Ichthus

1986-6 (No 139)
Henri BLOCHER

 

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DE L'AME ET DE L'ESPRIT

« L'abîme appelant l'abîme », comme chante le psalmiste... Au Grand Abîme, au grand mystère, des profondeurs de Dieu, répond le mystère humain créé en son image: Dieu le sonde, mais l'homme lui-même ne se comprend pas jusqu'au fond.

S'il subsiste une profondeur mystérieuse en l'homme, que nous entendons respecter, il ne suit pas qu'une juste doctrine soit inaccessible, ou doive rester fumeuse. Guidés par la Parole de Dieu, nous pratiquons une saine théologie : de même, la révélation implique et autorise une anthropologie qui s'accorde avec elle. La connaissance de Dieu et celle que nous avons de nous-mêmes sont étroitement solidaires : tellement, écrit Calvin dès le premier paragraphe de "Institution, qu'il n'est pas « aisé à discerner laquelle va devant et produit l'autre » ! Et Calvin n'est pas le seul à l'avoir observé. A souligner la « liaison mutuelle » des deux connaissances, Calvin marchait sur les traces de saint Augustin, dont le projet se résumait par la formule « Connaître Dieu et l'âme ». Surtout, Calvin montrait son sens biblique, car la seconde vérité que l'Ecriture veut inculquer à son lecteur, c'est bien la vérité sur "homme (cf. la métaphore du miroir en Jc 1,23-25). Une foi qui ne s'instruit pas de l'anthropologie biblique, dans son essentielle unité et ses éclairages divers, se condamne à rester boiteuse. ,

L'enseignement de l'Ecriture sur l'homme se déploie en plusieurs chapitres, mais nous nous bornerons, cette fois, à "examen d'un seul paragraphe. Nous ne chercherons pas, par exemple, les points d'ancrage pour les apports complémentaires proposés par les sciences humaines, quand ils sont de bon aloi.

L'ANIMAL DOUÉ D'INTÉRIORITÉ

L'INTÉRIORITÉ UNE ET RESPONSABLE


Nouvelles d'Israël

06 Juin 1991

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Quand le vieil homme devient pieux

La condition préalable à la croissance spirituelle est une vie spirituelle saine. Il en est de même au plan naturel: un bébé bien portant grandit continuellement. La vie implique la croissance.

Dans l'article de fond intitulé «Croissance destructrice ou porteuse de vie» (p. 4), je me suis surtout penché sur ce verset de l'Evangile de Jean, où Jean le baptiste dit de Jésus-Christ: «Il faut qu'il croisse, et que je diminue» (Jean 3, 30). J'aimerais insister sur ce point: Pour nous, croyants, il serait funeste que ce principe ne soit qu'un élément de connaissance théorique auquel nous n'adhérerions que superficiellement, et que, tout en l'énonçant dans nos prières, nous ne le mettions pas en pratique. Dès lors vient se poser cette très importante question:

Quand Jésus-Christ croît-Il effectivement en nous?

Et quand est-ce que je diminue? A mon sens, trois conditions doivent être remplies pour qu'il en soit ainsi:

1. Quand la foi en Jésus augmente en nous.

2. Si la connaissance de Dieu croit en nous.

3. Si nous croissons dans la grâce.

Le vieil homme en nous: qu'est-il exactement?

Reconnaissez que «le vieil homme a été crucifié avec Christ»!

Etes-vous trompé par votre vieil homme devenu pieux?

«Dépouillez-vous du vieil homme!»

Wm.

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Avril 1988
Wim Malgo

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Que nous réserve l'année 1988 ?

Cette question nous préoccupe tous et, pour autant que nous croyions en Jésus-Christ, nous espérons vivement Son retour cette année. Nous souhaitons que la promesse du Seigneur en Esaïe 63, 4b: «... l'année de mes rachetés est venue», s'accomplisse très bientôt. L'année 1988 sera sans doute aussi une année de jugements de Dieu, terribles comme jamais auparavant. C'est ce qui ressort du verset 4:

«Car un jour de vengeance était dans mon coeur, et l'année de mes rachetés est venue». Nous voyons ici la dialectique divine (à ce sujet voir AM avril 88). En Esaïe 61, 2, nous trouvons le parallèle exact dans le sens inverse:

«... pour publier une année de grâce de l'Eternel, et un jour de vengeance de notre Dieu; pour consoler tous les affligés ... ». Pourquoi cette suite inversée? Le verset 1 de ce chapitre 61 est absolument significatif. «L'esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi, car l'Eternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ... ». Cette déclaration prophétique d'Esaïe se rapporte au Seigneur Jésus, et à Sa première venue. Huit cents ans plus tard, Il en parle Lui-même à la synagogue de Nazareth. Nous lisons en Luc 4, 16-21:

Il nous faut aujourd'hui entrer dans ce que Dieu est en train de faire

Des parallèles indéniables entre Jésus et Israël

Le monde entier prenne parti contre Israël, même les USA

Le nom du Seigneur consolation d'Israël

© Nouvelles d'Israël


Appel de Minuit

01 / 2000
Texte intégral

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Que faut-il comprendre par stigmates?

Question:

Ma belle-mère a demandé que nous prenions position concernant le padre Pio. Nous avons cherché dans plusieurs livres, mais nous n'avons rien trouvé.

Réponse:

Tout d'abord, voici une information trouvée dans le dictionnaire de Meyer.:

Les stigmates (grec), sont des signes extérieurement visibles et soumis à des psychogènes (par exemple, des saignements de la peau) chez des personnes souffrant de troubles végétatifs. Les stigmates apparaissent souvent comme produits d'identification.

- Au sens théologique: la manifestation soudaine des marques des souffrances de Jésus dans le corps d'une personne vivante (stigmatisée), lesquelles ne produisent pas des infections et échappent aux traitements médicaux.

Le premier cas historique de stigmates, déclarés authentiques, est Saint François d'Assise; et bien connue au 20e siècle: Thérèse Neumann (1898-1962).

Dans le «Dictionnaire évangélique pour la théologie et l'Eglise», il est écrit, entre autres, sur ce thème:

Dans le cadre de l'histoire de la piété, les stigmates apparaissent en même temps que la piété moyenâgeuse de la Passion. Il y a également des stigmates dus aux tatouages ou aux blessures infligées à soi-même ... Sous l'angle des critères et des méthodes scientifiques, les stigmates ne se conçoivent que difficilement. La plupart du temps, on fait mention de facteurs psychogènes comme, par exemple, une force de suggestion extraordinaire. La frontière entre le naturel et le surnaturel est difficile à tracer. Pour cette raison, l'Eglise catholique officielle se montre très réticente à l'endroit de ce phénomène.

A notre point de vue, les stigmates ne peuvent en aucune manière être considérés comme une marque de piété biblique. Au contraire! Dans l'Ecriture Sainte, nous ne trouvons absolument aucun exemple de stigmates, ni aucun verset qui pourrait servir de base à ce phénomène.

Nous rejetons cette manifestation, parce que ne venant pas de Dieu; et cela d'autant plus que nous voyons derrière cela une tactique de Satan, qui veut détourner l'attention due à Jésus pour la porter vers les individus.

 

Peut-être l'un ou l'autre lecteur se souviendra-t-il du verset 10 de 2 Corinthiens 4:

«... portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps» (version Darby)

Combien cela est exact! Et l'apôtre d'expliquer au verset 11 ce qu'il entend par là: «Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle.» Il ne s'est trouvé pratiquement personne qui ait connu les souffrances pour Christ comme Paul. Voyez, à ce sujet, le passage biblique de 2 Corinthiens 11, 23 -3 3. Prison, flagellation, lapidation, naufrage et bien d'autres choses encore, voilà ce qu'il accepta tout à fait volontairement par amour pour son Seigneur, pour annoncer l'évangile du salut en Jésus. Son coeur était si rempli et si étreint par l'amour de Christ pour les âmes perdues qu'il était prêt à laisser, chaque jour, dans la mort ses intérêts, ses facilités et ses désirs personnels. «je meurs chaque jour» (l Cor. 15, 3 1; version Darby). Cette «mort journalière» se produisait déjà dans le sacrifice de ses propres voeux; cela ressort de Galates 5, 24: «Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.»

 

Où en sommes-nous à cet égard? Sommes-nous prêts, par amour pour Jésus, à accepter d'être peu considérés, voire mis de côté et outragés? Livrons-nous réellement le bon combat de la foi contre le péché qui s'attache à nous et veut nous ralentir dans notre marche? Ce verset biblique pourrait s'appliquer à la vie de très nombreux enfants de Dieu: «Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang en luttant contre le péché» (Hébr. 12, 4).

Faisons nôtre, dès maintenant, cette parole d'Hébreux 12, 1: « ... rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.»

E. V.


LA NOUVELLE 

13/09/2000

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RENDONS L' ÉGLISE A JÉSUS.

« N'est-il pas le temps de rendre à César ce qui est à César et à Jésus ce qui est à Jésus ?»

Tous d'un commun accord persévéraient :Actes 1 :14

L'écrivain du livre des Actes aurait pu simplement stipuler qu'ils persévéraient,  mais il ajoute « TOUS D' UN COMMUN ACCORD »..., il serait dommage de rester indifférent devant cette précision, car s'ils étaient persévérants dans l'attente de la promesse de Jésus ( Actes 1 : 4,5) dans cette chambre haute, ils étaient aussi tous d'un commun accord.

Pas d'arrière pensée, pas d'intérêt personnel en jeu, aucune obligation, pas question d'être là pour faire plaisir ou se faire plaisir, tous d'un commun accord ils persévéraient... 

©La nouvelle


© Christophe Kieken, 1998.
 

 

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L'ORIGINE DE LA FETE DE NOËL

 

Avertissement : L'étude qui suit s'attache à considérer l'origine de la fête de Noël dans son évolution historique. Nous n'analyserons pas, par conséquent, tous les symboles qui gravitent autour de cette célébration : arbre de Noël, échanges de cadeaux, Père Noël, bûche (1) ... symboles qui n'apparaîtront que bien des siècles plus tard.

 

La fête de Noël n'a pas toujours été célébrée le 25 décembre car aucune trace de la date de naissance de Jésus-Christ n'est présente dans la Bible. C'est ce que nous confirme la New Catholic Encyclopedia (2):

"On ignore la date de la naissance du Christ, les Evangiles n'en révèlent ni le jour ni le mois" (3).

Aussi devant tant d'incertitudes et en l'attente de tout document établissant le jour de naissance de Jésus-Christ, les chrétiens ont tout d'abord hasardé les hypothèses les plus fantaisistes et les plus contradictoires. Puis à partir du Ill ème siècle, soit plus de 150 ans après la mort de Jésus-Christ, toutes les Eglises d'Orient se sont mises à fêter la Nativité le jour de l'Epiphanie, le 5-6 janvier. Enfin, à partir du IV ème siècle, l'Eglise de Rome a pris un autre jour pour fêter la Nativité, à savoir le 25 décembre, jour de la fête du soleil, et cette date s'est imposée peu à peu à toute la chrétienté.

Les premiers chrétiens n'avaient même pas l'idée de célébrer l'anniversaire de la naissance de Jésus; l'anniversaire de sa mort, ou commémoration, selon le principe biblique : "Mieux vaut le jour de la mort que le jour de la naissance," (4) les intéressait beaucoup plus, ainsi que celui de sa résurrection, c'est-à-dire de sa victoire sur la mort. Voilà pourquoi la Pâque était pour eux la grande fête annuelle.

En ce sens, l'apologète chrétien Arnobe, vers 296, raille les païens qui célèbrent le jour de naissance des dieux. Clément d'Alexandrie également, vers 200, se moque de ceux qui recherchent, non seulement l'année, mais encore le jour de naissance du Christ.

© Christophe Kieken, 1998.

http://www.chez.com/labible/histoire_et_archeo.htm


AVENEMENT

Janvier 1997 No 103

Dominique Dirrenberger


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Vaincre ses angoisses

 

TOUTES LES SOLUTIONS, PSYCHOLOGIQUES, MEDICALES ET SPIRITUELLES, SONT UTILES

J'ai des angoisses au cours de mon sommeil qui me réveillent en sursaut. Je n'en avais pas avant. Je voudrais savoir si ces angoisses ont des solutions médicales ou spirituelles».

Les angoisses, qui sont des tensions psychiques non maîtrisées, ont toutes sortes d'origines: elles s'appuient sur un sentiment d'insécurité intérieure, l'impression que le monde environnant n'est pas stable et devient dangereux pour soi, et une émotivité excessive. Elles produisent des troubles dans la relation avec autrui, conduisant à l'isolement, à la perte de tout sentiment de valeur personnelle, avec l'impression d'être rejeté ou désapprouvé.

L'angoisse peut comporter une appréhension de l'avenir perçu comme débouchant sur la mort. Il y a des accès d'angoisse et des états d'anxiété permanents qui, tous deux, se manifestent de manière physique et émotionnelle, par peur intense d'un danger imminent réel ou imaginaire concernant la sécurité matérielle ou la tranquillité morale. Les manifestations d'angoisse ne sont pas toujours prises au sérieux par l'entourage, car les craintes exprimées semblent irréalistes ou disproportionnées.

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AVENEMENT

Avril 1995 No 82

Samuel Peterschmitt


texte intégral

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Vivre sans soucis...

Tout dépend de votre relation avec Dieu

Crainte, angoisse, dépression sont des termes qui dans cette fin de XXe siècle nous sont devenus familiers. L'inquiétude est venue bouleverser bien des vies et des familles. La société entière en ressent l'onde de choc.

Qu'est-ce que l'inquiétude? «Etat pénible par l'attente d'un événement, d'une souffrance que l'on craint, par l'incertitude où l'on est, appréhension, souci, tourment ».

Dans le livre des proverbes, le roi Salomon s'écria: «L'inquiétude dans le coeur de l'homme l'abat, mais une bonne parole le réjouit» (Prov. 12, 25) et Jésus, interpellant ses auditeurs, dira: « qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? » (Mat. 6, 27).

Chers lecteurs, l'inquiétude n'a jamais résolu un seul problème, au contraire, elle en a créé. Alcoolisme, toxicomanie, dépression, certaines maladies, divorce, suicide ont souvent plongé leurs racines et trouvé leurs substances dans le terrain de l'inquiétude. Les fruits en sont la souffrance physique, psychique, le brisement d'individus et de familles tout comme l'isolement face aux autres et à Dieu.

Pourquoi l'inquiétude a-t-elle une telle emprise sur l'homme? Tout simplement parce que l'être humain écarte Dieu de sa vie. Il s'intéresse plus au bien-être matériel qu'au Royaume des Cieux. Il s'appuie exclusivement sur sa force et ses connaissances et s'enorgueillit de sa science. Dès lors, il se trouve très rapidement confronté aux combats de la vie auxquels il ne peut faire face. Il sombre dans la crainte, l'angoisse et l'inquiétude, dépassé par des événements dont il ne maîtrise pas les conséquences.

Jésus est venu guérir ceux qui sont malades de l'inquiétude. Le médicament qu'il propose est la foi. Il a dit: « que votre coeur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez en moi» (Jn 14, 1).

La solution? C'est de croire et de faire confiance à votre Créateur qui, dans une relation personnelle au travers de Son Fils Jésus-Christ, veut devenir un père pour vous. Ce Dieu qui nourrit les oiseaux du ciel, qui pourtant eux-mêmes ne sèment ni ne moissonnent et n'amassent rien dans des greniers, ce Dieu qui revêt l'herbe des champs qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au feu, prendra aussi soin de vous.

Avec Dieu, il y a un avenir et de l'espérance devant vous. Paul, l'apôtre de Jésus-Christ exhortera les Philippiens (ch. 4, 6) par ces paroles: « Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières, des supplications et des actions de grâce. Une merveilleuse promesse y est rattachée: «et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Etes-vous malades d'inquiétudes ? Jésus-Christ a prescrit l'ordonnance dans Matthieu 6, 25-34. Osez prendre le médicament proposé. Faites confiance au Divin Médecin et vous expérimenterez la Gloire de Dieu.

Vivre sans inquiétude, une utopie ?

Non! En Jésus-Christ, elle peut devenir une réalité pour vous!

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Jésus, Dieu, Christ, inquiétude