dit : Maître, nous avons vu un
homme qui chassait les démons en ton nom,
et, comme il ne vient pas avec nous, nous le lui
avons défendu. Mais Jésus leur dit:
Ne l'empêchez point... Quiconque n'est pas
contre nous est pour nous, et si quelqu'un vous
donne seulement un verre d'eau en mon nom parce que
vous suivez le Christ, je vous dis en
vérité qu'il ne perdra pas sa
récompense.
Il y a loin de ces
belles
paroles à la rigoureuse unité visible
que l'Église romaine considère comme
la marque essentielle du vrai christianisme, et
qu'elle prétend réaliser.
Un des apôtres veut
empêcher un homme de travailler à la
propagation de l'Évangile, parce que,
dit-il, cet homme n'est pas un d'entre eux;
Jésus lui montre que tout ce qui se fait en
son nom et pour sa gloire doit être
accepté comme concourant à son
oeuvre.
Dira-t-on que de
très mauvaises doctrines pourront être
prêchées en son nom , et l'ont
été?
Sans doute; mais il
est
clair que Jésus n'envisage pas, ici, ce
côté de la question. Il répond
à ce que Jean vient de dire ; il condamne
l'erreur peu charitable qui voudrait
réserver exclusivement à tels et tels
le droit d'annoncer l'Évangile, et il nous
montre par là qu'aucune Église ne
doit prétendre avoir le monopole de
l'enseignement chrétien!
Ce monopole est le
pire
de tous. Une Église qui se croira seule en
droit d'enseigner la vérité arrivera
nécessairement bientôt à la
considérer comme sa propriété
, et à se donner des droits sur elle. Ce
n'est qu'ainsi que sont devenues possibles, dans
l'Église romaine, tant d'altérations
de l'enseignement évangélique. En se
donnant pour l'interprète unique et
infaillible des Saints Livres, elle a
été conduite à s'en faire la
maîtresse à leur imposer
elle-même ce qu'ils seraient supposés
enseigner.
Versets 43
et suiv. -
Fuir toute occasion de chute.
Instructions sur le mariage et le divorce (notes 57 et 58). Les petits enfants (note 59). Un jeune homme demande ce qu'il faut faire pour avoir la vie éternelle (note 60). Qui peut donc être sauvé (note 61)? Tout quitter pour Jésus et pour l'Evangile (Notes 10, 29, 62). Jésus prédit encore ses souffrances. Demande orgueilleuse de Jacques et de Jean (note 63). Instruction sur l'humilité (Notes 64 et 65). Guérison d'un aveugle..
Entrée de Jésus à Jérusalem. Le figuier maudit. Jésus chasse les vendeurs du Temple (note 66). La prière (note 17). Le pardon des injures. On demande à Jésus quels sont ses droits.
96. Verset
28. Et ils
lui dirent : Par quelle autorité fais-tu ces
choses, et qui t'en a donné le
pouvoir?
L'autorité de la
vérité est dans la
vérité elle-même ; quiconque
l'enseigne a, par cela même, le droit de
l'enseigner.
Ne commencez donc
jamais
par demander de quel droit on vous parle, de qui on
a reçu la mission de vous parler ;
écoutez ce qu'on vous dit, et, par tous les
moyens qui seront en votre pouvoir, cherchez si on
vous a dit vrai.
Que vous importe ce
qu'est l'homme qui viendra, la Bible à la
main, vous montrer vos erreurs ou celles de votre
Église? Il ne vous demande pas de le croire
sur parole, mais d'examiner, de juger. S'il a tort,
une autorité officielle ne ferait pas qu'il
ait raison ; s'il a raison, qu'a-t-il besoin d'une
autorité officielle?
Il est bon, sans
doute,
dans une Église, que le droit d'enseigner
soit régi par certaines règles ; mais
les droits de la vérité n'en restent
pas moins indépendants de toute règle
et de tout ordre humain.
Ne demandez pas
d'où l'on vient, mais ce qu'on apporte. Si
vous aimez la vérité, vous laisserez
ces difficultés préalables, tristes
échappatoires de qui se complaît dans
l'erreur; vous irez droit au fond des
choses.
Parabole des vignerons. Le maître donnera sa vigne à d'autres (note 68). Image de la pierre (note 67). Rendre à César te qui est à César (note 69). Ce que nous serons dans l'autre vie. Le sommaire de la loi.
97. Versets
52-55. Et
le scribe lui dit: Maître, tu as bien dit, et
selon la vérité, qu'il y a un seul
Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre que lui, et
que l'aimer de tout son coeur, de toute sa
pensée, de toute son âme et de toutes
ses forces, et aimer son prochain comme
soi-même, cela vaut mieux que tous les
holocaustes et tous les sacrifices.
Jésus va
répondre à ce scribe qu'il n'est
«pas loin du royaume de Dieu», pas loin
de l'Évangile.
Ainsi, le premier
pas
à faire pour devenir chrétien , c'est
de comprendre que le christianisme n'est pas une
religion de formes, et qu'on n'est chrétien
que par le coeur.
Le scribe , encore
juif,
se borne à dire que l'amour de Dieu et du
prochain est plus que les offrandes et les
cérémonies; Jésus ne s'en
tient pas là, et nous voyons les
apôtres, après lui, développer
sa pensée dans le sens d'une abolition
totale de tout ce qui pourrait matérialiser
la piété.
Où leur
verrez-vous dire que les formes juives abolies
dussent être remplacées, dans
l'Église chrétienne, par un ensemble
équivalent de cérémonies et de
formes?
Que trouverez-vous,
dans
leurs épîtres, qui suppose, même
de bien loin, Un culte tel qu'est devenu celui de
l'Église romaine?
Versets 38
et suiv.-
Condamnation de l'orgueil des scribes (note
72),
et de leur avidité (note
73).
L'aumône de la veuve.
La ruine de Jérusalem. Persécutions prédites . Le Saint-Esprit dictera aux apôtres ce qu'ils auront à dire (note 27). Jours de désolation. Jugement Dernier. Le ciel et la terre passeront, mais non les paroles de Jésus-Christ (note 78). La vigilance.
Une femme verse dit parfum sur la tête de Jésus. On la blâme ; il prend sa défense
98. Verset
7. Vous
aurez toujours des pauvres parmi vous.
Bonne réponse aux gens
qui ont prétendu, de nos jours, que
l'existence même de la pauvreté, sur
la terre est contraire à la volonté
de Dieu.
Mais l'Église
romaine était allée à l'autre
extrême. En faisant de la pauvreté un
état, elle a outrepassé le plan
divin; en honorant cet état comme saint,
saint en soi , elle a ouvert la porte aux mille
abus de la pauvreté monastique.
Ajoutez que la base
même du système finit toujours par
n'être plus qu'un vain mot. Le moine,
individuellement, n'a rien ; mais le couvent est
riche ou vise à l'être, et, toute
l'activité, toute l'ardeur que le moine
mettrait, dans le monde, à s'enrichir, il la
met à enrichir son couvent.
La pauvreté ne lui
est qu'un moyen d'être avide sans scrupule;
il a les vices de la richesse, et il n'a pas les
vertus de la pauvreté. Qu'on ne croie pas
nous répondre en citant quelques exceptions.
Assez d'auteurs catholiques diraient pour nous
à quel point les exceptions étaient
rares, et à quel point elles le sont
même aujourd'hui.
Versets 12
et suiv.-
Institution de la Sainte-Cène. Ceci est mon
corps (note
80).
Ils en burent tous (note
81).
Ce fruit de la vigne (note
82).
Jésus à Gethsémané. Ses
angoisses et sa prière. Judas (note
84).
On se saisit de Jésus. On le mène
chez le grand-prêtre. Interrogatoire.
Insultes. Reniement de saint Pierre.
Jésus mené à Pilate. Pilate veut le sauver, La foule demande Barabbas. Pilate livre Jésus. La crucifixion. Jésus expire. Femmes témoins de sa mort (note 85). Sa sépulture.
Résurrection de Jésus. Un ange en donne la nouvelle aux femmes.
99. Verset
7. Allez
dire à ses disciples et à Pierre
qu'il se rend avant vous en Galilée; c'est
là que vous le verrez, comme il vous l'a
dit.
Pourquoi cette
mention
spéciale de Pierre?
Parce que Pierre,
descendu au-dessous de tous par son reniement,
avait besoin d'être relevé,
encouragé. Ne pouvait-on pas craindre qu'il
n'osât pas se rendre auprès de
Jésus, et même qu'il ne se
considérât comme rayé de la
liste des apôtres?
Une invitation
spéciale était donc naturelle,
nécessaire; elle n'indique ici d'autre
distinction que celle dont une grande faute
était la cause.
Jésus
apparaît à ses disciples, et leur
donne ses dernières instructions.
100. Verset
19.
Après leur avoir ainsi
parlé,
Le Seigneur fut
élevé au ciel, et s'assit à la
droite de Dieu.
C'est le mot qui a
passé dans le Symbole des apôtres :
« Il s'est assis à la droite de Dieu,
le Père tout puissant. » Mais qu'ajoute
le Symbole? « D'où il viendra pour
juger les vivants et les morts. »
Ni le Symbole donc,
ni
saint Marc , ni, comme vous le verrez, aucun des
écrivains sacrés, ne fait mention
d'un retour quotidien de Jésus dans la
Cène. Il est, de même que Dieu,
présent partout; mais, de même que
Dieu, il ne nous est jamais
représenté dans l'Écriture que
comme résidant au ciel , et l'idée
d'une présence réelle, locale, est
totalement étrangère aux
écrivains sacrés. Ce miracle tant
célébré par les
écrivains, les orateurs , les poètes
du catholicisme, vous ne trouverez pas, dans
l'Écriture, un seul verset qui le
célèbre, un seul qui en fasse
mention, un seul qui y fasse allusion.
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