En ce temps-là, la Bible

No 28 pages I-II.
Dom Jacques GOLDSTAIN

 

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LES IDOLES ces «vanités»

Vue sous un certain angle, l'histoire d'Israël n'est guère que celle de l'arrachement de ce peuple aux idoles et de son attachement au Dieu invisible et unique. Un jour Dieu interpella Abraham qui jusqu'alors « servait d'autres dieux » (Josué, chap. 24, vers. 2 et Judith, chap. 6, vers. 8). Mais cette rupture radicale, marquée par le changement de vie et de lieu de séjour, n'était pas pour autant acquise une fois pour toutes. Les descendants du grand patriarche devront sans cesse lutter contre la tentation de céder à l'attrait du visible; et leur penchant à imiter les cultes des peuples voisins. L' « époque des Rois » qui suit le schisme d'Israël est sans doute celle où la conjugaison de cette tentation permanente et de ce penchant atavique, réveillé par les mauvaises fréquentations et les dangereuses alliances,s'avère le plus efficace. Mais elle n'est pas la seule où la vanité des idoles, sembla pour un temps, l'emporter au sein même du « peuple choisi » sur la réalité vivante du vrai Dieu.

Evoquant la grand épreuve de la foi à laquelle est soumis le peuple d'Israël, le prophète (Jérémie, chap. 2, vers. 5) constatera que les infidèles, à suivre la vanité, sont eux-mêmes devenus vanité. C'est que le dévot s'assimile au dieu qu'il adore. Or ces idoles son néant : rien qu'un peu de bois ou de pierre, auquel on donne parfois une apparence humaine. Dans un sens elles sont donc inférieures même à l'homme qui, lui, a du moins la vie.

L'idolâtre se rend « vain » lui-même

Parmi les "vanités" l'argent n'est pas la moindre


En ce temps-là, la Bible

No 44 pages II-III.
Georges DAIX

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Les instruments qui célébraient le Dieu d'Israël

Si l'on en croit l'historien Flavius Josèphe, Salomon aurait fait fabriquer pour l'inauguration du Temple deux cent mille trompettes et quarante mille autres instruments. Ces chiffres sont certainement très exagérés, mais le culte « de louange » institué par David autour de l'arche d'Alliance comportait des choeurs nombreux pour le chant des « psaumes » et un orchestre très important. Cependant, faute de documents artistiques issus de l'antique Israël, c'est encore aux peintures et sculptures des peuples voisins, et à des textes dont la traduction précise n'est pas assurée, qu'il faut avoir recours pour se faire une idée des instruments utilisés par les lévites.

Si la musique tenait une grande place dans la vie des Hébreux dont elle rythmait les joies et les deuils, aucun des instruments en usage dans l'ancienne Palestine n'est parvenu jusqu'à nous, et la plupart des monuments figurés qui peuvent en représenter d'approchants ne datent guère que de l'époque hellénistique.

Dans la Bible pourtant, la musique apparaît presque avec le premier souffle humain : dans l'énumération de la postérité de Caïn, on trouve Yubal, dont le nom signifie « trompette », « le père de ceux qui jouent de la cithare et de la flûte » (Genèse, chap. 4, vers. 21 ).

La « harpe » de David nêbel ou psalterion


Le Berger d'Israël

No 431
Fred BAUDIN

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LA MENORAH

Au désert

La Ménorah, le chandelier à sept branches, fut d'abord placée dans le Tabernacle dressé dans le désert du Sinaï.Elle était façonnée en or battu, d'après le modèle révélé à Moïse lorsqu'il monta au sommet du Sinaï pour rencontrer l'ETERNEL et recevoir les paroles de Dieu adressées au peuple d'Israël. Dans le Tabernacle, elle éclairait une table sur laquelle se trouvaient douze pains. Ces pains étaient les symboles des douze tribus d'Israël. La Ménorah restait toujours dans le «Lieu-Saint» où seuls

les Sacrificateurs établis par Dieu pouvaient pénétrer. Ils devaient entretenir les sept lampes continuellement, jour et nuit, et renouveler l'huile qui servait de combustible. Ces lampes éclairaient aussi le chemin du «Lieu très Saint» séparé du «Lieu-Saint», par un voile. Seul le Souverain Sacrificateur pouvait franchir ce voile, une fois par an, le jour des expiations. C'est dans le «Lieu très Saint», où se trouvait l'Arche de l'Alliance, que I'ETERNEL avait choisi «d'habiter parmi les hommes » (Ex 25 :8). Sa présence y était réelle.

De Jérusalem à Babylone

Retour à Jérusalem

Yeshoua

Dans nos coeurs

© Berger d'Israël


Le Berger d'Israël

No 466
Jacques GUGGENHEIM

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Textes écrits dans la Mezouza

« Ecoute Israël, I'ETERNEL est notre Dieu, I'ETERNEL est unique. Tu aimeras l'ETERNEL, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements que je te donne aujourd'hui seront gravés dans ton coeur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur ta main, et ils seront comme des frontons entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes ». Deutéronome 6:4-9

«Si vous obéissez à mes commandements que je vous donne aujourd'hui, si vous aimez I'ETERNEL, votre Dieu et si vous le servez de toute votre âme, je donnerai à votre pays la pluie en son temps, celle de l'automne et celle du printemps, et tu recueilleras ton blé, ton vin nouveau et ton huile. Je mettrai aussi dans ton champ de l'herbe pour ton bétail ; tu mangeras et tu seras rassasié. Prenez garde à vous, de peur que votre coeur ne se laisse séduire, que vous ne vous détourniez de l'ETERNEL pour rendre un culte à d'autres dieux et en vous prosternant devant eux. La colère de I'ETERNEL s'enflammerait alors contre vous, Dieu fermerait les cieux, et il n'y aurait plus de pluie ; la terre ne donnerait plus ses fruits et vous péririez rapidement dans le bon pays que I'ETERNEL vous donne. Gravez donc les paroles que je vous donne dans votre coeur et dans votre âme. Liez-les comme un signe sur vos mains, et qu'elles soient comme des frontons entre vos yeux. Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. Alors vos jours et les jours de vos fils, dans le pays que I'ETERNEL a juré à vos pères de leur donner, seront aussi nombreux que les jours des cieux au-dessus de la terre. » Deutéronome 11 : 13-21

LA MEZOUZA

Plusieurs amis nous ont demandé: que signifient ces petites boites de forme allongée situées à droite, vers le haut, sur le montant des portes de vos maisons, et parfois même de vos chambres? C'est la Mezouza.

El-Chaddaï

Dans notre famille et en toutes circonstances

Souccoth:la bonté de notre Dieu

Dans nos coeurs

© Berger d'Israël


En ce temps-là, la Bible

No 79
J. DHELLY, professeur à l'Institut catholique de Paris

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MIRACLES - "Signes " et " Oeuvres de puissance"

Le mot « miracle » ne traduit qu'approximativement les termes hébreux ou grecs correspondants. C'est qu'on se trouve en présence de conceptions quelque peu différentes. Longtemps, le chrétien d'Occident a envisagé deux domaines irréductibles l'un à l'autre : l'un, celui de la nature, obéissant à des lois connues, où les événements, parfaitement prévisibles au moins à long terme, sont régis par des forces que l'intelligence de l'homme saisît de mieux en mieux; l'autre, celui d'un Dieu qui met en jeu une puissance personnelle agissant au-delà de la nature, et dont l'exercice vient troubler l'ordre naturel, créant des réactions parfaitement imprévisibles ou des ruptures dans le déroulement des phénomènes. Par contre, la notion biblique tient à la fois de la mentalité sémitique, beaucoup plus fluide, et de ce qu'on pourrait appeler une expérience historique de l'action de Dieu en Israël.

AU lieu de mettre Dieu hors de sa création, dans un domaine réservé, l'Israélite l'intègre dans le domaine de la nature et de l'homme. Négligeant souvent les intermédiaires (ou causes secondes), il fait intervenir le « Tout-puissant » à chaque instant par sa puissance, précisément mise d'ailleurs par lui au service de son peuple dans une intention de salut.

Dieu agit en faveur de son peuple

La puissance divine s'exerce par Jésus

Mais le genre littéraire de certains passages des évangiles importe plus encore que la différence d'optique.

Le « cas unique » de Jésus échappe à toute expérience

Que conclure?


Appel de Minuit

11 / 1999

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La morsure de l'au-delà

Voici ce que, sous ce titre, j'ai lu dans le no 27/1999 de «Facts»:

A près sa mort, un serpent à sonnettes peut encore mordre; telle est la mise en garde faite par deux docteurs de l'Arizona dans le «New England Journal of Medicine». Parmi les 34 victimes de morsures qu'ils durent soigner au cours d'une année, cinq avaient été attaquées alors que le serpent avait été auparavant frappé à mort, décapité ou atteint de plusieurs balles. Dans la tête de l'animal, des senseurs infrarouges continuent à réagir à des mouvements, même une heure encore après qu'il ait été décapité, provoquant le réflexe de mordre ...

Depuis toujours, le serpent a été une figure du diable. Son élégance et sa fluidité d'une part, sa ruse et le danger mortel qu'il représente d'autre part, ainsi que son aspect inquiétant font penser aux traits caractéristiques de Satan. Par le serpent, celui-ci, séduisant Adam et Eve, les porta à pécher, le mal s'introduisant ainsi dans le monde et se propageant à tous les êtres humains. Mais peu de temps après la chute dans le péché, Dieu promit le salut par cette déclaration au serpent: (je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité. celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon» (Gen. 3, 15). Nous avons là une des premières promesses relatives au Sauveur Jésus-Christ qui viendrait en Son temps pour vaincre le diable sur la croix de Golgotha.


Nouvelles d'Israël

05 / 1997

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Projets concrets pour la construction du Temple

Voici ce qu'on a pu lire dans le journal israélien «Jediot Achronot» du 11 mars dernier:

L'écrivain juif américain Israël Hawkins a un plan compact pour empêcher le prochain Holocauste: il a déposé une demande de brevet pour le saint Temple.

Hawkins et un ingénieur américain se sont rendus sur le mont du Temple et ont décidé où exactement le (troisième) Temple devra être érigé. «Tout est écrit dans la Bible, dans la vision d'Ezéchiel», a déclaré Hawkins. «Ce sera la plus grande entreprise de l'histoire moderne en vue de la réalisation d'une vraie paix.» D'où viendra l'argent? Des juifs d'Amérique, naturellement.

DE AMOS NEVO

Hier, quand les membres de la commission intérieure de la Knesset, au cours d'une visite de l'Orient House à Tel-Aviv, rencontrèrent Feisal Husseini, Israël Hawkins recommanda au micro de Bet Sokolov à Netanyahou et à Arafat de se retrouver côte à côte afin de donner le feu vert pour la construction du Temple à Jérusalem.

«Le moment favorable est arrivé», dit Hawkins, à la fois historien et écrivain américain, «c'est maintenant que doit être réglé le problème du mont du Temple à la satisfaction des Arabes et des juifs. Il y aura risque d'explosion tant que ce ne sera pas le cas.»

Hawkins (62 ans), issu d'une famille juive qui avait quitté l'Allemagne lors de la prise du pouvoir par les nazis, sortit de sa serviette des plans de construction tout préparés ainsi que des photos en couleurs, et il déclara solennellement: «Ceci est le troisième Temple.»

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

06 / 1997
Texte intégral

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De nouveaux développements dans le projet de construction du temple

Après avoir fait état dans notre précédent numéro des développements intéressants autour du projet de construction du temple, notre correspondant Zwi Lidar nous fait Part de nouvelles extrêmement intéressantes qui renforcent les informations publiées a ce sujet dans le dernier numéro:

Sacrifice à l'occasion de la Pessah à Jérusalem

Cette année, un sacrifice similaire à celui de la Pessah a eu lieu lors la veillée de la Pessah dans le quartier de Jérusalem Abu-Tor, sur une colline donnant sur le mont du Temple. Cette cérémonie qui a eu lien pour la première fois il y a des siècles a été organisée par un mouvement prônant le retour des juifs au mont du Temple.

Pendant la cérémonie, une chèvre a été sacrifiée et rôtie dans un four conçu selon les normes de la loi judaïque. Le rituel ne s'est pas déroulé selon la cérémonie traditionnelle, car la tradition judaïque interdit de faire le sacrifice de la Pessah en dehors du mont du Temple.

Un des organisateurs de la manifestation, Jehuda Ezion, a déclaré que la cérémonie organisée n'avait rien à voir avec le sacrifice de la Pessah. Selon un membre de l'ex-mouvement clandestin juif qui avait voulu faire sauter les mosquées situées sur le mont du Temple, «toute vénération de Dieu que nous faisons revivre, y compris les sacrifices de la Pessah, ne peut avoir lieu que sur l'autel du Temple». «Ce sacrifice n'a pas la prétention de remplacer celui du mont du Temple. Il s'agit d'une étape vers la reconstruction du Temple. Dans la diaspora, les sacrifices sont interdits. Mais en Israël, nous sommes dans une situation intermédiaire. Le mont du Temple nous a été rendu par Dieu, mais le gouvernement israélien nous interdit d'y présenter des sacrifices.»

Gershon Salomon, le chef du mouvement des «Fidèles du mont du Temple», a déclaré lors de la manifestation, que cette cérémonie visait notamment à montrer au peuple israélien et au monde islamique que le mont du Temple est toujours le lieu saint du peuple juif et que le peuple d'Israël ne renoncera pas à la reconstruction du temple.

Les participants à la cérémonie ont pris à tour de rôle un morceau de la chèvre sacrifiée et, le soir de la Pessah, l'ont mangé pendant le repas familial. La viande de l'animal sacrifié remplaçait l'aile de poulet grillée mangée pendant la cérémonie familiale en commémoration de l'animal sacrifié.

© Nouvelles d'Israël

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 Temple, Israël