Nouvelles d'Israël
10 /
1997
NORBERT LIETH
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Une rencontre qui rend possible
l'impossible
«Les fils des prophètes,
dirent à Elisée: Voici, le lieu où nous
sommes assis devant toi est trop étroit pour nous.
Allons jusqu'au Jourdain; nous prendrons là chacun
une poutre, et nous nous y ferons un lieu d'habitation.
Elisée répondit. Allez. Et l'un d'eux dit:
Consens à venir avec tes serviteurs. Il
répondit: J'irai. Il partit donc avec eux.
Arrivés au Jourdain, ils coupèrent du bois. Et
comme l'un d'eux abattait une poutre, le fer tomba dans
l'eau. Il s'écria: Ah! mon Seigneur, il était
emprunté! L'homme de Dieu dit: où est-il
tombé? Et il lui montra la place. Alors Elisée
coupa un morceau de bois, le jeta à la même
place et fit sur nager le fer Puis il dit. Enlève-le!
Et il avança la main, et le prit» (2 Rois 6, 1 -
7).
Les fils des prophètes -
appelés aussi disciples des prophètes dans
d'autres versions - apprenaient vraisemblablement les
Ecritures essentiellement du point de vue théorique.
Nous pensons, par exemple, à leur réaction
quand ils virent le fer tomber dans l'eau, puis
ramené à la surface par un bois jeté
par Elisée dans le courant; c'est là qu'ils
furent conduits tout à fait pratiquement dans la
vérité des desseins prophétiques de
Dieu pour Israël et le monde. Il leur fut montré
là en quoi consistait, depuis le début, la
véritable mission d'Israël pour cette terre. Le
Dieu tout-puissant fit se produire devant leurs yeux quelque
chose qu'ils ne devraient jamais oublier parce qu'ils
pouvaient y distinguer la grandeur et la puissance divines,
et entrer quelque peu dans la profondeur du plan du salut
dans le Christ Jésus à l'égard de ce
monde.
Israël - un but sans
croix
Israël se trouve
présentement devant la plus grave des
catastrophes:
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Nouvelles d'Israël
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La Bonne
Nouvelle
5/96
J.-J. Dubois
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« Éternel, ouvre ses
yeux, pour qu'il voie »
Cette prière du prophète
Elisée, pour Guéhazi son serviteur, fait
partie du très beau récit de II Rois 6 : 8-18
qui illustre ce que Dieu est et ce qu'Il fait pour son
peuple quand il est assiégé par
l'ennemi.
Le contexte historique est celui de la
guerre entre le roi de Syrie, Ben-Hadad, et Joram, roi
d'Israël.
Dans cette guerre, le roi de Syrie dut
compter avec un fait mystérieux et prodigieusement
contrariant: Elisée, le prophète,
perçait à jour tous ses plans et les
déjouait en renseignant ponctuellement le roi
d'Israël ! Ainsi, à lui seul, l'homme de Dieu,
revêtu de pouvoirs miraculeux, était plus
puissant que toutes les troupes ennemies! D'où la
colère de Ben-Hadad lorsqu'il eut vent de la chose!
Il décida la capture du prophète qui se
trouvait à Dothan, lieu stratégique
situé à quinze kilomètres de Samarie,
d'où l'on pouvait surveiller les routes Nord-Sud et
Est-Ouest.
Le texte biblique nous dit que le roi
de Syrie «envoya des chevaux, des chars et une forte
troupe qui arrivèrent de nuit et qui
enveloppèrent la ville de Dothan » v. 14.
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Courtes
méditations
(1894)
Benjamin Couve
Texte intégral
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LES NEUTRES
Ces nations craignaient
l'Éternel et servaient leurs images;
et leurs enfants et les enfants de
leurs enfants font jusqu'à ce jour ce que leurs
pères ont fait.
(II Rois, XVII, 41)
La postérité de ces
nations s'appelle légion on la retrouve partout, la
race de ces gens qui « boitent des deux
côtés, » (I Rois, XVIII, 21) qui veulent
« servir deux maîtres, » (Matth., VI, 24)
qui ne sont « ni froids ni bouillants, » (Apocal-,
III, 15) ou, pour employer une expression populaire, qui
soufflent également le froid et le chaud. Où
ne les rencontre-t-on pas, ces éclectiques qui disent
de Baal et de Dieu, comme l'Athalie du poète : «
Ce sont deux puissants dieux ? » Dante les a
rencontrés dans son voyage à travers les
cercles de l'Enfer. « Ce sont, dit-il, les tristes
âmes de ceux qui ont vécu sans louange et sans
infamie. Les voici mêlées à cette troupe
mauvaise des anges qui n'ont été ni rebelles
ni fidèles à Dieu, mais qui ont
été pour eux-mêmes.» Per se foro.
Voilà le péché des neutres, de ceux
qui, n'étant ni d'un côté ni de l'autre,
prétendent se tenir à la fois des deux
côtés, et qui, sous prétexte de servir
à la fois Dieu et le monde, se servent de Dieu et du
monde pour leur profit personnel.
Dante dit encore de ces neutres qu'ils
n'ont jamais été vivants, même pendant
leur vie. Ce n'est pas vivre, en effet, que de se
réserver toujours sans se donner jamais, et, loin de
se posséder mieux, on s'annule par là
soi-même, on s'anéantit. Il y a des heures dans
la vie nationale, dans la vie de l'Église, dans les
crises publiques ou domestiques, où l'on doit prendre
parti, où rester neutre C'est se condamner au
suicide, où il faut se ranger d'un côté
sous peine de n'être plus rien,
Dans la vie spirituelle, le choix est
encore plus impérieux, il est toujours d'une urgente
nécessité. On ne peut pas se donner un peu
à Dieu et un peu à l'ennemi de Dieu, qui est
la puissance du monde; on ne peut pas prendre à
certaines heures pour règle de sa vie personnelle,
pour base de l'éducation de ses enfants, pour pierre
de touche de ses décisions et de ses actes, la parole
de Dieu, - et à d'autres heures l'opinion de tout le
monde, le suffrage universel des sceptiques et des frivoles.
Agir ainsi, quand ce sont les intérêts
suprêmes de l'âme qui sont en jeu, ce n'est pas
vivre, ce n'est pas chercher et trouver la vie, c'est
travailler en apparence pour soi et en réalité
contre soi.
Mon Dieu, est-ce que je pourrai te
dire quand tu m'appelles : « Repasse un peu plus tard?
» est-ce que je pourrai ajourner l'audience que tu
réclames et ne te céder ton tour que lorsque
le monde aura pris le sien? est-ce que je pourrai, sans
dommage pour mon bonheur, partager mon coeur, ma vie, mon
espérance, et ne te donner de tout cela qu'une
partie, fût-ce la plus grande? Neutre, je ne
t'appartiens pas ; tiède, je suis rejeté
serviteur du monde, je ne suis plus que son esclave;
indécis et flottant, je ne puis vivre ni dans le
monde à venir, qui est le monde des certitudes, ni
dans le monde d'à présent, où les
neutres sont des stériles et où les
résolus seuls sont les vivants.
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En ce
temps-là, la Bible
No
18
Noël BOMPOIS
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Les trois
sources
Le verset 15 du
chapitre XIV du livre de Josué présente une
difficulté qui mérite un temps d'arrêt.
Le texte hébreu actuel porte mot à mot: «
Hébron, auparavant Qyriath-Arba, l'homme (en
hébreu : adam) le plus grand parmi les Anaqim ».
Comment traduire en clair? Qyriath-Arba peut signifier
« Ville Quatre » (cf. 21 Samuel, c. 2. v. 3) ;
Arba peut également être un nom propre. Les
Anaqim sont, rappelons-le, une race de géants d'avant
l'arrivée d'Israël.
Traduction grecque des
Septante « La nom d'Hébron était
auparavant Ville Arba. C'était la capitale des Anaqim
». Cette version témoigne probablement d'un
texte hébreu diffèrent du nôtre.
Traductions
françaises modernes, d'après l'hébreu
actuel : « Hébron s'appelait auparavant
Qyriath-Arba; (cet Arba était) l'homme le plus grand
parmi les Anaqim. »
Or la Vulgate (saint
Jérôme, entouré de rabbins palestiniens)
interprète tout autrement...
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AVENEMENT
Mai
1992 No 44 / P 29
Jean-Marc Potenti
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Néhémie 2: 20 / Une
génération de bâtisseurs
Quelle lecture tonique que le
récit de ces pionniers dont Dieu avait
réveillé l'esprit, dont la vie a
été transformée par une autre
destinée que celle à laquelle ils semblaient
être voués. Le poids de l'exil et de la honte
allait bientôt être enlevé! Ces hommes de
foi et de vision ont bouleversé la
réalité politique et spirituelle dans laquelle
ils vivaient. Forts de la Parole que Dieu leur avait
adressée, ils ne se sont accordés aucun
répit, ils ne se sont cachés derrière
aucune des circonstances; ils ont relevé le
défi et ont abouti!
Cet enthousiasme aurait-il
déserté l'Eglise aujourd'hui? Où
trouver ce même dynamisme, cette foi qui transporte
les montagnes, qui soulève nos pesanteurs et fait
jaillir de nos coeurs ce cri: «nous nous
lèverons!». D'abord, pour eux comme pour nous,
par une communication de la Parole de Dieu à nos
coeurs par le Saint-Esprit, qui désembrume notre
horizon et l'éclaire de la révélation
du plan souverain de Dieu. N'est-ce pas la marche par la
foi? L'histoire biblique et l'histoire de l'Eglise nous en
donnent les héros qui nous inspirent et nous ouvrent
la route pour que nous y courrions. Certains d'entre eux ont
changé la destinée de leur nation. Ce sont eux
qui ont marqué l'atmosphère de leur
époque.
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tous pays
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Appel de
Minuit
Août 1998
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Comment attraper
les petits renards?
«Prenez-nous les
renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos
vignes sont en fleur» (Cant. 2, 15).
Quand il se mit
à écrire le Cantique des cantiques, le roi
Salomon ne se doutait pas qu'il allait se trouver sous la
direction de l'Esprit Saint pour le rédiger. Car
cette oeuvre présente de manière unique les
relations de l'épouse avec son Époux,
c'est-à-dire> sous l'angle prophétique,
celles, entre autres, de l'Eglise avec le Seigneur
Jésus-Christ.
Si nous plaçons
ce verset biblique dans son contexte, nous constatons
combien importante est cette déclaration. Car le
chapitre 2 de ce livre nous montre prophétiquement,
d'une façon très concise, l'oeuvre du salut
réalisée par Jésus-Christ et les signes
de Son retour.
Au Cantique des
cantiques 2, 8a, nous entendons l'épouse
s'écrier: «C'est la voix de mon bien-aimé
!» Nous avons là la perspective de la
première venue du Seigneur. «Quel ami
fidèle est Jésus-Christ! » >
chantons-nous dans un cantique. Pourquoi cette femme
put-elle entendre la voix de son époux? Parce qu'elle
lui était attachée de tout son coeur. Le
Seigneur Jésus a exprimé cette pensée
plus tard en ces termes: «Quiconque est de la
vérité écoute ma voix» (Jean 18,
37). L'épouse décrit ensuite comment son
époux est venu: «Le voici, il vient, sautant sur
les montagnes, bondissant sur les collines» (Cant. 2,
8b).
Trois «petits
renards»
Le premier «petit
renard»: le commérage
Le deuxième «petit
renard»: les mauvaises herbes qui foisonnent dans le
coeur
Le troisième «petit
renard» : un amour hypocrite
Prenez les «petits
renards»!
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Nouvelles d'Israël
Septembre 1990
Wim Malgo
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"Lève-toi; aquilon! Viens,
autant! Soufflez sur mon jardin..."
Cant. des Cant. 4:16)
«Lève-toi, aquilon! viens,
autant! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en
exhalent! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et
qu'il mange de ses fruits excellents!» (Cantique 4,
16).
Quand le vent de l'Esprit souffle sur
le jardin alors les parfums en exhalent et les fruits
deviennent excellents! Le vent du Nord
«l'aquilon», symbolise le Saint-Esprit et «le
bien-aimé» de la fiancée est
Jésus-Christ, l'action du Saint-Esprit consiste
à glorifier le Fils de Dieu.
L'événement et le
message de la Pentecôte
«Le jour de la Pentecôte,
ils étaient tous ensemble dans le même lieu.
Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui
d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison
où ils étaient assis. Des langues, semblables
à des langues de feu, leur apparurent,
séparées les unes des autres, et se
posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis
du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres
langues, selon que l'Esprit leur donnait de
s'exprimer.» (Actes 2, 1-4). Et, inspirés par le
Saint-Esprit, ils proclamèrent: «Que toute la
maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a
fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez
crucifié.» (Actes 2, 36).
La première
prophétie de l'Ancien Testament au sujet de la
Pentecôte
Deuxième prophétie de
l'Ancien Testament au sujet de la Pentecôte
Jésus-Christ apparaîtra
à son peuple
Une grande peur s'empare des hommes
des temps modernes
La troisième prophétie
de l'Ancien Testament au sujet de la Pentecôte
«Le nombre des personnes
réunies étant d'environ cent
vingt»
La signification du vent du
nord
La signification du vent
d'orient
Le Seigneur doit-il combattre contre
vous?
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Nouvelles d'Israël
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