Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



COURS DE RELIGION CHRÉTIENNE.



RÉVÉLATION.

 

65
- Une révélation est une leçon donnée par Dieu aux hommes, soit pour leur certifier les choses qu'ils croient, soit pour leur apprendre les choses qu'ils ignorent.
De là résulte qu'une révélation doit être supérieure à notre raison par les connaissances nouvelles ou par la plus grande certitude qu'elle nous procure, sans quoi elle ne nous apprendrait rien.
Mais une révélation ne peut pas être contraire à notre raison, parce que c'est Dieu qui nous a donné ces deux moyens de le connaître, la raison et la révélation. .
L'acte par lequel Dieu révèle à l'homme la vérité se nomme inspiration. (243, 244, 245.)
 
66
- La révélation qui forme la religion, chrétienne est contenue dans les livres sacrés de l'Ancien et du Nouveau Testament, ou, plus exactement, de l'ancienne et de la nouvelle
Alliance. (2 Cor. 3.6, 14.) On les nomme aussi Bible, mot grec qui signifie livre, pour les désigner comme le livre par excellence. Ces écrits, qui sont de divers genres, les uns des récits historiques, les autres des cantiques ou des poèmes, quelques-uns des traités de morale, enfin des épîtres ou des lettres, ont été composés à diverses reprises et à diverses époques, dans une période d'environ 2,000 ans, par des hommes inspirés.

La Bible contient donc une révélation directe et positive donnée par Dieu.
Les preuves de l'inspiration et de la vérité de l'Écriture sainte ne peuvent être appréciées sans que l'on connaisse d'abord le contenu de la Bible. ( 230 et suiv. )
 

CRÉATION.

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- La Bible s'ouvre par l'idée de la création universel e : C'est par la foi que nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu (Héb. 11. 3). Le commencement dont parle la Genèse dans le premier récit de la création (Gen. 1. 1. à 2. 3.) est le commencement, non pas de notre race et de notre terre, mais de toutes choses : Où étions-nous quand il fondait la terre (Job 38.  4.)?

Ce commencement désigne donc l'époque mystérieuse où Dieu existait seul, puisqu'il existait avant toutes ses oeuvres (39).
L'histoire de notre terre ne commence qu'au second verset, qui n'est qu'une courte et poétique description de l'état de désordre et de confusion où elle s'est trouvée plusieurs fois avant la création de l'homme : c'est ce qu'on nomme vulgairement le chaos, et ce souvenir se trouve dans toutes les traditions.
 
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Les six jours sont six époques, dont les intervalles et la durée sont impossibles à connaître ; c'est à la quatrième époque seulement que la terre a reçu la lumière du soleil. (Gen. 1. 19.)
 
69
- La ressemblance de Dieu dans l'homme consiste en ce que Dieu lui donna quelque chose de sa sagesse, de sa puissance et de sa bonté. (Gen. 1. 26. Eph. 4. 24.)
 
70
- La sanction que Dieu a donnée à ses oeuvres est exprimée en ces termes : Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voilà il était très bon. (Gen. 1. 31.) Dans cette sanction l'homme est compris : il était donc innocent et parfaitement heureux (46).
 
71
- La sanctification du septième jour doit être considérée comme l'institution positive d'un jour de repos et d'un jour de culte, et cette grâce est restée à l'homme dans son état de péché, sans rien perdre de son prix (101, 227). Le Sabbat est un signe entre l'homme et Dieu. (Ez. 20. 12.)

INNOCENCE.

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- Aussi, le second tableau de la création, qui commence Gen. 2. 4, montre l'homme en Éden heureux par son travail : L'Éternel plaça l'homme dans le jardin d'Eden pour le cultiver et le garder (Gen. 2. 15.); par la libre disposition de tous les biens de la ter e : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin (Gen. 2.1 6); par l'accomplissement d'une loi (49): Quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point (Gen. 2. 1 7); par ses affections : l'Éternel donna à l'homme une aide semblable à lui (Gen. 2. 1 ) : et par l'exercice de sa raison (8) Adam donna des noms aux animaux de la terre. (Gen. 2. 19.)
 
73
- Cette loi imposée à Adam est très différente des lois que nous avons reçues, parce qu'Adam était seul.
Cette loi réunit cependant trois caractères : elle impose une soumission complète, une privation instructive et une profonde humilité : elle était donc une loi morale.
Cette loi était la condition (49) du bonheur d'Adam ; dans le premier temps il y est resté fidèle ; nous ignorons combien son innocence a duré ; mais s'il avait continué à suivre sa loi, s'il avait persévéré dans les actions conformes au but de sa création (50), son sort n'aurait pas changé.
 
74
- On demande si dans ce cas l'homme ne serait point mort ? La question est inutile, puisqu'elle naît d'une supposition. Cependant on peut répondre que nous ne connaissons la mort que telle qu'elle est depuis le péché, et non telle qu'elle aurait pu être sans le péché.
 
75
- Le premier péché offre les trois traits de toute violation de la loi, savoir : désobéissance, sensualité, orgueil. (Gen. 3. 1, 6.)
 
76
- Le caractère d'être consciencieux ou moral s'est manifesté aussitôt dans l'homme par la honte et la crainte, et son bonheur a par cela même cessé d'être parfait : J'ai craint (Gen. 3.10.), a dit Adam, et je me suis caché! Le sentiment du bien est donc resté en son coeur à côté du penchant au mal. Il pouvait dire : Je ne fais pas le bien que je voudrais faire, et je fais le mal que je ne voudrais pas faire. (Rom. 7. 19.)
 
77
- La sentence rendue contre Adam et Eve (Gen. 3. 16-19) achève de montrer que le bien et le mal sont maintenant mêlés dans le coeur humain.
Cette condamnation n'a prononcé ni une vie sans consolation et sans joie, ni une mort sans calme et sans espérance.
L'homme, comme chef de la maison, a été voué à un travail pénible, à manger son pain, mais à la sueur de son front ; la femme, comme mère de la famille, a été vouée aux émotions maternelles et aux devoirs intérieurs, où il y a toujours mélange de joie et de peine, et tous deux ont été voués à la mort, qui est donc entrée dans le monde par un seul homme. (Rom. 5. 12), et qui cependant n'a jamais complètement détruit l'attente d'une autre vie.
Voilà aussi la position où nous sommes tous : le péché, avec quelques restes de vertu ; le malheur, avec quelques moyens de félicité ; la mort, avec une espérance d'immortalité.
 
78
- La première promesse du salut que Dieu, dans sa miséricorde infinie, a donnée à l'homme en même temps que sa condamnation était prononcée, exprime les mêmes pensées sous des images vives et claires.
Elle se trouve dans la parole adressée au serpent, qui représente ici le mal. Il est dit : Je mettrai de
l'inimitié entre ta postérité et celle de la femme ; cette postérité t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. (Gen. 3. 15.)
On voit là trois frappantes images : celle d'une lutte perpétuelle : et, en effet, nous sommes constamment en lutte contre le mal ; celle d'une victoire complète : Jésus-Christ a (215, 216) vaincu pour nous le péché et la mort, et nous pouvons les vaincre par lui ; celle, enfin, d'une inévitable blessure : nous ne pouvons remporter cette victoire sans être plus ou moins douloureusement blessés dans le combat.
 

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