Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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COURS DE RELIGION CHRÉTIENNE.



LOI.

96
- La postérité d'Abraham était devenue en Égypte une nation, et si elle y était restée plus longtemps, assujettie à des Pharaons qui la craignaient (Ex. 1. 7, 8), elle se serait fondue dans le peuple égyptien, et le dépôt des deux vérités aurait péri. Alors Dieu suscita le plus grand homme et le plus grand prophète de l'ancienne alliance, Moïse (Ex. chap. 2 et suiv.), dont la mission a été de constituer le peuple d'Israël. Pour cela, Moïse a donné aux descendants d'Abraham trois choses :
1° L'indépendance,
2° Une religion,
3° Des lois.
 
97
- Un peuple n'est pas vraiment un peuple, ou cesse bientôt de l'être, s'il ne s'appartient pas à lui-même, s'il n'est pas indépendant. Moïse a rendu aux Hébreux leur liberté, en les délivrant du joug des Pharaons, et en les emmenant hors de l'Égypte.
La délivrance qu'il a opérée a pour remarquable caractère d'être toute divine : Dieu les délivra pour l'amour de son nom, afin de donner à connaître sa force (Ps. 106. 8) ; elle n'a point été une conspiration ; c'est là ce qui distingue Moïse de tous les citoyens qui ont délivré leur patrie : il a parlé et agi au nom de Dieu, qui l'envoyait.
 
98
- La religion de Moïse, toute fondée sur l'unité de Dieu (79), qu'elle était destinée à maintenir, et le culte qu'elle prescrit, sont arrangés de manière à prendre part à toutes les circonstances de la vie, de sorte qu'il ne pouvait rien arriver dans la vie d'un Juif qui ne servît à lui rappeler sa foi.
 
99
- Les fêtes instituées par Moïse (Ex. ch. 12 ; Deut. ch. 16) sont toutes nationales et servaient au même but, en rappelant annuellement aux Hébreux les grands événements qui leur prouvaient à eux-mêmes qu'ils étaient le peuple de Dieu ; la race dépositaire des deux grandes vérités.
 
100
- Les lois de Moïse peuvent être rangées sous trois classes :
1° Lois religieuses, toutes dirigées contre l'idolâtrie ;
2° Lois civiles, ayant principalement pour but de changer un peuple nomade et pasteur en un peuple sédentaire et agricole ;
3° Lois sanitaires, nécessitées par la grande insalubrité de ces climats.

Toutes ces lois émanaient directement de Dieu, ce qui seul pouvait leur donner force et autorité sur l'esprit des Juifs. Et pour sanction de ces lois, on trouve partout dans les livres de Moïse cette parole solennelle : Je suis l'Éternel.
 
101
- La plus importante de toutes est le Décalogue ou les Dix Commandements (Ex. ch. 20) ; et l'appareil extraordinaire au milieu duquel Dieu voulut que cette loi fût promulguée sur le Sinaï, en montre assez toute la sainteté.

Les quatre premiers commandements, qui se rapportent à Dieu, comprennent tout ce qui était fondamental dans la religion de Moïse (71).
Les six derniers, qui se rapportent à l'homme, constituaient la famille et la société de la manière la plus parfaite qui fût possible alors.

Toutes ces institutions de Moïse ont eu pour but principal de préparer de loin le christianisme : La Loi a été ajoutée à la Promesse à cause des transgressions, jusqu'à la venue de la postérité à qui la Promesse avait été faite. La Loi a été notre conducteur pour nous amener à Christ. (Gal. 3. 19, 24.)
 
102
- Prophétie de l'époque : L'Éternel vous suscitera d'entre vos frères un prophète semblable à moi. (Deut. 18. 15.) Oracle cité par saint Pierre. (Act. 3. 22.)
 
103
- Il ne manquait aux Israélites, pour être vraiment un peuple, qu'une patrie : Josué la leur a donnée par la conquête de la terre promise. Cette expédition a été conduite par lui avec un très grand talent et selon le droit de la guerre de ce temps, qui s'est trouvé conforme à la juste condamnation prononcée contre les iniquités des nations Cananéennes. Il importait que l'établissement d'Israël en Canaan fût à la fois un bienfait divin et en partie le fruit des efforts mêmes du peuple : ce double caractère explique tous les détails du Livre de Josué.
 
104
- La situation géographique du pays donné à Israël pour patrie est une grande preuve des soins de la Providence pour conserver et répandre les deux vérités.
 
105
- Le Livre des Juges et celui de Ruth offrent les souvenirs qui restent de l'époque où le peuple d'Israël cessait peu à peu d'être nomade et pasteur, et adoptait les moeurs d'une nation sédentaire et agricole.
 
106
- Lorsque ce changement fut à peu près complet, Israël voulut se donner un roi. La situation où le peuple hébreu se trouvait alors explique ce voeu.
Samuel, le dernier juge, reçut ordre divin de l'accomplir, et toute sa conduite a eu pour but d'établir la royauté, sans porter préjudice au gouvernement direct de Dieu, qui s'était déclaré le roi et le chef d'Israël. (Jug. 8. 23. 1 Sam. 8. 7.)
Le maintien de l'intervention directe de Dieu dans le gouvernement était le moyen le plus sûr de tenir présent à l'esprit du peuple qu'il était vraiment le peuple élu, dépositaire en ce monde des vérités religieuses. Saül, qui accepta le premier cette royauté difficile, se trompa, entièrement sur la nature du pouvoir qui lui était confié, et cette erreur, qui perce dans toute sa conduite, fut cause enfin que Saul fut rejeté. (1 Samuel.)
 
107
- David, qui lui succéda, comprit, par sa foi et par son génie, toute l'étendue et toute la sainteté de cette tâche, et a fait immensément pour le maintien des deux grandes vérités : ses conquêtes ont fondé la puissance d'Israël ; ses institutions ont rendu le culte établi par Moïse dans le désert, propre à un peuple plus florissant et plus civilisé ; ses Psaumes ont donné aux Hébreux un moyen, alors tout nouveau, de nourrir leur piété et leur foi et son projet de bâtir le temple de Jérusalem assurait à la religion une stabilité d'une importance extrême pour la conservation de la vérité.
Aussi aucune idolâtrie n'a éclaté sous son règne. C'est pour avoir si bien compris et exécuté les vues de la Providence sur Israël qu'il est nommé l'homme selon le coeur de Dieu. (1 Sam. 13. 14. Act. 13. 22.)
Cette haute approbation est donnée à sa vie publique ; comme homme privé, il a commis de très grandes fautes qui ne sont égalées que par son admirable repentance (2 Samuel. 1 Chr. ch. 10 et suiv.)
 
108
- C'est à l'époque de David qu'il convient de rapporter le livre des Psaumes, dont il est le principal auteur. Ce livre est un recueil de cantiques, composés par David, Asaph, les fils de Coré, Héman, Ethan, et d'autres poètes inconnus, depuis Moïse, auteur du psaume 90, jusqu'à la captivité de Babylone.
Ces hymnes, dont plusieurs sont prophétiques, servaient aux dévotions publiques et domestiques d'Israël, et renferment sur Dieu, sur ses perfections, ses ouvrages, ses bienfaits, les pensées les plus sublimes, étonnantes surtout pour ce siècle, et toujours mêlées aux grands souvenirs de l'histoire des Hébreux.
 
109
- Principales prophéties de l'époque : Ps. 16. 10 : Tu n'abandonneras point mon âme dans le sépulcre, et tu ne permettras point que ton saint éprouve la corruption. Oracle cité Act. 2. 27, par saint Pierre, et Act. 13. 35, par saint Paul. - Ps. 22, oracle rappelé par Jésus-Christ sur la croix, quand il a dit : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? (199) Matt. 27.46. Marc, 15. 34...
 
110
- Salomon, successeur pacifique de David, a continué l'oeuvre de son père par la construction du temple. C'est sous son long règne que le peuple Juif, déjà sédentaire et agriculteur, a achevé de devenir industriel, commerçant et marin. (1 Rois ch. 1 jusqu'à 11. 2 Chr. ch. 1 jusqu'à 9.)

La Providence a pris soin que ce développement de la civilisation et de la prospérité en Israël fût accompagné d'un progrès proportionné des lumières.
Moïse avait donné aux Juifs une religion et une législation ;
David, une poésie sacrée.
Salomon leur a donné une morale de détail.
Elle est contenue dans les livres des Proverbes (recueil augmenté dans la suite), et de l'Ecclésiaste, qui présentent une foule de règles de conduite pour toutes les circonstances de la vie et toutes les classes de la société.
 
111
- Cette époque florissante de l'histoire du peuple élu fut de courte durée. Le règne de Roboam, successeur de Salomon, amena une grande et triste révolution.
Les dix tribus du nord de Canaan et de la rive droite du Jourdain se révoltèrent contre lui, élurent un roi, et fondèrent le royaume d'Israël ou des Dix Tribus. Au midi, les tribus de Juda et de Benjamin, et une partie des Siméonites, restèrent fidèles à la dynastie de David, et prirent le nom de royaume de Juda, où vinrent s'établir presque tous les Lévites dispersés jusqu'alors par tout le pays et qui se rallièrent naturellement au trône légitime et au temple de Jérusalem. (1 Rois chap. 12. 2 Chr. chap. 10, 11 et 12.)
 
112
- Le royaume d'Israël, sous quatre dynasties différentes, celles de Jéroboam, de Bahasa, de Homri et de Jéhu, et sous plusieurs rois qui se succédèrent l'un à l'autre par des conspirations et par des meurtres, a duré environ 245 ans ; il prit fin sous le règne d'Hosée, 19ème roi, par les conquêtes de Salmanéser, roi d'Assyrie, qui se rendit maître de Samarie, la capitale, et transporta le roi et le peuple captifs dans ses États.
 
113
- Les deux idolâtries qui ont le plus fait oublier dans le royaume des Dix Tribus les deux vérités saintes, ont été celle des veaux d'or, introduite par Jéroboam, et celle de Baal, qui s'établit sous Achab. N'ayant pas le temple dans son territoire, obligé de se rendre à Jérusalem pour le culte, le peuple des Dix Tribus était plus exposé à l'idolâtrie, et les plus grands prophètes de cette époque lui ont été envoyés, Élie et Élisée. Leurs ministères, qui s'expliquent l'un par l'autre, ont été la dernière tentative faite par la Providence pour la conversion du royaume d'Israël.
 
114
- Les livres d'Osée et d'Amos, qui concernent presque en entier les dix tribus, sont postérieurs à l'époque d'Élie et d'Élisée.
Jonas, dont le livre est très probablement un apologue moral, conforme au génie de l'Orient, et digne, par les leçons qu'il renferme, de la place qu'il occupe dans le recueil des livres sacrés, appartient à cette époque.
Nahum, dont il ne reste qu'un oracle unique dirigé contre Ninive, était aussi du royaume d'Israël.
 
115
- Après la ruine du royaume des Dix Tribus, le pays, presque désert pendant quelque temps, fut repeuplé par des colonies confuses envoyées par le roi d'Assyrie, et tirées de ses diverses provinces.
Un sacrificateur israélite vint s'établir à Béthel, et de ses enseignements résulta un culte où l'idolâtrie et la vérité se trouvaient mêlées. Cette colonisation fut l'origine des Samaritains, souvent mentionnés dans l'Évangile, et qui eurent cependant quelque idée de la promesse d'un Sauveur. (Jean, 4. 25.)
 
116
- Pendant que ces usurpations et ces révolutions continuelles désolaient le royaume d'Israël, celui de Juda restait fidèle à la dynastie de David, qui compte vingt rois depuis le schisme, et qui a duré environ 376 ans. Les plus remarquables de ces princes sont : Asa, Josaphat, Hozias, Ézéchias et Josias, qui, par leurs talents, leurs vertus et leur foi, ont maintenu ou relevé la prospérité et la religion des Hébreux.
 
117
- C'est probablement sous Achaz que commencèrent à fleurir les deux prophètes dont les oracles ont le plus clairement annoncé l'accomplissement de la promesse, Esaïe et Michée, ainsi que Joël et Habacuc, dont les deux livres concernent spécialement le royaume de Juda, et Abdias, dont il reste un fragment contre les Iduméens.
 
118
- Prophéties de l'époque : Esaïe, 11.1: // sortira un rejeton du tronc d'Isaï, et un surgeon croîtra de ses racines. Oracle cité par saint Paul, Rom. 15. 12. - Chap. 53 en entier, et spécialement le vers. 9 : On avait ordonné son sépulcre, avec les méchants, mais il a été avec le riche en sa mort. Oracles cités par Jésus-Christ, Luc. 22. 37 ; par saint Marc, 15. 28 ; par Philippe, Act. Chap. 8. ; par saint Pierre, 1 Pierre 2. 24 ; par saint Paul, Rom. 10. 16. - Michée, 5. 2 : Toi, Bethléhem Ephrata, quoique tu sois petite entre les milliers de Juda, c'est de toi que sortira celui qui doit être le conducteur d'Israël, et ses issues sont d'ancienneté dès les jours éternels. Oracle cité Matt. 2. 6.
 
119
- Depuis la ruine du royaume d'Israël, celui de Juda, malgré cet exemple, se corrompit de plus en plus. Les réformes de Josias, le dernier de ses rois fidèles, ne purent guérir le mal. Le débordement des moeurs était extrême ; les injustices et les rapines, et d'abominables idolâtries, devinrent générales. La Providence alors arrêta un grand châtiment, la prise de Jérusalem, la destruction de la ville et du temple, et le transport en Asie de la presque totalité de la nation, par les armées de Nébucadnetzar, roi de Babylone, l'un des plus grands conquérants de l'antiquité. ( 1 et II Rois, 1 et 2 Chron., et chapitres historiques de Jérémie.)
 
120
- Quelque temps avant parurent ceux des prophètes qu'on peut nommer les prophètes de la captivité : Jérémie, Sophonie, Ezéchiel et Daniel.
 
121
- Cette punition du peuple Juif, connue sous le nom historique de captivité de Babylone, a évidemment sauvé de l'oubli les deux grandes vérités, qui seraient restées sans gardiens et sans témoins sur la terre ; car l'idolâtrie cessa complètement à cette époque, et de plus cette grande dispensation a eu pour but de répandre parmi les nations étrangères, au milieu desquelles les Juifs sont restés dispersés 70 ans, quelque connaissance du vrai Dieu et de la promesse d'un Sauveur. La longue vie, le ministère et la fortune de Daniel, qui a vu toute la captivité, a servi sans nul doute à ce dessein, dont la preuve se trouve au commencement de l'Évangile, dans l'arrivée des Mages lors de la nativité. (Matt. ch. 2.) Ceci était le premier pas pour rentrer dans le système général (88).
 
122
- Prophéties de l'époque :
Jér. 31. 31-34 : Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, que je traiterai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda ; non pas selon l'alliance que je traitai avec leurs pères au jour que je les pris par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte ; alliance qu'ils ont enfreinte, et toutefois j'avais été leur Seigneur, dit l'Éternel ; mais c'est ici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël après ces jours, dit l'Éternel : je mettrai ma loi au-dedans d'eux et je l'écrirai dans leur coeur, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; chacun d'eux n'enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l'Éternel ; mais ils me connaîtront tous depuis le plus petit d'entre-eux jusqu'au plus grand, dit l'Éternel, parce que je pardonnerai leur iniquité, et que je ne me souviendrai plus de leur péché. Oracle cité Héb. 8. 8.

- Dan. 9. 25-27 : Tu sauras donc et tu entendras que depuis que l'édit sera publié pour s'en retourner, et pour rebâtir Jérusalem, jusqu'au Christ le conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, et les places et la brèche seront rebâties en un temps fâcheux. Et après ces soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, mais non pas pour soi, et le peuple d'un conducteur qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et la fin en sera avec débordement, et les désolations qui ont été déterminées arriveront à la fin de la guerre. Et il confirmera l'alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine-là, il fera cesser le sacrifice et l'oblation ; puis, par le moyen des ailes abominables qui causeront la désolation, jusqu'à l'entière ruine qui a été déterminée, la désolation fondra sur le désolé. Oracle cité par Jésus Christ. (Matt. 24. 15. Marc 13. 14.)
 
123
- Le retour des Juifs dans leur patrie, autorisé par Cyrus, dont le nom et les exploits sont prédits d'une manière si extraordinaire dans Esaïe (Esa. 44. 27, 28), et leur rétablissement en Judée, eurent lieu sous Zorobabel, Esdras et Néhémie. Le culte fut immédiatement repris. (Esd. 3. 2, 3.) Mais la construction du second temple et celle des murailles de Jérusalem languit longtemps, et fut toujours entravée par la jalousie des Samaritains (115) et le manque de ressources et de zèle. Alors furent envoyés les prophètes Aggée et Zacharie, dont la mission avait pour but de soutenir la ferveur et le patriotisme découragé, de hâter la reconstruction du temple et l'entier rétablissement d'Israël.
 
124
- Prophéties de l'époque : Agg. 2. 6, 7, 9 : Ainsi a dit l'Éternel des armées : Encore une fois, et ce sera en peu de temps, j'ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. Et j'ébranlerai toutes les nations, et les désirés d'entre toutes les nations viendront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l'Éternel des armées. La gloire de cette seconde maison sera plus grande que celle de la première, a dit l'Éternel des armées, et je mettrai la paix en ce lieu. Oracle cité Héb. 12. 26, 27.
 
125
- L'histoire d'Esther, qui montre qu'un grand nombre de Juifs était resté en Asie, est arrivée probablement sous le roi de Perse Xercès ; le fait, entre autres preuves qui l'établissent, se démontre par l'institution et la continuité de la fête des Purim, et le livre qui porte le nom d'Esther est, selon toute vraisemblance, tiré des mémoires authentiques du règne de Xercès.
 
126
- Le livre qui termine l'Ancien Testament est celui de Malachie, qui n'a paru qu'après la construction du second temple, et qui a clairement annoncé le précurseur du Messie. Mal. 4. 5 : Voici, je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l'Éternel vienne. Oracle cité deux fois par Jésus-Christ. (Matt. 11.14, 17. 12. Marc. 9. 13. Luc. 1. 17.)
 
127
- La date la plus moderne de l'Ancien Testament est celle de la souveraine sacrificature de Jadduah, contemporain d'Alexandre le Grand. (Néh. 12. 11, 22.) Ainsi l'histoire sacrée finit à l'époque même où l'histoire générale devient certaine.
 

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